ActuTopo-guideSortiesForumsPhotosMatosAnnoncesConnexion
Inscription
Entrez votre email et récupérez votre mot de passe dans votre boite
Ou
J'ai déjà un compte
Connexion
Entrez l'email et le mot de passe que vous avez reçu lors de votre inscription
Créer un compte | Mot de passe oublié
Accueil > Actu > Divers > Secours : batailles dans les montagnes des Alpes-Maritimes

Secours : batailles dans les montagnes des Alpes-Maritimes - Divers


30 votes

Secours : batailles dans les montagnes des Alpes-Maritimes

Proposé par bruno_G le 31.05.16 à 20:48 :: www.ledauphine.com :: 1845 vus :: 871 clics :: 31 commentaires :: Divers

Entre Méditerranée et Mercantour, là où les Alpes se jettent dans la mer, PGHM et CRS sont réduits au chômage technique. Les acteurs historiques du secours en montagne reprochent aux pompiers de leur voler les missions sur leur terrain de prédilection, depuis que ces derniers centralisent les alertes. La situation confine à la caricature et repose la lancinante question du coût du système français à géométrie variable… »

Commentaires

Phil'Ô, le 31.05.16 21:04

Ce n'est malheureusement pas une nouveauté depuis que les pompiers du 06 ont créé leur GRIMP, ils fagocitent les interventions en milieu périeux. Seul Dragon 06 (l'Hélico) donne encore au PGHM et aux CRS l'avantage et un peu de grain à moudre.

Invité, le 01.06.16 09:04

cela va dans le bon sens. il est temps de rationaliser les secours en montagne, cette mission en revient logiquement aux pompiers. La vocation de la police et gendarmerie est le maintien de l'ordre, ils tiennent aux secours pour leur image. Par contre il serait beaucoup plus sain de trancher de façon claire et net que de laisser gendarmes et CRS dans cette situation.

G
Galaad, le 01.06.16 14:51

Je ne pense pas que gendarmes et policiers tiennent aux secours pour une simple image; ils ont largement démontré et démontrent encore leur professionnalisme et leur efficacité.
Bien sûr que la solution est en hauts lieux qui ont peut-être intérêt à laisser s'envenimer la situation.
Les élections approchant une solution verra peut-être le jour.

Invité, le 01.06.16 14:55

Pas d'accord - le niveau technique des secouristes montagne du pghm et des crs n'est pas comparable avec celui des pompiers .
depuis longtemps les pratiquants de la montagne sont très satisfaits de leurs secouristes.
de plus les sdis sont en train de plomber les finances des départements .
a vouloir tout faire , on fait tout mal.

Invité, le 01.06.16 16:03

Il y a surtout un élément non négligeable à prendre en compte, c'est que CRS en gendarmes sont des OPJ contrairement aux pompiers.

Lors d'un accident ils sont les seuls à pouvoir constater et relever les preuves... Donc s'ils ne font plus les secours en montagne, qui fera ces constats. On va pas appeler le maire de la commune...

Invité, le 01.06.16 18:08

pour mémoire dans le 06 un triste accident dans un secteur rocheux près de Gréollières où l intervention des pompiers n avait pas été =,hélas, très brillante....
laissons le secours en montagne aux CRS et PGHM, des personnels qualifiés, entraînés et qui connaissent les lieux d intervention.Les pompiers ont quand même de quoi faire avec les incidents, la sécurité routière et autres accidents...

T
tokolas, le 01.06.16 23:51

Des gendarmes ou des pompiers concernés parleraient certainement mieux que nous de ce sujet sensible depuis plus de 20 ans...
J'ai fait mon service militaire en PG en 1994 dans ce même secteur. A l'époque, c'était le même problème. Le gendarmes voyaient rouge et bouillaient de rage lorsque les pompiers intervenaient sur des secours en moyenne montagne
Il devaient d'ailleurs fréquemment palier à leurs méconnaissances et leur manque de matériel sur certaines interventions. Je vous raconte pas la perte de temps et la mise en danger des personnes secourues.
La qualité de ce corps d'intervention bleu est reconnue. Leur expérience dans ce domaine s'est forgée au fil des années et c'est un gage de sécurité pour tous ceux qui pratiquent la montagne.
Comme dit plus haut, à vouloir tout faire, on fait tout mal...

Invité, le 02.06.16 09:56

Que la compétence du GRIMP soit en corrélation technique avec celle des CRS et des Gendarme je n'en doute pas mais y a t'il des OPJ voire des APJ dans ces GRIMP capable de rédiger un compte-rendu d'accident qui fasse foi devant un tribunal afin de faire valoir les droits de la victime ou de ses ayant droit... j'en doute fort hors les gendarmes couvrent judiciairement 90% du territoire Français, les SP 100% mais ils ne sont que des secouristes et pas des personnes qualifiées en "judiciaire" !!!

L
laurent38, le 02.06.16 10:29

Je suis entré en gie en 1980 et effectué une grande partie de ma carrière dans des unités de montagne. Nous en parlions déjà en 85 et un ancien me disait à l'époque : " Laurent, dans 20 ans, nous ne ferons plus que les merdes de fond de vallées ". Heureusement, nous n'en sommes pas encore là. CRS et PG ont toujours fait bon ménage. Ces deux entités sont constituées de professionnels du judiciaire (OPJ et APJ). Spécialité non maîtrisée et même inconnue chez les S.P (qui font un boulot par ailleurs formidable). Il ne faut jamais oublier que chaque secours, même bénin, fait l'objet d'une procédure destinée à l'autorité judiciaire, voire préfectorale selon les cas (le préfet est avisé via message par les Corg de chaque utilisation de l'hélico). Pour un accident grave, mortel et j'en passe, le gendarme ou le CRS déterminera s'il s'agit d'un accident objectif ou subjectif, je ne renterai pas dans les détails. Détails importants pour l'autorité judiciaire ; sans oublier les assurances. Supposons une minute que le Grimp intervienne. Qui fera les constatations par la suite ? Cela serait un peu gros de faire monter une équipe d'enquêteurs plus tard, sans compter le coût. Les constatations doivent être effectuées le plus rapidement possible après la commission des faits. Donc, a part la gie et la police, je ne vois pas, pour l'instant, qui pourrait suppléer ces services. Si les SP veulent faire du secours, que la loi soit changée et que des OPJ soient formés. Nous n'en sommes pas encore là.

Invité, le 02.06.16 15:22

@laurent38 :
ce serait bien d'être un peu "intellectuellement" honnête en précisant, contrairement à ce que laissent entendre tes propos, que les CRS sont habilités OPJ Montagne que depuis très peu de temps (www.ledauphine.com/hautes-alpes/2014/03/15/les-crs-des-sauveteurs-et-des-enqueteurs-a-part-entiere).
C'est là le résultat d'un puissant lobbying auprès de l'administration judiciaire afin d'empêcher ou tout du moins retarder l'arrivée des "rouges".
Après il est nécessaire de préciser que la centralisation de l'alerte est une bonne chose et évitera la bricole avec le numéro à 8 chiffres de ses potes à Bourg ou à Modane (Là aussi on pourrait beaucoup en raconter).
Enfin si le secours en montagne est, pour l'instant, gratuit, il nécessite parfois des moyens privés (hélico du SAF) qui sont à la charge du SDIS donc des pompiers. On peut donc comprendre qu'entre : "je prends l'alerte" et "je paye la note", les rouges en veulent un peu plus.
Il est grand temps que les pouvoirs publics prennent le taureau par les cornes en respectant TOUTES les corporations, leur ancienneté, leur savoir-faire mais en rationnalisant l'ensemble. Sinon un chantre du libéralisme finira bien par en demander la privatisation sous couvert d'économies.

Phil'Ô, le 02.06.16 15:49

Juhlen, j'ai une anecdote à raconter qui n'apporte pas d'eau à ton moulin Juhlen a dit :Après il est nécessaire de préciser que la centralisation de l'alerte est une bonne chose et évitera la bricole avec le numéro à 8 chiffres de ses potes à Bourg ou à Modane .

Il y a une dizaine d'année j'ai été témoin d'un accident de base jump alors que je pratiquai le canyoning entre Drome et Ardèche. J'ai naïvement fait le 112 depuis mon portable et je lui logiquement tombé sur le CODIS du département du relais sur lequel j'avais le réseau GSM.

Vu la nature de l'accident et vu le fait que l'accidenté se trouvait suspendu à la paroi par son parachute à 100 m env du bas de la paroi et tout autant du haut... seul un secours spécialisé allait être nécessaire.
Donc, dès le premier interlocuteur obtenu, j'ai demandé de parler au "secours en montagne".
Le mec m'a bombardé de questions pour conclure au final que l'accident avait eu lieu sur un département différent du sien, donc qu'il allait me diriger vers le CODIS de ce département.

Réexplication à un autre gars qui avait commencé par : "J'aimerai parler au secours en montagne"... et rebelotte avec les mêmes questions (nature de l'accident, nbre apparent de victimes, lieu de l'accident, etc...) pour au final m'entendre dire qu'il n'était pas compétent et que c'était les secours en montagne qu'on allait me passer !

On avait perdu 5 minutes en palabres inutiles... et en plus j'avais quasiment plus de batteries. Bref, j'ai trouvé ça NUL ! Si un mec appelle et demande le secours en montagne, c'est pas pour signaler un accident domestique !!!

Depuis ce jour, j'ai dans mon portable le n° d'appel du PGHM de mon département.

Invité, le 02.06.16 16:04

@Phil'Ô :
Des histoires de guerre, de chasse, des anecdotes. Appelle ça comme tu veux, on en a tous. Je pourrais aussi te parler de l'arrivée du 112 (numéro européen des urgences) qui a été très mal préparé en France.
On ne peut, on ne doit pas traiter une affaire comme ça sur du factuel ou de l'émotionnel.
Après si c'est juste une histoire de lobbying, les pompiers vont tout rafler simplement parce, électoralement, 200.000 personnes, ça parle tout de suite aux élus qu'ils siègent ou non dans leurs CA, commissions, amicales, ...

Phil'Ô, le 02.06.16 16:08

Oui... De mon côté je reste persuadé qu'en parlant directement au bon interlocuteur on gagne du temps... mais peut-être ai-je tord !

Invité, le 02.06.16 16:09

+1 avec Phil'Ô
j'ai eu la meme mésaventure mais j'étais la victime...
A l'époque pas de 112. Je fait le 18, je demande le secours en montagne, je precise dés le début que ma batterie est faible, le gars au tél me fait expliquer par le menu ou, quand, comment pour finir me dire qu'il me peut rien pour moi et me mettre enfin en relation avec le secours en montagne. Bien sur re-explications (normal) et plouf plus de batterie (ca c'est joué à quelques secondes)...
Depuis j'ai le tél du PGHM de l'Isere / savoie et bien m'en a pris puisque quelques années plus tard j'ai du tél (pour un autre) et là pas de perte de temps !

Phil'Ô, le 02.06.16 16:27

Le seul handicap, c'est quand le seul réseau dispo n'est pas celui de ton opérateur. Là seul le 112 ou 18 fonctionnent sur n'importe quel réseau.

Invité, le 02.06.16 16:57

bien d'accord.
Et c'est de là que viendra le début des soucis.
Faudra t-il encore expliquer le besoin à une personne (SP) pour qu'il finisse par comprendre que ce n'est pas sa competence et/ou son champs d'action...
Je n'ai pas de parti pris pour les uns ou les autres mais il y a deux entités qui font très bien les choses. Pourquoi en rajouter une autre sinon pour briller un peu plus au yeux du public. C'est il me semble un des arguments (non officiel) des SP.

Invité, le 02.06.16 20:04

Un peu d'honetete et plutôt que de rester dans les gueguerres de services, c'est l'interet de la victime qui prime. J'ai été secourue en haute montagne par des pompiers et leur intervention a été remarquable. Ils sont secouristes toute l'annee donc tres compétent dans la prise en charge des victimes quand à leur technicité ils ont de entraînements et des formations qui n'ont rien à envier à leurs autres collègues. Qu'est ce qui empêche de mettre un OPJ en plus dans la machine ou d'aller le chercher si le côté judiciaire le nécessite? L'objectif principal n'est il pas de sauver des personnes?

Invité, le 02.06.16 20:57

Calou les hélico Français ne sont pas des machines de guerre américaine ou russe où l'on peut emporter un groupe de combat... le EC145 a une capacité d'emport de 4 à 8 personne en plus de l'équipage donc en fonction du nombre de victimes tu ne peux que mettre que 2 à 3 secouristes et un médecin (sauf erreur). En haute Savoie ils ont des équipes de secours mixte où il y a un OPJ car un accident avec un mort peut se révéler être une scène de crime ? L'accident du Vignemale qui n'implique que des gendarmes le procureur a déclaré qu'une enquête pour pour homicide involontaire a été ouverte pour rechercher les causes de l'accident... C'est les SP qui vont la faire ? Même dans un incendie d'immeuble ou un accident de la route avec des morts il y a une enquête judiciaire avec copie au préfet. Le 112 a été fait pour faciliter la réactivité plus rapide des secours mais les centres de réception des alerte ne sont gérés que par les SP ; là encore il a été mis la charrue avant les bœufs pas de salle commune SP GN PN - La circulaire du préfet JP Kilh n'a rien clarifié et la cours des comptes n'a aucun pouvoir décisionnaire donc iles 3 entités qui sont toutes du ministère de l'Intérieur vont continuer à s’invectiver copieusement.

Invité, le 02.06.16 21:44

L’hélicoptère EC 145 emmène deux pilotes, un médecin et deux sauveteurs et le patient. Ici en Allemagne et Autriche pour les opérations de sauvetage en montagne.

Le problème du sauvetage c’est d’être rapide et efficace. Imaginons que les pompiers devraient embarquer un OPJ en prime, cela demande une coordination bien rôdée.
Vu la situation actuelle de concurrence, il faudrait un certain changement surtout au niveau politique.

En laissant aux PGHM et CRS leur domaine d’intervention, on ferait d’une pierre trois coup : réduction des coûts, maintien de la compétence et satisfaction des sauvés.

Pour information, ici en Allemagne, le système marche encore autrement.
Les secours alpins sont bénévoles sous l’égide de la croix-rouge. Et ça marche parce que tout le monde s’y met, vu ce que ça coûte, personne ne souhaite se fâcher avec des bénévoles :-)

Bon ski à tous

Phil'Ô, le 03.06.16 07:45

Et puis tant qu'à parler de formation des secouristes il me semble bien que les gars du PGHM sont tous guides de HM non ? Si c'est bien le cas, je pense qu'il n'y a pas mieux en termes de qualité de formation pour intervenir en montagne

monti, le 03.06.16 09:56

les secours par sp peuvent devenir payants car leurs subventions viennent du département !

Invité, le 03.06.16 12:24

Le cursus formations de la spécialité secours en montagne qui sont ouvertes à tout sapeur-pompier comprend les unités de valeur SMO 1, SMO 2 et SMO Des modules optionnels neige et glace, niveaux 1 et 2, peuvent être suivis par les titulaires des unités de valeur de formation SMO 2 ou SMO 3. En Haute Savoie ils ont créé un Groupe Montagne Sapeurs-Pompiers (GMSP) qui a fait des petits dans les Alpes www.sdis74.fr/page/groupe-montagne-sapeurs-pompiers-gmsp-27

Invité, le 03.06.16 15:50

La France dans toute sa splendeur avec son incapacité chronique à reformer et à avancer. On aurait pu penser que les nécessaires contingences budgétaires auraient pu permettre d'avancer. Mais, non. On laisse 3 structures "publiques", financées par notre argent, se tirer la bourre en dépensant notre argent pour faire de la comm en utilisant le secours en montagne. C'est pitoyable.
L'état et nos hommes politiques n'ont pas de c*****. A un moment donné et après des années d'aller retour, il faut savoir trancher et avancer.
En tant que contribuable, je me préoccupe guère de la couleur de l'uniforme.

Les bleus ont une légitimité historique des années 60 et la légitimité des compéténces. Les pompiers ont une légitimé de "fonction", même si leurs niveaux de compétences est bien en-dessous.

Dans tous les cas, l'état doit avancer et trancher pour n'avoir plus qu'une structure permettant d'assurer un bon niveau de service en contenant les coût. Ce n'est pas possible avec 3 structures.

Invité, le 05.06.16 10:49

Je me trompe ou un corps de force de l'ordre, a dévié au cours des années de sa mission principale pour devenir aujourd'hui un corps de secouristes en haute montagne. La question est donc de savoir si l'on rectifie la situation de fait en rendant le secourisme aux secouristes, ou si l'on rectifie la situation de droit en sortant les PGHM des forces de l'ordre? A moins de continuer comme à l'heure actuelle, mais cela n'a pas l'air d'être ce qu'il y a de plus efficace. Evidemment c'est plus amusant de survoler les Grandes Jorasses ou chausser ses groles que de faire la circulation ou traquer les rapines à Grenoble.

Invité, le 05.06.16 13:40

Oui Bboy tu te trompes les policiers et les gendarmes sont aussi des secouristes de première intervention - un mnémotechnique pour t'en rappeler, PERAS+R : P = prévenir ; E = éduquer ; R = renseigner ; A = aider ; S = secourir + R = réprimer si besoin. Les militaires et les fonctionnaires des unités "montagne" sont également investis de l'action judiciaire et administrative territoriale et ta vision étriquée ne se limite qu'à la police sur la route qui n'est même pas 10% de leurs activités professionnelles.

A
astierv, le 05.06.16 13:54

@ Bboy :
Et peut-être peut on aussi "retourner" le problème.
Vu que le secours en montagne, en France, est assuré depuis plus de 60 ans par les unités du PG et des CRS, ... ne serait-il pas pertinent que les personnes souhaitant y travailler s'inscrivent dans cette démarche d'orientation et de formation?
Tu veux faire boulanger..., tu te diriges vers une formation de boulanger.
Tu veux faire moniteur de ski, tu te diriges vers le DE ski.
Tu veux faire du secours en montagne, tu te diriges vers les formations de la gendarmerie ou de la police à cet effet...
Ben en fait, ... c'est pas si compliqué que ça!

Invité, le 05.06.16 13:55

Bboy, a la base, les pompiers servent a eteindre un feu. Ca ne me semble pas plus proche des grandes jorasses que de tapper sur des manifestants ou de faire la guerre.
La question n'est pas vraiment la.
Le seul sujet qui importe est d'assurer cette fonction en réduisant les couts generes par 3 structures. A ce jeu, ce n'est pas certain qu'une structure décentralisé et bordelique comme les pompiers soit la plus efficace. Par ailleur, le militaire obéit aux ordres et ne fait pas grève.

Invité, le 06.06.16 14:09

Ce sont eux que nous appelons en montagne en dernier recours. Eux qui vont être amenés à risquer parfois leurs vies pour venir nous sortir d’une situation critique. Eux, ce sont les membres du Peloton de Gendarmerie de Haute-Montagne (PGHM). Nous avons eu la chance de rencontrer le Capitaine David et le gendarme Rémi Castaing, membre du PGHM 06.

Le PGHM des Alpes-Maritimes est basé depuis sa création en 1971 à Saint-Sauveur-sur-Tinée. Composée de 11 sous-officiers, l’unité est placée sous le commandement du Capitaine David.
La création du premier Peloton de Gendarmerie de Haute Montagne date de 1958, dans la vallée de Chamonix. Suite au décès de deux jeunes alpinistes en 1958, pris par le mauvais temps dans le massif du Mont Blanc, les pouvoirs publics de l’époque prirent la décision de mettre en place une unité dédiée aux secours en montagne.
Le PGHM est implanté dans tous les départements montagne de France. Certaines unités, notamment celle du 06, sont excentrées par rapport à la base hélicoptère, qui pour les Alpes-Maritimes est située à Mandelieu.
Parmi les missions du peloton, on retrouve principalement des missions de prévention et de secours en montagne, la protection de l’environnement, de la flore et de la faune ainsi que des missions de police judiciaire et administrative.
Les membres du PGHM sont également amenés à passer leurs diplômes de guide de haute-montagne, toujours avec pour objectif le perfectionnement et la maîtrise des techniques, à un niveau optimal.

Grâce à l’appui de Dragon 06 basé à Mandelieu, les interventions sont possibles dans tout le département des Alpes-Maritimes, avec un temps moyen d’arrivée sur les lieux d’environ 30 minutes, après la fin de la prise d’alerte.

Avec l’avènement des sports extrêmes, (speedriding, wingsuit etc…) l’évolution du matériel et des pratiques, le monde des sports montagne est en constante évolution. Une évolution qui pousse à adapter les méthodes de secours.
À chaque problème rencontré sur une intervention, une réflexion est posée et une solution est apportée. Les unités de gendarmerie sont à l’origine de nombreuses innovations?: sacs avalanches, perche, hélitreuil, système de géolocalisation etc…
La responsabilisation et l’information des pratiquants demeurant les meilleurs moyens de prévention, des opérations de communication sont régulièrement organisées, en collaboration avec l’éducation nationale, la FFFME ou le conseil départemental. Car il ne faut jamais oublier qu’un secours comporte toujours une prise de risque, pour la victime comme pour les secouristes. Le récent accident hélicoptère dans les Pyrénées nous l'a malheureusement rappelé.

Invité, le 06.06.16 14:27

A Bboy comme déjà dit et souligné par d'autres tu te trompes lourdement, les secours en montagne sont assurés par les gendarmes depuis 1956/60 alors que les groupes montagne des SP sont nés fin du XXème siècle.
La formation des gendarmes et des policiers de montagne s'effectue au Centre national d’instruction au ski et à l'alpinisme de la gendarmerie (CNISAG et CNEAS) Centre National d'Entraînement à l'Alpinisme et au Ski pour les CRS à Chamonix (74).
Implanté au cœur du massif alpin à CHAMONIX, ces Centre national d'instruction au ski et à l'alpinisme forme des gendarmes et des policiers aptes à exercer des missions de police judiciaire ou administrative et à porter secours en milieu montagnard.
Par ailleurs, le cumul de fonctions secouriste/officier de police judiciaire permet, tout en effectuant les secours, de relever des éléments d’enquête judiciaire afin de connaître les raisons de l’accident. Il faut en moyenne 7 ans à ces experts pour parvenir aux responsabilités les plus hautes, validées au cours des différentes formations.
Avec l'arrivée des Pompiers la Cour des comptes appelle à mutualiser les ressources et recommande la fusion des structures de formation (Ecole militaire de haute montagne, CNISAG pour les gendarmes et CNEAS pour les CRS) en un centre commun avec les pompiers.

Invité, le 07.06.16 23:15

"A Bboy comme déjà dit et souligné par d'autres tu te trompes lourdement, les secours en montagne sont assurés par les gendarmes depuis 1956/60".
Il ne me semble pas avoir dit le contraire.
Ceci étant je ne vois pas trop le rapport entre des forces de l'ordre et le secours en montagne (même si la situation existe depuis 1958 et que les candidats tiennent compte de cette réalité). Etablir un service coupé du "core business" de la structure dont il dépend n'est sans doute pas ce qu'il y a de plus efficace, au niveau financier surtout. Mais bon, les traditions et les egos dans ce domaine sont les alliés du statu quo.

Invité, le 13.06.16 10:43

Bboy tu écris : je ne vois pas trop le rapport entre des forces de l'ordre et le secours en montagne ... parce que Force de l'Ordre est un générique englobant tous les corps de l’État qui concourent à sa sécurité, gendarmes, policier, douaniers, marins, aviateurs, etc... et le secours fait parti de leur "cœur de métier" et ils peuvent être en état de prévarication s'ils ne le font pas. En plus comme déjà souligné les gendarmes et policier sont accrédités d'un pouvoir judiciaire qui leur permet d'associer secours et enquête. A priori tu es béotien en la matière ? Cordialement.

Actu ancienne, commentaires verrouillés
Pour soutenir Skitour, faites le bon choix
En cliquant sur "accepter" vous autorisez l'utilisation de cookies à usage technique nécessaires au bon fonctionnement du site, ainsi que l'utilisation de cookies tiers à des fins statistiques ou de personnalisation des annonces pour vous proposer des services et des offres adaptées à vos centres d'interêt.

Vous pouvez à tout moment modifier ce choix ou obtenir des informations sur ces cookies sur la page des conditions générales d'utilisation du service :
REFUSER
ACCEPTER