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Accueil > Actu > Politique et Société > Les rurbains contre la nature

Les rurbains contre la nature - Politique et Société


16 votes

Les rurbains contre la nature

Proposé par Etienne-H- le 09.04.08 à 17:13 :: www.monde-diplomatique.fr :: 991 vus :: 530 clics :: 12 commentaires :: Politique et Société

"Détruire la biosphère par amour du paysage".
Alors que, dans le Sud, les pauvres migrent des campagnes vers les villes, les citadins des pays riches recherchent désormais, pour leur résidence principale ou secondaire, un habitat campagnard. Ce mouvement s’explique par le désir de vivre au contact de la nature – un fantasme présent aussi bien en Europe qu’au Japon ou aux Etats-Unis, quoique sur des modes culturels différents. Or cette « urbanisation diffuse » s’avère un modèle bien plus gourmand en ressources naturelles que celui de la ville compacte. »

Commentaires

P
peuf, le 12.04.08 17:11

depuis peu en france (1 ou2 ans)il est interdit de construire en rase campagne et donc obligatoire de rester dans le perimetre des aglomérations. decision motivée par le probleme de retraitement des eaux usées etc

sinon vivre au contact de la nature j'aime bien. c'est pas un fantasme

D
Dimitri Fontrier, le 14.04.08 00:27

Cette "rurbanisation" due aux activités des vallées est flagrante autour de Grenoble, et notamment sur les Balcons de Belledonne: le schéma directeur de la région grenobloise y prévoit une urbanisation de 2200 logements à l'horizon 2020, induisant une mutation rapide du paysage montagnard (fermeture forestière, friches des pentes, transformation de la morphologie des hameaux, "mitages" des espaces par l'habitat résidentiel "dortoir"). (Source Espace Belledonne). La tendance serait donc à une "consommation" du paysage, dans tous les sens du terme. En tout cas cela va faire du monde sur les routes... On est loin d'une démarche écologique...

E
Etienne-H-, le 14.04.08 08:38

Cet article trouve en effet une résonnance particulière dans la région Grenobloise, pour 2 raisons: le développement péri-urbain est très rapide mais aussi très visible à cause de la verticalité du relief qui permet une d'évaluer les modification du paysage d'un seul coup d'oeil.
Certains édiles locaux rêvent d'un sillon alpin entièrement urbanisé de Genève à Grenoble: on y est presque.

L
lepieg, le 14.04.08 14:40

La solution ?
déjà dans les années 70 à l'école d'architecture on nous disait qu'il serait plus économique en ressources de favoriser l'habitat vertical (urbain) au lieu de l'habitat horizontal (pavillon).
Le problème c'est que les humains ne supportent pas de vivre dans un environnement bétonné et bitûmé. Dès que leurs moyens financiers le leur permettent ils filent en périphérie des villes pour disposer d'un habitat isolé (même de quelques mètres) pour pouvoir en faire le tour, creuser dessous (la cave !) et regarder audessus (le ciel ?).
Comme on n'envisage pas de modifier nos gênes (à ma connaissance) il faut modifier l'environnement urbain pour que les humains s'y plaisent et aient envie d'y rester. Et alors là : bon courrage aux archi et aux autres !

E
Etienne-H-, le 14.04.08 14:54

Le défi pour les archi et urbaniste serait de faire accepter à la population un habitat individuel "dont on ne pas le tour". L'espace libéré retournerait ou resterait dans le domaine collectif au lieu d'être grigonter petit à petit.
Un beau défi!

L
lepieg, le 14.04.08 15:21

Plus la société dans laquelle on vit nous fournit des possibilités (progrès technologiques ...) de libertés individuelles plus on les utilise, et moins le collectif nous impose de chose : Dans une tribu isolée dans la forêt vierge, l'individu est tellement dépendant du groupe qu'il ne revendique pas grand chose en matière de liberté individuelle et le domaine collectif est quasi total. Dans notre société moderne l'homme a la possibilité de choix entre les deux et c'est l'individuel qu'il retient plutôt que le collectif ; d'où le problème car si il choisissait le collectif y'aurait pas de problème !
Alors pour faire accepter à la population de choisir un habitat autre que le pavillon il va falloir mobiliser les psy ... quoique non, eux ils vont aider les gens à affirmer ce qu'ils veulent vraiment faire ... Avec un peu de chance ça sera le pavillon !
Non, à part une dictature du genre on vous dit de faire comme ça et pas autrement (mais ça personne n'en veut, enfin j'espère) je vois pas ...
Franchement je vois pas de solution !

E
etienned, le 14.04.08 17:10

Ce n'est pas le coeur du débat sucité par cet article, mais je crois bien avoir lu dans un magazine de vulgarisation scientifique une étude affirmant que la vente par correspondance est le processus de distribution présentant le meilleur bilan écologique global (mutualisation du transport, pas d'énergie dépensée sur les surfaces de ventes, etc).

Invité, le 14.04.08 20:41

Intéressant débat, il est hélas déjà tard comme par exemple en haute-savoie ... Quand on fait visiter à un pote parisien et que sans méchanceté il trouve que cela ressemble pas mal à la RP,les montagnes en +, ça fait mal ....

L'habitat de type semi-collectif (genre pavillons de 3-4 logements) serait une solution mais le pb c'est qu'on consomme moins (pas de jardin donc pas de tondeuse, pas de piscine etc ...). Et ça en France, ça marche pas !
Pourtant certains pays de l'arc alpin ont adopté cette stratégie, l'Autriche et la Suisse pour les nommer. Et ils n'ont pas l'air de s'en plaindre ;-)

Plus près d'ici, Eden parc à Annecy à part le côté bourge, ça montre ce qu'il est possible de faire. Des trucs très vivables à mi-chemin entre les tours et la maison individuelle.

En tout cas avec la double crise énergétique/alimentaire qui se profile, la facture de cette consommation anarchique de terres arables et cet éparpillement se paiera par un coût de la vie de plus en plus fort pour les habitants de ces zones qui travaillent loin de chez eux. La bête sanction économique comme sortie du tunnel....

En tout cas, pour agir à son niveau, pourquoi ne pas se grouper pour construire entre amis cet habitat car en plus cela permet de rentabiliser l'achat de solutions énergétiques utilisant des énergies renouvelables , la piscine pour ceux qui ne peuvent pas s'en passer (quand bien même y'a un lac à proximité...)

Sinon, en corollaire, voir l'excellent article du rédacteur de montagnes mag à propos du tourisme en montagne et de sa corollaire urbanisation

www.monde-diplomatique.fr/2008/02/DESCAMPS/15581

B
bernardsap, le 14.04.08 21:28

J'habites dans une habitat à peu près cubique, avec 70m² au sol sur deux niveaux, situé 800m au dessus d'une métropole alpine.
Au départ, c'est bien sur un choix, pour un mode de vie hors de la ville. Mais bien sur il faut descendre pour travailler (le jour ou je peux bosser depuis la maison je signe tout de suite).
Mon empreinte écologique, je ne la connais pas mais je ne suis pas certain qu'elle soit vraiment plus mauvaise que d'autre famille.
Alors la question est de savoir si je suis un individualiste forcené qui pollue tout et se fout de l'avenir de la planete, quelqu'un qui a fait un choix sur la qualité de vie pour sa famille, ou autre chose...
La réponse n'est probablement pas évidente, vivre en ville et chercher à s'évader tous les WE, n'est pas forcément mieux en terme d'impact écologique. Je randonne en grande partie de l'année en partant de chez moi ou avec très peu de voiture.
Vivre en montagne est un choix mais qui implique un façon de vivre. Ce n'est pas un dortoir grand luxe, il faut s'impliquer dans la vie du village et chercher à minimiser ses activités 'urbaines'.
On peut débattre longuement de se mode de vie, mais je veux bien le reconnaitre qu'il n'est pas abordable par tous mais aussi qu'il ne convient pas à tous.
Et pour finir, si vous pouviez vivre à la montagne, resteriez vous en ville ?

D
Dimitri Fontrier, le 15.04.08 19:48

A la question posée : "Et pour finir, si vous pouviez vivre à la montagne, resteriez vous en ville ?"; ma réponse : j'irais vivre en montagne A CONDITION d'y travailler, car "vivre" quelque part n'est pas simplement y "résider".

Y
Yann, le 15.04.08 22:50

Malheureusement, ce n'est pas parce qu'on habite en ville qu'on y travaille forcément... Les industries par exemple sont de plus en plus expatriées à l'extérieur des grosses agglo pour:
1) Des questions de coûts
2) Des problématiques de transport de marchandises
3) Des problématiques de sécurité par rapport aux risques industriels. Ex = AZF

Perso, je trouve de plus en plus insupportable de vivre en appartement, et j'attends avec impatience le moment où l'on aura les moyens financiers pour dégager d'ici. Tout cela sans pour autant faire plus de Km domicile => travail à l'avenir !!

Invité, le 17.04.08 14:20

cette rurbanisastion est une calamité ecologique , mais les gens veulent à tout prix une maison... par chez moi les lotissements se font au bord des voies rapides !! et je ne dirais pas que c'est dans les gènes : c'est simplement un signe extérieur de réussite sociale. comme le fait que les gens veuillent une belle voiture : ne me faites pas croire que c'est dans les gènes !!

perso par choix j'habite en centre ville. Tout à vélo, faire ses courses à 2 pas, c'est une luxe qui m'apporte bien plus qu'avoir une pelouse à tondre ! si j'ai besoin de nature, je prends mes baskets et je vais courir.

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