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Accueil > Actu > Alpinisme > Coincés au sommet du Mont-Aiguille

Coincés au sommet du Mont-Aiguille - Alpinisme


24 votes

Coincés au sommet du Mont-Aiguille

Proposé par Jeroen le 25.11.08 à 23:07 :: www.ledauphine.com :: 1168 vus :: 1106 clics :: 17 commentaires :: Alpinisme

Un couple d'étudiants grenoblois est parti dans le Trièves samedi matin pour faire l'ascension du Mont-Aiguille par la voie normale, avec l'intention de passer la nuit au sommet et d'en redescendre le lendemain dans la journée. Ils avaient malheureusement sous-estimé leurs capacités physiques : dans les conditions météorologiques hivernales, l'ascension du Mont-Aiguille relève en effet plus de l'alpinisme...
Le jeune homme et sa compagne ne sont pas parvenus à  grimper jusqu'en haut. Ils sont donc redescendus pour bivouaquer au pied de la falaise et repartir le lendemain... à  11 heures »

Commentaires

Phil'Ô, le 27.11.08 11:06

Dans ce cas là, les secours pourraient être payant... Cela ne me choquerait pas plus que cela !

J
JeromeF, le 27.11.08 11:55

Parce que si dans les mêmes conditions, ils étaient bléssés, tu serait choqué ?

les secours c'est soit gratuit tout le temps, soit toujours payant, mais pas au cas par cas.

S
stef74, le 27.11.08 12:58

Partir en sachant qu'on allez bivouaquer sans frontale ...

Essayer ... voir qu'on est limite ... et recommencer

Faut arrêter les études sur les substance chimique prohiber !!!

Phil'Ô, le 27.11.08 14:03

JéromeF : Hélas, depuis peu, les secours peuvent être refacturés aux personnes secourues lorsque il y a eu imprudence manifeste (ce qui m'a semblé être le cas). Ce sont les secouristes (PGHM ou CRS) qui déterminent s'il y a eu imprudence manifeste :wink:

Ici, les secours n'ont pas été déclenchés en raison d'une blessure, mais bel et bien par imprudence et méconnaissance du milieu des deux randonneurs. Il est clair que si cela avait été une blessure qui ait provoqué leur detresse, je n'aurais pas fait cette remarque.

Enfin, le principal c'est qu'ils aient été secourus et qu'ils soient sains et saufs :wink:.

Invité, le 27.11.08 14:32

Je suis d'accord qu'ils n'ont pas été prudents.
Par contre, ils avaient des frontales (qu'ils ont oublié au départ du bivouac) et ils ne contaient pas bivouaquer au sommet.
Ils sont partis vers 10h ce qui est effectivement trop tard.
Enfin ils étaient malgé tout expérimentés et n'étaient pas des simples randonneurs.

Ca ne justifie en rien leurs erreurs mais recadre un peu l'article.

F
Francoua, le 27.11.08 14:35

"JéromeF : Hélas, depuis peu, les secours peuvent être refacturés aux personnes secourues lorsque il y a eu imprudence manifeste (ce qui m'a semblé être le cas). Ce sont les secouristes (PGHM ou CRS) qui déterminent s'il y a eu imprudence manifeste "

C'est quoi, cette histoire? Il y a des textes officiels à ce sujet?
Si c'est le cas, je trouve cela un peu scandaleux. Comme dit JeromeF, soit c'est gratuit pour tous, soit c'est payant pour tous.
Comme sur la route. Chacun sait que sur la route, il n'y a pas d'imprudences manifestes.

S
shusheela, le 27.11.08 16:45

l'histoire des secours payanYs ou pas laissés SUIVANT l'appréciation des secouristes......???????c'est officiel ??? quelle est la source de l'info ?????

J
jc69, le 27.11.08 16:46

Mais sur la route, il y a des jugements.
Et ça peut coûter cher par la suite.

Que les secours soient gratuits, ça me paraît bien.
Qu'il y ait plainte de la Gendarmerie, jugement et amende, cela pourrait s'envisager. Je ne dis pas que c'est ce qu'il faut faire.
Cela aurait le mérite de bien dissocier les deux aspects.

Phil'Ô, le 27.11.08 17:16

Voici ma source. Bien que l'Etat ait dernièrement réafirmé le principe de la gratuité du secours en montagne, il y a encore des contre-exemples comme ce fut le cas pour Agnès, à qui s'est présentée une facture pour l'hélico utilisée pour la secourir... :ill:

Attention, ne nous méprenons pas, je suis POUR la gratuité TOTALE des secours (mer/montagne/pistes, etc...), mais la vrai vie n'est malheureusement pas idilique, et s'il fallait que l'Etat fasse payer certains secours en fonction de l'imprudence du secouru, celui faisant l'objet de l'article pourrait (toujours selon moi et d'après ce que j'ai pu apprendre de l'article :wink:) être facturé.

Invité, le 27.11.08 17:26

>>>>
Par contre, ils avaient des frontales (qu'ils ont oublié au départ du bivouac) et ils ne contaient pas bivouaquer au sommet.
Ils sont partis vers 10h ce qui est effectivement trop tard.
Enfin ils étaient malgé tout expérimentés et n'étaient pas des simples randonneurs.
>>>>>

Ok, il n'était pas des simples randonneurs mais juste des simples touristes ayant fumé de la moquette et s'étant réchauffé à 2 sous un seul duvet. L'histoire est excellente.

Dommage de les avoir récupéré le soir même. Une bonne nuit à se peler n'a jamais tué personne et c'est le meilleur moyen pour ne pas refaire les mêmes boulettes.

Invité, le 27.11.08 20:27

"Une bonne nuit à se peler n'a jamais tué personne"

ben si, justement...

rassure toi, m'est avis que ca leur servira de leçon autant que s'ils avaient du dormir dehors

R
Ricil, le 27.11.08 21:11

"Une bonne nuit à se peler n'a jamais tué personne"
!!!! Tetof, c'est toi qui fume des trucs louches, là !
Déjà 5 SDF morts de froid ce mois-ci et pourtant, ils n'étaient pas à 2000m ! Ces 2 randonneurs peu expérimentés (à la vue des quelques éléments évoqués, c'est mon avis...) n'avaient pas pris la frontale, ils n'étaient donc certainement pas armés pour affronter une nuit très froide là-haut.

Invité, le 28.11.08 10:33

C'est marrant de voir comme les choses se transformes, petite mise au point d'aprés info direct.

"Un couple d'étudiants grenoblois est parti dans le Trièves samedi matin pour faire l'ascension du Mont-Aiguille par la voie normale, avec l'intention de passer la nuit au sommet et d'en redescendre le lendemain dans la journée. Ils avaient malheureusement sous-estimé leurs capacités physiques : dans les conditions météorologiques hivernales, l'ascension du Mont-Aiguille relève en effet plus de l'alpinisme...
Le jeune homme et sa compagne ne sont pas parvenus à grimper jusqu'en haut."

- Le jeune homme et sa compagne, comme ils disent, étaient parfaitement équipés (crampons, piolet, et vêtements chaud) pour une course de ce type, mais, retardés à leur départ de Grenoble, ils ont commencés pour voir et sont redescendus concient qu'ils n'arriveraient pas au sommet dans les temps et on reportés leur courses au lendemain. ?

"Ils sont donc redescendus pour bivouaquer au pied de la falaise et repartir le lendemain... à 11 heures !"

- en fait à 10 heure, mais bon d'accord c'est encore trop tard ...

"Dépourvus de lampes"
- la je suis d'accord, c'était vraiment pas la chose à faire.

"Là encore, ils ont cru qu'ils pourraient monter et redescendre avant la tombée de la nuit. Ce sont des amis à eux qui, inquiets de ne pas les voir revenir et après avoir vainement tenté de les joindre par téléphone à de nombreuses reprises,"

- qui n'a pas maudis son portable qui sonne dans le sac sans interruption alors que la nuit tombe et qu'il faut accélerer pour sortir la voie !

"ont alerté les secours vers 17h, alors que le jour commençait à décliner."

- ces amis ont malheureusement alertés les secours avec de fausses informations, sans même contacter la famille qui elle savais où en était la cordée car celle ci avais donné des nouvelles.

"L'hélicoptère de la Sécurité civile a donc décollé mais, après une reconnaissance aérienne infructueuse, a préféré revenir à la base du Versoud par mesure de sécurité. Il faisait déjà nuit noire. C'est seulement à ce moment-là que les amis des étudiants disparus les ont rappelés : le couple venait enfin de les contacter pour leur dire qu'ils avaient entendu l'hélicoptère et qu'ils se doutaient que c'était eux que l'on recherchait. Ils étaient en bonne santé mais, dépourvus de lampes frontales, ils se trouvaient coincés au sommet du Mont-Aiguille et ne pouvaient pas en redescendre par leurs propres moyens..."

- ... et pensaient faire un bivouac au sommet, ils étaient de plus très bien couverts.

"Les sauveteurs sont donc retournés sur les lieux, en voiture cette-fois, et ont dû faire l'ascension à pied dans la nuit et le froid"

- ils ont choisit de le faire, se sauvetage et ce métier ... et étaient largement compétant je pense, pour le faire dans la nuit et le froid ! Excuser moi pour ce commentaire, j'ai beaucoup de respect et d'admiration pour les secours en montagne et je les remercie d'avoir évités à cette cordée une nuit entière de bivouac. Cette cordée était évidement soulagés d'apprendre que finalement (car il y a eu des retournement de situation) on venaient les chercher. Qui ne le serai pas ? Mais étonnés car ils pensaient dormir au sommets et auraient trouvés ça "normal". Et je vous assure qu'ils se sentaient bien con de ne pas avoir leur lampe et ne prenaient pas les secours comme un du. (ça c'est pour la polémique payant/pas payant)

"pour rejoindre les "naufragés" qu'ils ont équipés et aidés à redescendre...
L'intervention s'est terminée à 4 heures du matin, hier."

- Pour conclure, une cordée pas inconsciente mais manquant d'expérience. Mais l'expérience on en manque tous au début. C'est évident qu'ils auraient du prendre leur lampes, et voyant le temps passer dans la voie, penser à redescendre et non pas à sortir. Mais bon, c'est comme ça qu'on apprend, en se trompant, et ça fait des souvenirs magnifiques ces nuits de galère.
Voilà, pour repréciser les choses.

Au fait, ils ont adorés l'ambiance goulotte qu'ils y avais dans la voie normale ce jour là, et je leur souhaite à tous les deux encore beaucoup d'autre belles courses ... avec leur frontale!

Invité, le 28.11.08 11:22

ça me rappelle d'autres posts sur la désinformation. Mauvaise information tue l'information. Par exemple, combien voit-on d'articles sur les accidents en montagne tellement succints et si peu détaillés que non seulement ils ne servent à rien pour comprendre les circonstances et en prendre note pour l'intégrer à notre propre expérience (ce n'est donc pas du voyeurisme) mais en plus ils ouvrent cours à toutes les hypothèses plus fausses les unes que les autres pour aboutir à des conclusions débiles qui restent comme des vérités débiles dans l'opinion de ceux qui ne pratiquent pas la montagne et qui n'y connaissent rien.
Donc, soit on donne une vraie information complète et juste soit on n'écrit rien, amis journalistes, même s'il faut remplir la feuille de choux (que je ne lis pas de peur de m'intoxiquer la tête)

Invité, le 28.11.08 13:03

Et puis que pensez des secours gratuits porter aux gars qui roulent bourrés ou au dessus des limites de vitesse? Moins spectaculaire (encore que ça doit pas être beau à voir...), mais pas forcément moins cher.

C
chamoix, le 29.11.08 00:12

Entièrement d'accord avec Bobo.
Que penser des accidents de la route où sont impliqués conducteurs bourrés, drogués voire ceux qui n'ont pas le permis ?? A qui c'est de payer les notes ??

B
bobo, le 30.11.08 16:17

Donc gratuit pour tout le monde, c'est quand même plus simple!

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