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Une petite anecdote pour introduire le sujet :
En rando hier à la dent du Pra, nous étions à la trace avec un pote depuis le Habert d'Aiguebelle. Un gars nous rattrape et nous dépasse à la sortie du petit goulet. Il nous remercie pour la trace et nous dit qu'il l'a appréciée. Il prend alors le relais au traçage et je l'incite à nous faire une trace aussi agréable que celle qu'on avait fait avant ! Il dit qu'il va essayer.
Résultat le gars (un adepte de skitour vu sa polaire) part droit dans le pentu et nous fait une trace pas terrible (irrégulière et raide)...Résultat, on retrace. Dans les quelques cm de poudre d'hier c'était pas vraiment épuisant de tracé mais j'avoue ne pas avoir compris la logique de cette personne.
Fin de l'anecdote et début des questions :
Pourquoi les gens tracent-ils si raide alors qu'ils semblent apprécier les traces douces et régulières?
Suis je le seul à trouver qu'une trace en pente régulière, douce et qui cherche à optimiser le tracé en fonction de la topographie est ce qu'il y a de plus efficace pour avancer à un bon rythme sans se crever? C'est pas franchement ce qu'on observe en montagne !
A travers ce message j'espère pouvoir comprendre ce qui motive les amis randonneurs qui tracent droit dans le pentus...
ben, c'est comme dans la vie, on fait ce qu'on veut, en profitant de ce qu'ont fait les autres 😉
"chacun sa trace, chacun son chemin" ou quelque chose comme ça...
et vive le non-conformisme 😄
- Il voulait vous en mettre plein la vue
- Il ne sait pas faire les conversions
- Il avait un train à prendre
- C'est un grand timide ou un solitaire
- Ou alors, vous l'avez véxé et il était colère
Je partage souvent ta réflexion et je vois 2 réponses :
1 ils ont des très gros mollets 😜
2 ils utilisent systématiquement des cales de montée très hautes 😠
perso j'essaye toujours de tracer sans cales ... 😎
un grand classique : l'art de la trace... et il se perd...!
Il me semble que c'est comme une pente en velo : on a chacun "sa" pente préférée, celle ou il existe une adéquation entre forme physique du moment et degré d'inclinaison. L'avantage à ski est que justement on va tracer dans l'inclinaison qui nous convient alors que sur la route, on subit la pente qui est proposée. Néanmoins, je trouve toujours la trace des autres trop raide comme si le fait d'avoir à faire la trace poussait à "monter" plus que nécessaire.. j'ai toujours préféré aller vite sur une trace "plate" que lentement sur une pente raide.
l'optimum physiologique est entre les deux extrêmes
une trace trop "plate" allonge la route et les consommations et pertes d'énergie par frottement, etc
une trace trop raide implique un effort ( puissance ) plus bref mais important, d'où une impression de plus dur, même si moins long
ensuite, lorsque le premier trace raide, il adhère mieux que ceux qui suivent dans la même trace
ce qui est important, c'est de faire une trace régulière, à effort constant, en utilisant au mieux les particularités du terrain, sans perte d'altitude,etc
et bien sûr sécuritive
c'est vrai que l'art de la belle trace se perd un peu
y c avec les raquetteurs, qui eux sont - par les caractéristiques de leur appendice - étranger à ces notions de trace régulière
L'orgueil mon cher!!! 🤭
y a pas de doute il est plus " 🤢 😡
fort" que toi!!!
Que c'est agréable les belles traces! 😉
Une trace longue ne t'épuisera jamais si c'est bien géré.
Une trace courte et raide, et bien tu arrives en haut essouflé!
Ce n'est pas le but de ce sport d'endurance, le ski de randonnée c'est l'économie par excellence.
😉
et quel plaisir de voir une trace esthetique !
pas esthétique, on s'en fiche!
efficace oui.
pat a dit :pas esthétique, on s'en fiche!
efficace oui.
TU t'en fiches! Nuance 😉 Il n' a pas un avis plus légitime qu'un autre sur la question très subjective de la "bonne trace"
C'est vrai qu'on voit de plus en plus de traces de montée raides en France, et celles-ci ne sont la plupart du temps pas faites par des compétiteurs ou des gens en forme, mais plutôt par des personnes persuadées qu'elles vont moins se fatiguer car elles vont parcourir moins de distance. Il m'est souvent arrivé de retracer moins raide et de doubler des gens dans une trace déjà faite très raide, alors qu'on avait sensiblement le même niveau.
Il faut essayer de tracer avec le premier niveau de cale au maximum, pas le deuxième. Sans cale, c'est encore mieux, on étire mieux les muscles du mollet, et ceux-ci travaillant à l'optimum de leur débattement, vont se fatiguer moins rapidement.
Après, c'est aussi une histoire de culture. En Autriche (mais également en Suisse à un degré moindre), ils sont horribles. Ils se mettent à 20 en file indienne, ils tracent de véritables murs, et ils sont tous collés à ne rien avancer, et quand on les double en retraçant avec le sourire, ils nous traitent de français qui "défigurent" leur chef d'œuvre en cours 🤣 . Et surtout, ils ne se posent pas la question du "comment on arrive à les doubler sans transpirer, alors qu'ils sont tous en nage 😎 .
Le sportif intelligent évitant l'effort inutile, il me semblerait utile d'étudier les traces de compétition pour se rendre compte que l'inclinaison optimale n'est vraiment pas la plus raide. Au contraire, plus c'est plat, plus on court !!!
un bon indicateur - sonore - est d'avoir une ou plusieurs filles dans un groupe qui trace. En général, ça râle très vite dès que ça se raidit... 😜
guerredestranchées a dit :une ou plusieurs filles dans un groupe qui trace. En général, ça râle très vite dès que ça se raidit...
Ah bon ......
c'est comme le probleme de la vieillesse : .... avec l'age, les raideurs se déplacent.
😄 pour moi il me faut faut une bonne trace qui monte bien (1 cale de montée) et bien souvent je touve les traces déjà existantes trop plates 😠 et qui me cassent mon rytme, donc je retrace en plus raide et moins de virages et moins de distance même s'il y a 50cm d'épaisseur.
Chacun a son physique et son rytme, a chacun sa trace 🙄 😉 .
pfff c'est quoi ces ayatollahs de la trace ?
des fois on a envie de se faire mal, de tracer raide. Comme en vélo, des fois, on a envie d'emmener du gros braquet.
des fois, on a envie de sentir la glisse, de tracer peu raide. Comme en vélo, on "mouline"
Où est le problème ? si la trace ne va pas, retracez ! jusqu'à présent la montagne est un espace de liberté.