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Avalanche dans le secteur du lac de Crop, le PGHM appelle à la vigilance
Proposé par Barnab le 20.01.20 à 20:32 :: france3-regions.francetvinfo.fr :: 7837 vus :: 1926 clics :: 21 commentaires :: Ski de randonnée
En début d'après-midi ce lundi 20 janvier, un skieur d'une trentaine d'années a été pris dans une avalanche dans le secteur du lac de Crop, à Saint-Agnès, en Isère. Le PGHM appelle à une grande vigilance même si le risque est moyen (3/5). »Commentaires
> Le PGHM appelle à une grande vigilance même si le risque est moyen (3/5).
!!!
non le risque est "marqué":
"de nouvelles plaques friables s'ajoutent à celles toujours en place, créés samedi,principalement sous des vents de Nord-Est à Nord. Le risque de rupture de plaques reste donc marqué au passage d'unseul skieur, généralement aux abords des crêtes et cols. Cela peut générer une grande avalanche de neige récente"
===
corrigé par le journaliste hier
Quelqu'un a des précisions sur le lieu précis de l'avalanche?
Oui le risque est marqué, oui ! il l'est ou il ne l'est pas, c'est à dire qu'il existe ou il n'existe pas. Coter le risque est un non sens, mais bon ... l'homme l'a créé et il pense être dans le droit chemin. Chaque année, on a le même refrain .. et quand je vois les courses entrées, je me dis que la montagne est clémente ! vraiment clémente ... take care
chaque fois que par risque 3 ou 4 qu'un CR est entré en dépit du bon sens, c'est "un pousse au crime" à ceux qui vont le lire...
"ceux qui ne respectent pas les règles ont besoin d'un ange gardien"
et rien d'autre!
Cyrille, il faut aller relire la définition du risque ici. . Bref, pas du tout un non sens !
si le journaliste confond moyen et marqué alors... quid de la majorité des skitouriens?
Je me souviens, sur skitour, il y qq années, d'un gars qui avait fait la Gd Lance de Domène par risque 4 et qui s'étonnait "d'être seul sur une grande classique"....
Dire que la montagne est clémente, je l'ai longtemps cru, même si cet anthropomorphisme me gêne. Aujourd'hui, après bien des années à me dire: mais pourquoi c'est parti là? mais pourquoi c'est pas parti là? J'en conclue plutôt qu'il faut arrêter de croire qu'on connaît les mécanismes. Quand on pensait que ça allait partir et que ça n'est pas parti, il faut parfois se dire que notre modèle d'analyse est mauvais, plutôt que de dire: "ce sont des fous, ils ont eu de la chance!"
Bref, pour moi il y a des grands principes dont on est à peu près sûr, ensuite, il faut toujours garder en tête: "et si ça part ici, qu'est ce que je risque?" plutôt que de se torturer à élaborer des calculs dans sa tête, toujours subjectifs par ailleurs.
Et sinon, plutôt que de se lancer une fois encore dans un n-ième débat stérile sur les avalanches et l'appréciation de chacun du risque, quelqu'un a-t-il des précisions sur le lieu de l'avalanche ?
Peut-être celle-ci :
www.skitour.fr/sorties/ferrouillet-pointe-centrale-nord,95173.html#sortie
@jiel: la sortie que tu mentionnes date du 21/01. L'article décrivant le fait date du 20 (avalanche lundi 20). 2 avalanches dans le secteur du Lac de Crop, mais pas au même endroit.
ça n'était pas la même avalanche. le 21, c'est parti juste à la rupture de pente, à la verticale des 4 gros sapins qui sont au dessus des barres. cassure de 40 cm environ. ca soufflait fort au bord du lac et une grande quantité de neige légere était présente. Aucune croute. c'était une plaque friable.
"il faut toujours garder en tête: "et si ça part ici, qu'est ce que je risque?""
A ce moment il est déjà presque trop tard
1 / La décision se prend d'abord dans la vallée : mes envies, les BRA ( qui n'est pas une science exacte mais tout de même bien rodée), les options. J'y vais ou pas. Et si je faisais autre chose qu'une rando ? Quel soulagement parfois de dire non, en même que la frustration qui germe dans les neuro-hormones de notre cerveau !
2/Puis, si je pars, la décision de poursuivre se prend au chaussage des skis avec plus d'informations visuelles : on y va, on va ailleurs, on rentre (+ difficile de renoncer ici que dans la vallée !)
3/Enfin, si je suis parti faire mon tour, dans le passage critique, la décision peut encore se prendre. Comparer le BRA/la pente/l'orientation/autres aspects/ dynamique du groupe,...Mais là le renoncement est encore plus difficile !!!
Bref ( et désolé de faire mon prof !) plus on s 'engage plus le renoncement est difficile.
Et donc oui je suis impressionné par le nombre de sorties par risque marqué "3"
L'impression que le risque 3 est un risque "moyen" pourrait peut-être être corrigée facilement en enlevant l'échelon 5 du BRA et en le remplaçant par un "risque hors échelle". De toutes manières, le "risque 5" ne se produit que 1 ou 2 jours par an et rend absurde toute volonté de pratiquer une activité de loisir en montagne. En se limitant aux 4 échelons compatibles avec les activités (à condition de choisir ses itinéraires en conséquence), même les néophytes comprendraient que risque 3 sur 4, c'est déjà considérable.
My two cents
Ou simplement lire la définition du risque 3 et comprendre que c'est un risque marqué :
"Dans de nombreuses pentes suffisamment raides, le manteau neigeux n’est que modérément à faiblement stabilisé."
"Déclenchements d’avalanches possibles parfois même par faible surcharge et dans de nombreuses pentes suffisamment raides, surtout dans celles généralement décrites dans
le bulletin".
Le pictogramme est orange avec 2 points d'exclamations, ça devrait interpeller.
www.meteofrance.fr/documents/10192/47782473/EchelleRisqueAvalanche.pdf
pour 1 mea culpa:
le 24/12 par risque 4 me suis engagé dans la montée depuis Bourg d'Arud vers le refuge de la Muzelle et devant l'accumulation de signes négatifs - neige lourde et humide,3 ava
lanches de neige humide et timing trop tardif - ai décidé de faire demi tour...
en descendant ai chuté mais ma fixation ne s'est pas déclenchée: hop entorse de la cheville!
Ben si par risque 5 il y a des itinéraires praticables. Ils représentent un tout petit pourcentage de l'existant mais dire qu'on ne peut sortir en montagne par risque 5 est tout simplement faux. Ceci dit sans être un risque tout loin de là. De plus je trouve ce discours philosophiquement très dangereux.A considérer les choses que ceci alors quid des sorties par risque 4? Non le risque 3 est très clairement énoncé, il faut juste apprendre lire et savoir à quoi les mots correspondent sur le terrain.
précision sur l'itinéraire emprunté:
il comporte plusieurs pentes d'au moins 30 degré et davantage...
merci de ne pas extrapoler par rapport à ce témoignagne: on peut sortir par risque 4 et 5 mais il faut tenir compte du terrain et donc de la pente inférieure à 30 degré...
la bonne prudence
@ bobo et michel 73 : ma suggestion de modifier l'échelle n'a aucun intérêt pour ceux qui savent lire un BRA jusqu'au bout et le comprendre, qui ont suffisamment d'expérience pour dénicher des spots pour skier par risque 5, .
ou qui, débutants, se forment sérieusement.
Je pensais plutôt au skieur de piste qui voit un panneau 3/5, qui ne s'en alarme pas assez, et qui aurait peut-être été calmé par un 3/4.
@lustou
Je comprends bien ce que tu veux dire. Il y a quelques années le BRA affichait risque 4 peut-être un peu plus "facilement" qu'aujourd'hui. Moralité on passait beaucoup de temps en risque 3 qui était déconsidéré, et par risque 2 c'était la fête. Pour harmoniser au niveau européen me semble-t-il, le curseur a été légèrement déplacé. Finalement c'est pas mal je trouve, le risque 3 est ce qu'il devait être et le 2 fait encore réfléchir. De son côté le 4 est désormais une grosse mise en garde.
Pour ce qui est des skieur de piste, qui lit le BRA?.... libre aux stations d'adapter une nouvelle signalétique pour ce public.