
-6 vote
Économie. Domaines skiables fermés à Noël : « Les pistes de ski ne sont pas des lieux propices aux contaminations »
Proposé par Philippe le 27.11.20 à 08:08 :: www.ledauphine.com :: 771 vus :: 114 clics :: 5 commentaires :: Ski alpin et ski de fond
Commentaires
C'est sûr que l'expérience de mars dernier a montré que "les pistes de ski ne sont pas des lieux propices aux contaminations". Chaque secteur impacté a son lobby qui proclame la même chose. A croire que les gens se contaminent chez eux (et que nos édiles sont tous des idiots profonds).
L'avantage c'est que, avec le réchauffaument climatique, cette mesure contribuera à nourrir la réflexion (et pourquoi pas l'action) au sujet de la dépendance au ski (et plus généralement au milieu) de l'économie alpine.
Le problème apparemment n'est pas la contamination mais les accidents qui peuvent se produire et se retrouver à l'hosto. POur la contamination je pense qu'elle est bien pire à partir d'aujourd'hui dans les magasins que dans une queue de remontée mécanique.
L'argument de l'accident de ski qui vient surcharger l’hôpital me parait quand même questionnable: Question soin intensif, il est extrêmement rare qu'un accident de sport d'extérieur implique une prise en charge en soin intensif.
Si on prend l'exemple de la Suisse, les stations sont ouvertes (la ou il y a de la neige...). Il n'y a pas eu de confinement (malgré une circulation du virus bien plus élevé qu'en France) et tous les sports et activités de plein air ont pu jusqu'ici être pratiquées sans interdictions, cet Automne et au Printemps derniers.
Les hélvètes sont de grands adeptes d'activités de pleine nature (rando, ski, ski de rando, escalade, parapente, VTT, etc etc...) et je n'ai jamais vu autant de monde à vtt (sport considéré à risque) que lors du semi confinement du Printemps.
Malgré la pratique libre de ces "activités accidentogènes" et une circulation record du virus, de problème de saturation des hôpitaux ayant pour cause ce type d'accident ne se pose pas et ne s'est pas posé... Les système hospitaliers suisses et français sont assez comparables il me semble. D'ou mon interrogation légitimes sur les restrictions françaises sous couvert de cet argument accidentel...
Les lits d'urgence dans les Alpes suisses beaucoup moins occupés qu'en Savoie
Le problème n'est bien sûr pas "sur les pistes". Il est là où il y a de la promiscuité sans masque. Probablement dans les queues (mais il y a des cache-cous/masques homologués entre autre chez "ledrapo"), également dans les télécabines, mais surtout dans les resto et lors des soirées.
