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Un diplôme de Guide au Rabais?
Proposé par Nicom le 03.02.24 à 11:07 :: www.ledauphine.com :: 2142 vus :: 10 commentaires :: Presse, télé et Web
Il faut être abonné pour lire en intégralité mais quand on lit "manque d’expérience des candidats évalués ces dernières années." ça fait un peu peur? Pourquoi s'adapter aux candidats pas assez expérimentés? Ce n'est pas aux candidats de pratiquer pour ce perfectionner et emmener avec le plus de "sureté" possible les clients? »Commentaires
Le titre de cette actu est erronée car au contraire la liste de courses a été renforcée pour 2025, rendant plus difficile l'accès aux épreuves de la formation de guide. Les infos et explications sont dispos ici : www.ensa.sports.gouv.fr/fr/formation/diplome-etat-guide-haute-montagne/cursus-formation
Merci pour lien, ce qui est assez incroyable c'est de ce presenter sans avoir le niveau apparemment et on sait que le niveau est élevé, comme si un gars qui a le BEP se présente au concours de médecine... Mais bon du coup c'est rassurant.
Oui, enfin, ce n'est pas totalement nouveau. Quand j'étais au proba de l'alpi début 1990's, j'entendais des gars qui venait tout juste de boucler la liste de courses qu'ils avaient mise dans leur dossier de candidature (voire pensaient la boucler avant les stages en croisant les doigts pour ne pas tomber dessus à l'entretien…). ^^
Oui c'est étonnant j'aurais plutôt eu tendance à croire que le niveau des candidats augmentait au fur et à mesure des années que l'inverse, déjà au vu du nombre de pratiquants et de l'évolution des techniques.
Il y a 10-15 ans c’était le contraire. Trop difficile, trop dangereux, trop de décès lors de la préparation à l’aspi…
Je vais passer pour un boomer mais l’époque où on devait passer par le stade accompagnateur moyenne montagne permettait dès profil avec une plus longue et profonde culture montagne Pas que des techniciens
le cursus avait été modifié car l'âge moyen des candidats(es) était jugé trop élevé. En baissant les exigences de la liste de course, ça ouvrait le cursus à des "plus jeunes" qui s'aguerrisaient avec une formation plus longue. Manifestement ça n'a pas été concluant.
Bof, c'est une généralité pas très constructive, je trouve. Et par ailleurs, je ne vois pas de corrélation entre le niveau de difficulté (réelle ou affichée) de la liste de courses et la capacité à être un bon professionnel (sécurité et plaisir de la cordée, accompagnement pour la progression vers l'autonomie en montagne, etc.). Et j'ai plutôt l'impression que l'ENSA progresse sur ces points-là dans la formation dispensée.