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Les deux randonneurs égarés deux nuits dans les Pyrénées catalanes pourraient être sanctionnés
Proposé par tucco le 30.10.18 à 20:16 :: www.lindependant.fr :: 4445 vus :: 1430 clics :: 14 commentaires :: Divers
Selon nos confrères de Regio 7, journal de la Cerdagne catalane, les autorités locales vont étudier s’il y a eu une négligence de la part des randonneurs égarés ce week-end et retrouvés en hypothermie ce lundi par les CRS de montagne, dans les Pyrénées-Orientales. »Commentaires
Un bon sujet à débattre ;)
On se rapproche de la polémique interdiction appliquée au Mont Blanc, atteinte à la liberté de parcourir les montagnes, etc... Pour ou contre des sanctions en montagne?
Faut-il sanctionner un trailer en baskets sur glacier?
Faut-il sanctionner quelqu'un parce qu'il est débutant et ignore les règles de la montagne (on fait tous des erreurs au début?)
Faut-il sanctionner quelqu'un qui n'aurait pas écouté des consignes d'un gardien de refuge?
Peut-on se jurer à soi même que nous sommes toujours à l'abri d'une telle situation en montagne?
De toute manière, c'est déjà comme ça lorsqu'il y a un accident, c'est le Procureur qui engage la procédure qui suit son cours. Soit, c'est classé sans suite ultérieurement, soit la justice fait son œuvre. Je ne vois pas le sujet de polémique. Chacun prend ses responsabilités pour faire une activité seul ou à plusieurs et si ça se passe pas comme prévu, il peut tomber sous le coup de la loi.
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C'est pas le principe qui pose problème, ce qu'il faut suivre c'est les cas où des sanctions ont été effectivement appliquées.
A ma connaissance c'est rarissime en France, j'ai en tête un cas en alpi où les gars avaient, semble-t-il, pipeauté sur des gelures pour éviter la nuit en bivouac.
A mon avis c'est uniquement pour ce genre de secours "de confort" que les sanctions financières peuvent avoir un peu d'effet dissuasif.
Dans un cas comme celui-ci, je pense que les deux randonneurs ont déjà du être sérieusement secoués par leur deux nuits au frais et le fait d'avoir failli y rester est certainement infiniment plus dissuasif qu'une amende !
Il me semble que c'est la question d'établir des responsabilités, qui prévaut.
Il est juste de voir si un des intervenant a manqué aux devoirs qui lui incombent. Ensuite, on peut se disputer abondamment sur la prise de risque des randonneurs à qui il arrive de se tromper, comme à tout le monde. Heureusement ils sont vivants et ils vont longtemps se rappeller des conséquences de leur sortie. C'est sans doute bien plus efficace qu'une amende ou une peine de prison !
Quant au sauvetage de confort avec mensonges à la clé, c'est tellement mal vu par les sauveteurs et les autorités légales, que c'est déjà une expérience en soi pour les sauvés de confort manifestes. Si ensuite poursuites judiciaires fondées, où est le problème ? Il faut néanmoins établir la tromperie et la mauvaise foi avant de sévir.
Bon ski@tous
Il ne faut pas comparer notre législation française et la législation de l'autre coté des Pyrénées ou d'ailleurs, ce qui est vrai chez nous (merci Marianne ) ne le sera pas obligatoirement hors frontières.
Le sommet du Campcardos, sommet frontalier, est le plus haut altiplano des Pyrénées, en montant du refuge de Malniu le cheminement peut paraître évident mais il n'y a pas beaucoup de repères même par temps clair, il y a bien des kairns de roche blanche mais il y en a partout, c'est un coin bien pommatoire, s'y aventurer par mauvaises conditions malgré les conseils de prudence relève de l'inconscience, (coté français c'est raide, quelques beaux couloirs), on peut donc comprendre l'attitude et le dépit des secours catalans réclamant le remboursement des frais de recherche.
Le "secours" change d'objectif : retrouver les coupables vivants pour qu'ils puissent payer les frais de recherche.
Cette "mésaventure" est arrivée il y a 2 jours à Pralognan la Vanoise. Article du DL. Deux randonneurs, un père de 49 ans et son fils de 19 ans se trouvaient au niveau du lac des Assiettes (se rendaient au refuge du Col de la Vanoise). Ils ont prévenu les secours à 21h25, ils étaient épuisés. Le père était en arrêt cardio respiratoire, a pu être réanimé, en hypothermie, pronostic vital engagé. Il faisait - 8 degrés, vent à 60 km/h... les randonneurs originaires de la région parisienne n'étaient pas suffisamment équipés pour évoluer à cette altitude...
Ce secours s'est terminé peu avant 3 h du matin.
Cas qui ressemble à celui des Pyrénées.
La sanction éventuelle dans certains cas, pourquoi pas... par contre une action pedagogique serait souhaitable.
» Par xdo, il y a 5 jours
Le "secours" change d'objectif : retrouver les coupables vivants pour qu'ils puissent payer les frais de recherche.
Procès d'intention manifeste fait aux secouristes. Xdo, on est pas loin de l'injure publique! Faut areter de prendre ses delires pour des realités... pitoyable.
Oui en effet, remarque tout à fait déplacée, aussi infamante que ridicule.
A lire au deuxième degré évidemment...
je pense que cela ne vient pas des secouristes mais plutôt des politiques ou des élus. Bien sur il ne faut pas faire n'importe quoi mais ne tuons pas l'un de nos derniers espaces de liberté et d'aventure.
Ayant été secouriste spéléo, ayant participé à plusieurs secours montagne et étant encore SST, je mesure pleinement l'abnégation et la qualité morale des secouristes, en particulier les pros.
Mais s'il n'y a pas injures publiques, il y a bien un coup de gueule à ce public, avachi dans son canapé, qui fustige les inconscients et veut des secours payants.
Ces gnomes ne veulent pas débourser les quelques euros que représente leur participation aux secours quand les sauveteurs (pros et bénévoles) donnent le meilleur d'eux même et parfois tout.