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La randonnée à skis pour les nuls (ascensionnels)
Proposé par Jeroen le 09.04.15 à 21:19 :: leutchi.blogspot.fr :: 1071 clics :: 6 commentaires :: Ski de randonnée
Même pour les nuls parmi les nuls, la randonnée à skis doit et peut rester synonyme de plaisir. Pour leur éviter la énième galère qui les guette au bout de la conversion, j'ai compilé quelques avis tirés de mon expérience de boulet intégral. Ils sont destinés aux gros, vieux, fatigués, bancals, les "pas en forme" (la liste n'est pas exhaustive et on peut cumuler). Attention, être nul ne tient pas d'un quelconque snobisme et ne revêt aucune sorte de revendication. D'ailleurs, on peut facilement devenir un nul de circonstance, jour de gastro ne rimant pas forcément avec jour de rando. Quoi qu'il en soit, je suis certain que la plupart des nuls aimeraient changer de catégorie, monter par exemple dans la classe tranquille, voire même lambda. Moi, j'y crois fort dès que tombent les premières neiges annonciatrices d'une nouvelle saison, mais ça, c'est une autre histoire »Commentaires
Trop bon....et tellement vrai , au fond....
Ton article est bien écrit, bravo. Dans le meme thème, avec un autre style, il y a le livre de rozenn qui célèbre les buts et de manière générale le fait d'etre un eu nul.
Moi quand même ca me gene ce besoin d'ecrire sur la nullité. J'y ressens une espèce -sous des dehors de modestie- de vantardise, d'arrogance, je ne sais pas comment dire, du genre " moi je suis nul, j'adorerai etre fort. Mais regardez comme j'écris bien, je ne suis pas un nul comme les autres. Du coup je suis pas vraiment un nul"
Il n'y a aucun mal à etre nul, on l'est tous... Suffit de regarder Kilian Jornet, adam Ondra, vivian bruchez ou ueli steck... et encore steck est nul par rapport à ondra en grimpe, Jornet est nul en alpi par rapport à steck, qui lui même est nul par rapport à bruchez en ski...
Donc assumons notre nullité et notre normalité, il n'y a pas besoin de la mettre en avant pour se démarquer du troupeau. On y est tous, dans le troupeau !
Bonne montagne à tous.
C'est vrai que personne n'est insensible au regard des autres, Bob, mais faut pas que cela te gêne ! Y a pas de mal à se faire du bien en rigolant de nos petits travers. En tout cas, moi qui ne suis ni nul (voui) ni pro (bah), je m'y reconnais aussi.
PS: j'espère que personne ne va dire maintenant que, pour se la péter sur Skitour, il faut dire qu'on est tellement nul que même dire qu'on est nul, c'est vraiment nul?
Merci pour le regard honnête sur les petites aventures. Il n’y a pas si longtemps, j’étais le traîne-ski-boulet car j’ai commencé la rando à skis assez tard. Le ton héroïque de certains m’a paru dérangeant, là on est dans le concret et le vécu. Et chacun est le nul de quelqu'un d’autre. Avec humour on s’accroche bien mieux pour ne pas rester en panne. Merci
Bob, faut pas prendre ce genre de choses au 1er degré sinon vous ne rirez pas souvent. Le mot ''nul'' est certes un peu gênant mais c'est sans doute pour continuer la collection style '' l'informatique pour les nuls''. Mais, le nul ''ascensionnel'' n'étant, en général, pas responsable de son état, on pourrait aussi, d'une façon plus corrosive, écrire sur les ''nuls comportementaux''. Et là aussi, mieux vaudrait en rire car çà ne changerait strictement rien, les sus-cités assumant en général sans tabou ce qui nous consterne. Rions donc de nos faiblesses. Chacun un moment donné en a l'occasion.
Quelque soit son niveau le regard des autres ne compte pas.
La rando a malheureusement mal évolué depuis 1974 date à laquelle j'ai commencé à la pratiquer: l'humilité et la discrétion était de mise, quelque soit la difficulté de la sortie.
C'est malheureusement devenu très m'as tu vu et la simplicité manque, c'est dommage surtout que ce sport n'a rien de plus difficile ni de plus risqué qu'un autre et qu'il n'y a aucun mérite ni aucune fierté à en tirer.