Avenir du tourisme dans le Veneon - Politique et Société

"Nous ne pouvons nous résoudre à être les victimes malgré nous de l’abandon des routes et vallées reculées de montagne considérées comme trop vulnérables et coûteuses, sans que les premiers concernés (les habitants, les pratiquants, les socio-pro, etc.) aient été pris en compte."
Il va bien falloir s'y résoudre pourtant. Rien que sur le volet route, ca va être compliqué de faire passer la remise en état de cette dernière avant celle de la Rivière qui impacte bien plus de personnes. Et la aussi ca n'avance pas. On sait très bien que la Pilatte ou le Chatelleret ne seront jamais remis en état. Je ne parle même pas des habitations de la Bérarde qui ne seront pas refaite, entre la collectivité qui n'a pas les moyens de refaire les infrastructures (électricité, eau,...) pour des habitations secondaires et les assurances qui ne voudront pas assurer de l'immobilier dans le coin, c'est peine perdue. Au mieux on aura un parking de départ de randonnée. 
Pour reprendre le titre de l'article, "veux t'on la fin du tourisme?" Non. Mais qui a les moyens d'en assurer la continuité? Personne

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C'est pas qu'on veut abandonner le coin, ne plus y venir, et encore moins abandonner les gardien·nes, mais c'est clair que ça ne pourra pas être comme avant. Un lieu à répenser, à réimaginer, mais ça passera forcément par des sacrifices, ça ne pourra pas être aussi accessible qu'avant malheureusement...