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Accueil > Actu > Nature et Ecologie > Face au manque de neige, le délire technique atteint des sommets

Face au manque de neige, le délire technique atteint des sommets - Nature et Ecologie


-2 vote

Face au manque de neige, le délire technique atteint des sommets

Proposé par axar le 25.02.20 à 14:58 :: reporterre.net :: 5872 vus :: 1904 clics :: 65 commentaires :: Nature et Ecologie

Sur les pentes du Revard (Savoie), la neige manque et les jours du ski de piste sont comptés. Selon l’auteur de cette tribune, accompagnateur en montagne, « le modèle économique du tout-ski est clairement à l’agonie ». Plutôt que de lancer une réflexion collective et « enthousiasmante » sur l’avenir, c’est le déni qui prime. »

Commentaires

B
bens, le 25.02.20 17:36

Un point de vue qui me semble nettement plus réaliste que je jusqu'au-boutisme du blog "Oui à l'hélico"....

La montagne sans neige nourrira moins de monde le celle de l' "or blanc", certains y laisseront leur chemise et devront trouver d'autres débouchés mais il y aura aussi des opportunités comme il y en a déjà pour ceux qui développent le tourisme montagnard estival.

Invité, le 25.02.20 18:38

Des générations dont la mienne n'ont jamais été limité par la nature. Les espaces, les ressources ont semblé pendant plus d'un siècle d'industrialisation infinis. Certains n'ont toujours pas pris conscience de la réalité d'un monde fini ( dans le sens d'être limité).

Invité, le 25.02.20 19:25

En partie d'accord avec l'argument qui dit "la montagne devient un parc d attraction générant des profits au lieu de l'intérêt collectif". Et pourtant cette mane financière c'est du collectif pour la sécu et la protection sociale. Dont tout un chacun en bénéficiera à un ou un autre de moment de sa vie. Et com d'habitude sur ce style d'article aucune proposition si ce n'est reflechir ensemble. Un air de déjà vu. Pour l'hélicoptère ça commence à friser le ridicule mais ça permet à certains de se doner bonne conscience.

B
bens, le 25.02.20 22:21

> cette mane financière c'est du collectif pour la sécu et la protection sociale.

Manne financière les petites stations surendettées qui réclament plus de canons et d'autres moyens de plus en plus coûteux de maintenir à tout prix des pistes de ski alors que c'est, de façon certaine, voué à l'échec à terme ???

L'idée c'est justement d'arrêter de dilapider de l'argent public dans des investissements non viables pour l'investir sur du durable.

Invité, le 25.02.20 23:33

Bens. J'ai habité AîX les Bains. Je connais le Revard. De bons souvenirs. La lgo et aussi un record de neige 2012 2013. Mais tu ne propose rien de concret ! Pour linvestissement durable
E

C
cmanu, le 26.02.20 09:00

ça fait des années, mettons 20 ans, que j'entends dire que le tout ski c'est fini, qu'il faut faire autre chose. ça fait environ 20 ans que j'attends de voir des propositions concrètes et réalistes pour sortir de ce système.

N
nenessed, le 26.02.20 10:21

Chaque commune chaque région défend ses propres intérêts jusque la rien d'anormal , la où ça devient plus délicat c'est justement le manque de concertation entre entre communes les régions et l'état !
Pour voter des budgets encore faut-il avoir des projets qui soient réalisables , rentables , durables et avoir une trésorerie en conséquence !
Sans oublier les priorités qui ne sont pas forcément celles de loisirs !

B
Bboy_, le 26.02.20 10:35

@cmanu @Phil: en somme, le système atteint ses limites, surtout ne changeons rien.
Le climat va mettre tout le monde d'accord. Quand il fera 10°, cela ne servira plus à rien d'héliporter de la neige.
Ca me fait penser à l'acharnement de ceux qui luttaient pour conserver les mines de charbon; et qui ont loupé le tournant tertiaire en se focalisant sur le maintien de l'emploi à court terme. Ca a créé une catastrophe écologique, budgétaire et in fine sociale bien pire que si on avait osé voir le problème à temps.

Invité, le 26.02.20 11:04

Dans quelques années, on va pouvoir s’acheter une résidence secondaire pour pas grand chose en moyenne montagne.
Sympa.

D
davidg, le 26.02.20 11:37

@toy

avec piscine a 30 minutes de Grenoble

Joecook, le 26.02.20 12:31

Cette photo mérite un cacéquoi

C
CollantsPipette, le 26.02.20 13:47

Col de l'Arzelier ?

J
jjbibi, le 26.02.20 14:10

Cette photo mérite un cacéquoi

Y a encore pire dans le genre ...

Joecook, le 26.02.20 14:22

Bien joué CollantsPipette. A toi la main, mets nous pire dans le genre

D
davidg, le 26.02.20 15:20

Les vainqueurs montaient la garde sur un empire de rats...

C
cmanu, le 26.02.20 17:36

Bboy : où a tu lu que j'ai dit ne changeons rien? vu que tu as l'air plus intelligent que tout le monde, quelles sont tes propositions ?

P
Pilator, le 26.02.20 21:41

"Il serait tellement plus enthousiasmant de réfléchir collectivement à un autre avenir" : le discours typique du climatobéat en mal de collectivisme, tapant des mains autour d'un feu de camp en jouant de l'harmonica...

B
Bboy_, le 27.02.20 11:27

@ cmanu: arrêter les investissements dans le ski de piste (et l'hébergement touristique) en moyenne montagne. Et remettre en pristin état les domaines de stations ayant fermé. Distendre le lien entre économie locale et tourisme (sachant que les alternatives au ski ne devraient pas générer de revenus similaires) et même entre économie locale et cadre géographique local. En gros dé-spécialiser l'économie montagnarde (ce qui est possible dans un secteur tertiaire désormais largement dématérialisé et décentralisé), avec pour effet indirect de restaurer le biotope.

L
Legazier, le 27.02.20 14:24

En gros, les habitants de la montagne devront tous être fonctionnaires?
Ski: interdit
élevage: interdit
exploitation forestière: interdit
On pourrait être d'accord sur un diagnoctic: le démontage des remontées mécaniques de basse altitude.

C
cmanu, le 27.02.20 14:57

Bboy je n'ai pas demandé comment ne plus faire ce que l'on fait, j' ai demandé des idées pour faire vivre les gens qui habitent en montagne. le système actuel n'est peut être pas le bon mais on fait quoi? on va tous habiter en ville et pointé au chomage?

B
Bboy_, le 27.02.20 15:45

@Legazier@cmanu: vous tirez des conclusions que je ne formule pas et inversement.
J'écris en substance qu'il n'y a pas de fatalité, parce qu'on habite en montagne, à avoir un emploi lié à son cadre topographique. De nombreuses activités du secteur tertiaire peuvent être exercées depuis la montagne. Ceci dit si la créativité et l'esprit d'entreprise vous manquent (tandis que les activités montagnardes traditionnelles ne sont plus rentables), alors oui, une des options est de déménager (pas spécialement pour devenir chômeur en ville: on peut faire autre chose en plaine qu'être chômeur; et si c'est pour être chômeur, je dirais même autant rester à la montagne pour en profiter). La société a très largement abandonné l'activité agricole et même industrielle. La montagne est restée "dépendante du sol" via une monospécialisation touristique. A fortiori si le secteur touristique n'est plus (autant) porteur à certains endroits pour cause de changement climatique, il est temps de faire sa révolution tertiaire et de s'ouvrir à toute une panoplie de métiers qui existent indépendamment de l'environnement. L'exploitation forestière, c'est mal barré avec la concurrence internationale sur les matières premières + les difficultés d'exploitation liées au relief; le pastoralisme, ça ne survit que grâce à la subsidiation massive de la politique agricole commune. Le ski, ça ne marche qu'avec de la neige. La rando et autres sports de plein air, c'est très bien mais ça ne suffit pas au développement économique d'une région (notamment parce que contrairement au ski, cela requiert un effort physique que ne veut voire ne sait pas faire une masse suffisamment critique). Ingénieur en ceci, consultant en cela, développeur de produits, par contre, ça n'est ni montagno-dépendant ni montagno-exclu. Ca demande juste de repenser l'économie alpine et d'intégrer l'idée qu'il n'y a pas de fatalité en montagne à réduire son horizon professionnel à devoir choisir entre devenir bûcheron, berger, aubergiste, détaillant d'articles de sport, moniteur de ski, guide ou quelques autres métiers liés au milieu. Ca se pratique du reste dans certaines parties des Alpes, notamment en certaines parties de Suisse, d'Italie ou d'Autriche.

J
JMC63, le 27.02.20 16:55

"Ingénieur en ceci, consultant en cela, développeur de produits, par contre, ça n'est ni montagno-dépendant ni montagno-exclu"

Ce sont certes de bons exemples, mais à la portée de combien de locaux ? Et cela demande aussi de bonnes infrastructures télécom qui n'existent pas dans les vallées isolées.

Invité, le 27.02.20 17:42

Faudra m'expliquer comment l'ingénieur ceci, le consultant cela le développeur de Produit vont trouver du taf en montagne
Ces activités ne sont pas hors sols
Tu ne sembles pas maîtriser le sujet pour proposer ce genre de chose

J
JMC63, le 27.02.20 18:16

Et je me demandais quelle est votre légitimité pour prétendre donner les leçons telles que "Distendre le lien entre économie locale et tourisme" et faire preuve d'un tel mépris pour les habitants "Ceci dit si la créativité et l'esprit d'entreprise vous manquent" ?
Fonctionnaire, consultant pour une ONG ?

L
Legazier, le 27.02.20 18:20

BBoy, d'abord j'admire tes convictions (bien ancrées?) et ton enthousiasme.
Tu évoques l"esprit d'entreprise", j'espère donc que tu sais de quoi tu parles et que tu es toi-même un indépendant.
En France, il y a aujourd'hui 8 millions de personnes au chômage ou qui travaillent peu.
8 millions de gens sans "esprit d'entreprise"?
Les zones de montagne ont déjà bien sûr leurs emplois tertiaires. Mais ce qui fait vivre ces emplois tertiaires, c'est surtout la montagne.
Exemple: Chamonix.
Les activités agricoles, l'industrie (et tout le reste en fait ) souffrent en France de trop de charges, trop de normes et trop d'impôts. Si tu es indépendant, tu sais de quoi je parle.
Supprimer les stations de skis, l'élevage, l'exploitation forestière, les industries des vallées fait des chômeurs de plus à la charge de la communauté: encore plus de charges et d'impôts...Bien sûr, les plus malins, les plus travailleurs s'en sortiront. Ce ne sont pas eux pour lesquels il faut s'inquiéter.

J
jeanpaulpeyrot, le 27.02.20 20:04

@bboy: beau discours plein de morgue pour les habitants des montagne, enfilant perles et contrevérités dans un charabia technocratique digne d'un humoriste forçant la caricature. Quelle absence de connaissance de la sociologie des vallées. Que de clichés. Le modèle économique prôné avec cette arrogance de comptoir en fin d'apero est celui qui a fait coloniser certaines vallées du chablais par les anglais.

C
cmanu, le 27.02.20 20:28

selon Bboy il suffit de traverser la vallée pour trouver du travail, c'est un plus gros effort que de traverser la rue et comme les montagnard sont des fainéant il ne font aucun efforts. macron sort de ce corps!

Invité, le 27.02.20 20:42

Bboy ne comprend propablement pas ses propos
Il veut une révolution tertiaire en montagne
Mais le ski avec un moniteur, l'alpinisme avec un guide et le tourisme dans son ensemble est du tertiaire cas une activité de service

B
Bboy_, le 28.02.20 10:12

@Jiipii: au plaisir de lire vos contre-arguments de fond (des quolibets ad hominem c'est facile, mais ça ne fait pas avancer le débat).
@cmanu: idem; au lieu de répondre sur le fond, on tente de déformer le propos. Je ne vois pas où j'ai écrit qu'il serait facile de trouver du travail ou que les montagnards étaient paresseux. Je dis qu'il n'y a pas de fatalité à limiter l'économie en montagne à l'exploitation économique de la montagne. Dans l'économie post-industrielle, globalisée et dématérialisée, la localisation n'est plus un facteur aussi déterminant.
@Toy (qui lui au moins formule un argument): certes, mais disons du tertiaire non lié au sol (c.q. à la topographie locale) et non dépendant du climat - comme l'est l'agriculture. En gros du tertiaire non montagno-dépendant.

B
Bboy_, le 28.02.20 10:26

@ Legazier: oui, je suis indépendant. Et il ne faut pas être plus malin pour être par ex. graphiste de sites web (ce qui peut parfaitement se faire en montagne) que pour être skiman. Je ne vois pas pourquoi il y aurait davantage de chômeurs dans le modèle que je défends. Au contraire: il s'agit de réorienter l'emploi sur ce qui marche aujourd'hui plutôt que maintenir par tradition des activités dont certaines sont économiquement en phase terminale (exploitaiton forestière, pastoralisme, ski à altitude insuffisante). Le maintien à court terme d'emplois peu qualifiés, c'est le discours qu'on tenait pour ne pas fermer les mines de charbon (et qui a été à long terme le meilleur allié du chômage et des taxes pour le financer). Aujourd'hui, l'Europe bâtit sa stratégie économique e.a. sur le développement des (services liés aux) énergies renouvelables.

N
Nemo, le 28.02.20 11:00

Il y a bcp de monde qui veut vivre à la campagne dont bcp de jeunes. Il faut le permettre. Des pistes :
- l'arrivée de la fibre est capital pour permettre l'installation de personnes dont l'activité dépend du numérique
- il est possible pour l'agriculture de montagne de tirer son épingle du jeu , même face au RC, à condition de jouer la qualité (les zones de montagnes qui ont su mettre en place des sigles de qualité nous le démontre depuis longtemps)
- les artisans et les PME peuvent encore se développer dans le monde rural surtout si l'administration leur fout la paix et que l'Etat baisse ses taxes sur ceux qui entreprennent. Je tiens le pari de la relocalisation des économies dans les 30 prochaines années. Le monde économique est en train de se rendre compte de la fragilité du système actuel (vive le coronavirus !)
- Le tourisme de montagne n'est pas condamné , bien au contraire. Mais comme pour l'agriculture il devra être défini autrement que par les usines à touristes qui dominent aujourd'hui
- les communes ont un rôle capital à jouer pour rendre leurs territoires attractifs. Encore faut-il qu'elle servent l'intérêt général plutôt que les intérêts privés des propriétaires fonciers
Il existe de nombreux exemples d'un autre développement rural en France et en Europe (ex Vorarlberg en Autriche) encore faut-il accepter de les voir
Les "climatobéats en mal de collectivisme, tapant des mains autour d'un feu de camp en jouant de l'harmonica" démontrent qu'il y a des solutions puisqu'ils ne savent pas que c'est impossible.

P
PhR05, le 28.02.20 11:54

je plussoie ...
pour ce qui serait de la fin l'exploitation de la forêt, la filière bois a en France accumulé des handicaps, des abandons, mais si une politique de mise à niveau est en cours, cela concerne tous les acteurs de la filière, et ça prendra du temps ... cependant il est utile de regarder nos voisins alpins notamment concernant de nouveaux produits bois construction comme le CLT qui se développe partout dans le monde comme alternative au béton ( fin du sable facile, CO2 record) ex KLH en Styrie, inventeur du produit il ya déjà 20 ans, petite entreprise de charpente traditionnelle devenu un major du secteur, mais aussi en Espagne, en Haut Adige, en Forêt noire, en Tchéquie, en Slovénie des producteurs de CLT prospèrent.
Quant à l'abandon de l'agriculture de montagne pour manque de compétitivité, Dieu merci c'est plutôt l'évolution contraire qui est en route !

B
Bboy_, le 28.02.20 13:29

"il est possible pour l'agriculture de montagne de tirer son épingle du jeu , même face au RC, à condition de jouer la qualité (les zones de montagnes qui ont su mettre en place des sigles de qualité nous le démontre depuis longtemps)";
"Quant à l'abandon de l'agriculture de montagne pour manque de compétitivité, Dieu merci c'est plutôt l'évolution contraire qui est en route".

J'aimerais y croire mais c'est un "succès" de façade. Cela ne tient que par les subsides de la politique agricole commune, qui sont renforcés en montagne en tant que "zone défavorisée" pour l'agriculture.
www.supagro.fr/capeye/la-pac-2015-2020-en-zone-de-montagne/
fr.wikipedia.org/wiki/Politique_agricole_commune#Budget_de_la_PAC_(en_millions_d'€)

N
Nemo, le 28.02.20 14:04

@ Bboy ce que tu dis est vrai seulement pour l'élevage ruminant et n'est pas une exclusivité montagnarde. Cela vaut pour tout l'élevage ruminant européen (valable aussi en céréales et protéagineux). Cela pose juste la question du vrai prix des aliments. Les producteurs de fruits et légumes, de PAM, de porcs et volailles sont très peu aidés (c'est la loi du marché qui marche). Il s'agit d'un choix politique (en discussion à l'heure actuelle).
Ce que l'on constate aujourd'hui , c'est que les paysans qui font le choix de la qualité et de la maitrise de leur commercialisation vivent bien . Un exemple : "Le Montagnard" dans les Hautes Alpes. Un groupement de producteurs de porcs qui produit transforme et commercialise leur charcuterie (et garde en vie l'abattoir de Gap). Un vrai succès, avec de gros désavantages géographiques / aux usines à cochons bretonnes ou danoises, dans un marché hyper compétitif et dans un département qui n'a jamais su développer une politique de qualité pour son agriculture. Probablement une bande de "climatobéats en mal de collectivisme, tapant des mains autour d'un feu de camp en jouant de l'harmonica".

L
Legazier, le 28.02.20 15:59

C'est beau, mais c'est surtout de l'utopie.
Tout le monde n'est pas capable d'initiative et même de travailler.
Ce que tu proposes ne se fait pas en plaine pour nos inactifs et peu actifs.
Et dans cette situation, ce sont les plus faibles qui trinquent.

C
cmanu, le 28.02.20 17:40

pour le moment je ne lis que des propositions de niches. la SATA à l'alpes c'est environs 500 salariés, si la station ferme ils se reconvertissent les 500 en infographiste? sa va faire du chômage en plaine.si on avait besoin de plein d'infographistes ou autres on aurait peut être pas 3 millions de chômeurs.

la suppression ou l'allègement des taxes? ca vous dérange d'avoir la sécu, les hôpitaux, des routes entretenues qui vous permettent de vite aller faire une sortie avant taf? juste la réduction des taxes c'est refiler la dette à nos enfants en plus d'une planète pourrie, on leur refile quoi d'autre comme merde? idée, des retraite payé à crédit qu'il rembourseront en bossant jusqu'à 80 ans. je précise que je ne cautionne pas nécessairement la réforme des retraite.

B
bens, le 28.02.20 18:14

- pour l'instant on parle des petites stations de moyenne altitude, je ne pense pas que les remontées du Revard aient 500 salariés si ? Et puis une part des salariés sont saisonniers et n'habitent pas forcément là à l'année ?

- dans ma région, les reconversions industrielles (charbon, acier, textile) ça a été des centaines de milliers de postes supprimés. Ca s'est fait dans la douleur avec beaucoup de gaspillage d'argent public pour essayer de faire durer des trucs que tout le monde savait non viable.
Ca aurait peut-être été plus efficace de consacrer plus vite cet argent à accompagner la reconversion (ce qui a finit par se faire, mais à retardement)

- dans ces trucs là il faut faire feu de tout bois, le tourisme hors ski a probablement encore du potentiel, de même que l'agriculture locale de qualité.

- sinon les solutions pour garder à terme l'activité ski en dessous de 1500m c'est quoi ? Des dômes dans toutes les petites stations ?

Invité, le 29.02.20 06:08

Après avoir raconté des bêtises sur les ingénieurs/consultant/développeur produit ceci et cela, des âneries sur le tertiaire. Bboy sort l'histoire du Web désigner et autres info graphistes
Manifestement, il ne doit vraiment pas connaître grand chose au monde économique pour croire qu'on peut démarrer ce genre d'activité au fond de la Maurienne et employer massivement des personnes dans des zones reculées avec ce genre de chose

Bien évidemment, la personne qui a déjà son activité, une bonne clientèle et un bon carnet d'adresse, pourra s'eloigner des grands centres urbains et économique, tout en acceptant d'y revenir régulièrement pour rencontrer ses clients
Mais on veut démarrer son activité, il faut être au contact des clients et à proximité cad dans les centres économiques, sous entendu pas au fond d'une vallée reculée

C
cmanu, le 29.02.20 08:29

je peux me tromper mais à mon avis une particularité des gens qui bossent en station coté remonté mécanique, pisteur, dameur, etc, sont des gens qui cherche un travail à l'extérieur, alors leur dire d'aller s'enfermer dans un bureau ...peut être après 50 ans.

d'autre part je n'ai jamais rencontré de perchman qui réalisait un rève de gosse, principalement des gens qui avaient un problème d'emploi et ou pas un gros niveau d'étude parce que les études c'étaient pas leur truc.

Invité, le 29.02.20 10:09

On peut également ajouter que les quelques places d'ingénieur, consultant, développeur produit, Web graphiste, des vallées reculées sont déjà prises
On n'a pas attendu Bboy pour se rendre compte que perchman n'est tout de même pas le job de rêve et encore moins d'avenir
Normalement, on a tous bien compris qu'un job d'ingénieur à 100 k€ ou de consultant à son compte facturant 1000€ par jour est plus rentable que perchman 2 mois dans l'année
Mais bon, encore heureux que Bboy nous explique comment gagner notre vie
Il doit probablement travailler chez Paul (emploi) et partager ses judicieux conseils avec plusieurs millions de chômeur

N
Nemo, le 29.02.20 10:50

Bizarre comment certains sont systématiquement hargneux. Il transforment leur aigreur en mode de pensée et crachent sur tout ce qui bouge.

L
Legazier, le 29.02.20 15:24

cmanu:
58% de notre PIB passent dans les dépenses publiques. Seulement 4% dans le régalien.
A comparer avec les autres pays qui sont dans le plein emploi.
Il y a là une mine d'économie.

P
PhR05, le 29.02.20 16:03

à Bboy :"Cela ne tient que par les subsides de la politique agricole commune, qui sont renforcés en montagne en tant que "zone défavorisée" pour l'agriculture". la PAC , et la zone handicap montagne ça existe depuis plus de 50 ans, c'est une politique européenne de cohérence et de solidarité pour le maintien des acteurs agricoles en montagne, et la reconnaissance de l'importance de leur société et de leurs bienfaits après l'exode rural du début du XX, jusqu'à 1960 dans le 05 (mise en eau de la retenue de Serre-Ponçon). N'y voir qu'une une allocation des "fenaisons et fromages du cœur" c'est n'avoir aucune notion de géographie, d'écologie, et d'histoire des hauts pays alpins notamment !

C
cmanu, le 29.02.20 17:36

legazier
tu mets quoi dans le régalien pour arriver à 4 %, ça me semble faible.

la privatisation n'est pas forcément signe d'économie, des règles moins absurdes pour le fonctionnement du public pourraient arranger les choses. il faut aussi savoir ce que l'on compare, juste les chiffres des prélèvements obligatoires sans regarder ce qu'ils couvrent amène à de fausses conclusions.

L
Legazier, le 29.02.20 18:21

Tu retrouveras facilement ces chiffres. C'est honteusement faible!
Régalien: police, armée, justice, diplomatie (=seul domaine régalien dans lequel on pourrait faire des économies).
Et il ne s'agit pas forcément de privatiser. La Cour des Comptes donnent bien assez de pistes...

C
cmanu, le 01.03.20 04:41

j'ai cherché vite fait, l'ifrap donne 4 %, le sénat 18% en 1997 ( www.senat.fr/rap/l96-086-1-1/l96-086-1-131.html ) mais les pourcentage n'ont pas du beaucoup changer. j'ai lu que certains veulent faire baisser les prélèvements en concentrant les moyens sur les fonctions régalienne et en baissant les crédits des autres ministères ou en privatisant. cela veut dire moins de moyens pour l'éducation, moins de moyen pour les infrastructures alors que le dernier rapport sur l'état des routes parle de pont qui vont s'écrouler. bel avenir!

L
Legazier, le 02.03.20 12:54

Les pourcentages ont beaucoup changé depuis 1997. Je comprendsq que cela te choque. C'est choquant.
Et laisse l'éducation nationale ou les routes, ou les hôpitaux...
La Cour des Comptes et l'IFRAP regorgent de mines d'économies.

Invité, le 02.03.20 15:12

Je fais l'ingénieur en gagnant ma vie dans la moyenne (100 000 €/an).
Je suis étonné de lire qu'il y aurait de multiples boulots d'ingénieur en montagne. J'ai toujours voulu m'installer en montagne mais le taf payé correctement m'a toujours semblé rare. Les opportunités de carrières sont rarement au fond des vallées.

B
Bboy_, le 03.03.20 10:30

@ Legazier, @ Toy: vous entretenez l'image d'un montagnard qui serait génétiquement moins apte à travailler ("Tout le monde n'est pas capable d'initiative et même de travailler"). Certes, et alors? Est-ce le cas davantage en montagne qu'en plaine? Chacun ne doit pas prendre l'initiative; certains peuvent travailler en tant qu'employé pour participer à la mise en oeuvre de l'initiative d'autrui. D'autres peuvent effectivement être au chômage ou pensionnés. Toy se focalise sur l'exemple de webdesigner, mais cela pourrait être n'importe quel autre. Aggrégateur de capacité d'équilibre, par exemple. Ou organisateur d'achats groupés. Ou conseiller juridique. Ou comptable. Ou conseiller fiscal. Activités commerciales qui peuvent s'exercer sans grande différence du fond de la Pampa, à Paris ou à Bonneval-sur-Arc, pourvu que l'on dispose d'une connexion. La croyance que ce serait impossible en fond de Maurienne est bien le problème: certains analysent encore le marché du travail avec une grille de lecture qui date du XXème siècle. De nos jours, de larges pans de notre économie nécessitent très peu voire quasi aucun contact physique avec le client. La dématérialisation rend la localisation beaucoup moins pertinente.

PS: sans vouloir répondre aux invectives stériles de Toy, des mentalités (négativistes) pareilles me semblent constituer une partie du problème.

B
Bboy_, le 03.03.20 10:41

@Ingénieur: je n'ai pas dit qu'il y a de multiples offres d'emplois d'ingénieur en montagne, mais que c'est un ensemble de métiers (parmi de nombreux autres) qui pourrait s'y développer, si on acceptait de remettre en cause la "spécialisation paysagère" dans laquelle est actuellement enfermée l'économie de montagne (avec pour principale victime la montagne elle-même).

Invité, le 03.03.20 13:54

S'il n'y a pas d'offres d'emplois comment pourrait on développer des métiers ?
Manifestement, tu ne connais rien au métier d'ingénieurais tu en parles.

B
Bboy_, le 03.03.20 18:08

@ Ingénieur. Merci pour les compliments. Je travaille quotidiennement avec des ingénieurs. Y compris certains (beaucoup même) qui n'attendent pas qu'on leur tende une offre d'emploi sur un plateau. J'en connais de nombreux qui ont même planté volontairement une situation confortable dans une grande boîte pour développer leur idée en freelance.
Avec un dynamisme pareil, on n'est pas sorti d'affaire ;-)
("S'il n'y a pas d'offres d'emplois comment pourrait on développer des métiers ?").

Invité, le 04.03.20 09:14

L'art de parler pour rien dire. L'art de brasser du vent.

B
Bboy_, le 04.03.20 13:15

@Ingenieur: Dites-nous quelque chose.
C'est quoi votre solution? Faire venir de la neige par hélico pour entretenir les jobs de perchman?
Ca brasse aussi de l'air mais s'il est à 12°, ça risque de ne pas faire long feu.

Invité, le 04.03.20 14:09

Je n'ai pas la solution et personne ne l'a. Mais, il est certain qu'elle ne viendra de donneur de leçon dans ton genre.

B
Bboy_, le 05.03.20 12:23

@Ingenieur: je donne du travail direct à 4 personnes (dont une peu qualifiée) dans un segment innovant et durable, au sein d'une niche créée de toutes pièces, en indépendant.

En 20 ans de carrière, j'ai pu constater l'évolution considérable du marché. Il est désormais très rare de rencontrer un client - l'immense majorité se fait de façon dématérialisée, même le BD et pitching - tandis que mes collaborateurs travaillent à distance (notamment depuis leur domicile, parfois très décentralisé) quand ils le souhaitent. BTW je fais du ski de rando avec un ingénieur qui travaille (comme moi) lorsque c'est nécessaire depuis le "camp de base" montagnard où nous nous trouvons.

En gros la localisation de l'activité (et donc les contraintes topographiques qui y sont liées) a grandement perdu de son importance. Ca n'est certes pas la réalité de tous les métiers, mais cela offre une piste de reconversion bien plus crédible que de lutter contre l'évolution climatique et économique, en s'acharnant à investir dans des activités vouées (au mieux) à devenir beaucoup plus modestes qu'elles ne l'étaient depuis 1970.

Mais c'est sûr que si on attend que la solution tombe d'en haut (où?, qui?), personne ne l'aura.

Invité, le 05.03.20 13:40

Que de blabla pour ne rien dire avec des mots ronflants dans le vide.
Pour ma part, je donne du boulot à 10 personnes.
La localisation de l'activité dépend bien souvent de la localisation des clients. Les clients sont essentiellement dans les centres économiques et donc à proximité des agglomérations, ou du moins d'axes de communications (route, gare, aéroport...)
Mais tu as le droit de continuer de parler de ce que tu ne connais pas : ingénieur ceci, consultant cela....

B
Bboy_, le 05.03.20 17:05

Ingénieur: merci de m'accorder le droit de continuer à parler et de décider de ce que je connais. "Bien souvent": tout est là-dedans. Tout dépend de quel type d'activité. Une activité dématérialisée n'a pas besoin d'être effectuée en agglomération ou près de voies de communication. Elle ne doit pas davantage être située près de ses clients. Donc il est possible d'y investir quel que soit l'environnement. Un exemple de plus: les call centers (certains sont (dé)localisés en Inde) ou helpdesks informatiques (idem).
Vous avez quoi à rétorquer sur le fond?
Facile de qualifier de blabla mais la seule chose que vous avez amené au débat, à part des attaques personnelles, c'est "je n'ai pas la solution et personne ne l'a".

Invité, le 05.03.20 18:22

Mais c'est quoi le rapport entre le boulot d'un ingénieur ceci ou d'un consultant cela avec l'emploi low cost des call center?
Si tu étais réellement un indépendant, tu saurais qu'une des clé d'une activité reste de très très loin le client. En conséquence, il faut toujours aller au contact du client pour faire la différence, à fortiori pour un consultant.
De toutes façon, s'il n'y a pas besoin du terrain et du contact avec le client pour faire la différence et apporter une valeur ajoutée pourquoi ces emploies iraient au fond des vallées françaises alors qu'il y aura toujours une personne compétente pour faire le job à l'autre bout de la planète pour 10 fois moins chers.

Invité, le 05.03.20 19:34

La clientèle de Savoie Grand Revard est avant tout locale. Les jours de ski de piste sont comptés. Ce n'est pas l'activité principale du domaine.... mais le ski de fond avec ses 160 km de pistes. Alors que le ski de piste a été quasiment à l'arrêt il était possible de faire du ski de fond. Il faut bien se dire que les gens (hors les locaux) viennent en hiver pour la neige et même s'ils ne font ni ski ni activités mais en tant que contemplatifs (ce n'est pas pejoratif). Ils y viennent en famille avec enfants qui s'amusent en luge aussi. Ce qui était possible cet hiver. Savoie Grand Revard c'est aussi les raquettes accessibles à presque tous (faible dénivelé). Savoie Grand Revard ce n'est vraiment pas le tout ski comme écrit dans cette tribune. La proximité du lac est un atout en cas de manque de neige. Allez l'auteur de cet article veut se lancer dans une partouze cérébrale avec enthousiasme. Il veut faire le buzz?? Les théories sont toujours très belles. Yaka. Il y a un grand contributeur sur le topic. Admirables écrits. Belles paroles. "Surtout ne changeons rien". Il le dit à presque chaque fois aussi sur le forum. La seule chose qu'il a changé, c'est son pseudo. N'est ce pas Bobo? (Un scientifique d'entreprise). Ce qui est regrettable c'est l'appropriation de certains sujets pour en faire une propagande personnelle.

B
Bboy_, le 09.03.20 10:29

@ Ingénieur: je suis consultant indépendant depuis 20 ans et classé dans le top 10 européen de mon secteur (ça vaut ce que ça vaut, mais c'est fait par des organismes externes qui se veulent impartiaux). Le tout sans passer mon temps à aller à la rencontre du client. Je dis pas cela pour me vanter mais ça me fait rire des propos du genre "si tu étais indépendant" ou "tu n'y connais rien aux ingénieurs", etc. Faut changer ses modèles de pensée. Le XXème siècle c'est terminé. A analyser la situation actuelle avec la réalité économique d'il y a 20 ans, c'est sûr que ça va pas aller.

PS: je remarque que mon pseudo est usurpé par un troll sur un autre fil ("Pierra Menta"). J'ose espérer qu'il n'y a pas de cause à effets avec les divergences d'opinion exprimées sur ce fil-ci.

Invité, le 09.03.20 21:56

Bboy. Troll ou troll toi même? Tu es tellement ridicule qu'il n'est plus nécessaire de venir ici ou te lire. ( tu ne contre argumente pas sur dit plus haut. C'est tout dire.)

Invité, le 09.03.20 22:22

Alors que l'article parle que du ski alpin... la @savoyarde a bien eu lieu. Le domaine fond à conu cet hiver + 70 % de fréquentation... le déni ? Ça fait 10 ans au moins les memes paroles des verts. 10 ans et aucun projet qui tient la route.

Invité, le 10.03.20 05:33

On tient le champion. Un consultant dans le top 10 Européen depuis 20 ans sans voir ses clients.
Sans déconner, tu ne te rends pas compte des énormités que tu écris. Tu aurais dû parler du top 10 mondial et de 50 ans.

Dans la vraie vie (pas celle qu'on s'invente sur les forums), les consultants sont chez les clients, et donc pas au fin fond d'une vallée reculée éloignée des grands axes de communication.

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