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Accueil > Actu > Santé et médecine > L’alpinisme n'échappe pas au dopage

L’alpinisme n'échappe pas au dopage - Santé et médecine


19 votes

L’alpinisme n'échappe pas au dopage

Proposé par Jeroen le 10.09.11 à 22:13 :: www.crfj.ch :: 1308 vus :: 584 clics :: 31 commentaires :: Santé et médecine

Considéré comme le dernier bastion de l’étique et de la pureté, l’alpinisme est aussi concerné par les problèmes de dopage. La
réalisation d’exploits de plus en plus extrêmes ainsi que l’ouverture des 8000 m au plus grand nombre expliquent en partie cette situation.
Ceux qui croient encore que l’alpinisme est un sport propre et éthique se trompent. Les conquérants de l’inutile ont aussi, dans certains cas, recours à des substances susceptibles d’améliorer leurs performances.
Le sujet n’est cependant que rarement relevé, car aucune structure n’encadre réellement cette activité libre; qui n’est sujette à aucun règlement. Les «premières», les ouvertures de voies et autres records ne font l’objet d'aucun contrôle et sont la plupart du temps reconnu sur la simple bonne foi de ceux qui les ont réalisés (via kairn) »

Commentaires

Invité, le 12.09.11 12:16

Pour un apprenti journaliste, ça la fout mal de mettre oxygène au féminin !

Invité, le 12.09.11 12:25

a ce que je sache, ici on ne parle pas d améliorer un record mais d'effectuer une ascension et d'en sortir vivant… tout cela dans des spheres ou l'homme ne peut vivre… alors question ethique!!! ce n'est pas une course "type la silvretta" ou autres. Chacun est libre de se charger, tout en acceptant les conséquences. A quand l'interdiction de l'ox a partir de 8ooom? parcequ'un 8000 avec ox ou sans ox n'est pas la meme ascension… mais business is business.

Invité, le 12.09.11 12:33

"Ceux qui croient encore que l’alpinisme est un sport propre et éthique se trompent."

Ceux qui croient encore que l’alpinisme est un sport se trompent.

Invité, le 12.09.11 13:54

assez d'accord avec LIO, sans cautionner les dérives ni les dangers, bien sur
l'alpinisme n'est bien sur pas "un sport", mais si t'es pas sportif, j'irais pas en montagne avec toi...

davidl, le 12.09.11 14:27

"95% des himayalistes prennent de l'O2"
Il confond himalayiste & personnes grimpant l'Everest.

+ idem Mic'hel

P
Pierre*, le 12.09.11 14:33

Dans l'alpinisme on n'est pas du tout dans le cadre d'une compétition organisée où les participants sont censés accepter et se soumettre aux règles de la compétition.
Chacun fait sa vie et utilise les moyens qu'il juge bons pour faire son ascension. Du moment qu'il ne dégrade pas le milieu et ne gêne pas les autres il peut bien prendre les produits qu'il veut.

En alpi, c'est toujours ambigu... Il y a les beaux discours sur la non compétition entre les alpinistes, la seule règle étant de se confronter de façon individuelle à la montagne. Et la réalité où on supporte mal de voir d'autres alpinistes réaliser de meilleures performances que soi et où certains sont prêts à absorber n'importe quoi pour aller plus haut.
Bref, en alpinisme comme ailleurs dans n'importe quelle activité (sportive, sociale, économique) , pour certains, se mesurer aux autres est au moins voire plus important que le reste... Pratiquée par des hommes c'est une activité qui est régie par les même motivations que toutes les autres.

Invité, le 12.09.11 15:01

Je vous trouve bien tendre avec les Alpinistes. On peut pas dire qu'un alpiniste qui s'engage dans la course au 8000 fait ça pour passer le temps... Il est sponso, il compte bien en retirer de l'argent (livre, dvd, sponso en plus...) donc pour moi un gars qui se dope en alpi est tout aussi tricheur qu'un cycliste ou autre....
@LIO : Tu différencies se doper pour améliorer un record et tricher pour s'en sortir vivant... je penses que si tu commences à te doper pour t'en sortir vivant c'est que tu as pas la bonne réflexion et que tu n'as pas le niveau pour t'engager dans ces expé...

P
Pierre*, le 12.09.11 15:07

Pour tricher en alpinisme il faudrait d'abord qu'il y ait des règles...

Invité, le 12.09.11 16:04

"Ceux qui croient encore que l’alpinisme est un sport se trompent."

Euh, je comprends pas. L'alpinisme n'est pas un sport ?
En tout cas, c'est pas l'avis de mon corps après une journée d'alpinisme. Vous devez être drôlement forts physiquement pour penser que vous ne faites pas d'activité physique quand vous faites de l'alpinisme.

N
nicom, le 12.09.11 16:05

@Pierre : c'est vrai.... on parlera plus "d'héthique".... ou alor tout le monde ce dope comme ça c'est réglé. On différencie bien les sommets réussis avec oxygène des sommets réussis sans...

Invité, le 12.09.11 16:46

Salut Brize08, pour rebondir sur ta remarque, je dirais qu' il y a vraisemblablement une grosse différence entre le sport et l'activité physique. Monter des escaliers, travailler à la mine, .... sont des activités physiques. La notion de sport renvoie à une discipline plus où moins physique, mais surtout codifiée, avec plus ou moins de règles, et vis à vis de laquelle, individuellement ou collectivement, il y a des performances, des records, des matchs, des figures imposées.... Et je crois que lorsqu'on dit que l'alpinisme n'est pas un sport, on doit seulement révéler le fait qu'il n'est pas assimilable à cette idée de performance physique codifiée, mesurée, normée, quantifiée, digitalisée. Pour autant cela demeure une vraie grosse activité physique, technique et engagé,... se déroulant dans un environnement finit mais changeant d'où l’ambiguïté, ou le paradoxe entre d'une part une volonté d'assimiler l'alpinisme à un sport (reproductibilité et comparaison des perf) et l'autre de laisser l'alpinisme dans le champ de l’aventure propre à chacun

Invité, le 12.09.11 16:52

je ne pense pas avoir dit nicom qu'il fallait absolument se doper pour aller la-haut… que ce soit vi a gra, diamox, amphet, ptit joint le soir, etc… on est pas dans un stade. libre à chacun, de faire la part des choses et de savoir jusqu'ou il veut bien se perdre. de toute facon, une belle ascension c'est quand tout le monde est en bas. Ce qui me choque le plus, c'est plutot, ceux qui montent en se tirant sur des kms de cordes fixes, avec ox. Ca oui ca me gene. le reste… chargé ou non…

Invité, le 12.09.11 16:54

et pour finir n'ayant pas de compte sur skitour… je ne peux ecrire vi a gra d'un seul mot - anti spam oblige… et bite? couille molle? ca pase

M
mpui, le 12.09.11 18:29

viagra, ça passe ou ça casse !

Jeroen, le 12.09.11 19:50

>> je ne peux ecrire vi a gra d'un seul mot
SPAM oblige, la plupart des produits pharmaceutiques sont bloqués

>> et pour finir n'ayant pas de compte sur skitour
Créer un compte, c'est 1 minute chrono :)

Invité, le 12.09.11 19:53

"Créer un compte, c'est 1 minute chrono"

Pas de publicité, STP!

Invité, le 12.09.11 20:43

1 min chrono si t'es chargé?

B
benoitfany, le 12.09.11 21:04

Ca s'enflamme mais personne ne s'est posé la question existentielle de ce que fait l'alpiniste masculin toute la journée avec l'effet n°1 du vi a gra dans son slip ou son caleçon ! ;-)

Invité, le 12.09.11 23:59

pieu a neige

Invité, le 13.09.11 09:26

ou piège à nœud ;-))

D
davidg, le 13.09.11 11:34

> Créer un compte, c'est 1 minute chrono

mais que si vous prendre de l'EPO acheter sur ebay.cn

Y
yol, le 13.09.11 12:15

1 min sans etre chargé… il est midi. Ca y est je suis inscrit… mais snowboardeur, je me sens seul…

M
MartinB, le 13.09.11 15:24

mais non, tu n'es pas seul, il y a des snowboardeurs sur skitour....

Y
yol, le 13.09.11 17:44

merci

Invité, le 13.09.11 20:12

"il y a des snowboardeurs sur skitour...."

D'la racaille!

Jeroen, le 13.09.11 20:45

Le snowboard est au ski ce que la chenille est au papillon : un état larvaire transitionnel :P

Bienvenue sur Skitour Lionel :wink:

Z
zebre91, le 13.09.11 23:06

Roaaa, ça flamme!
Je ne sais pas si c'est parce que certains contributeurs marchent à l'O²...
Pour revenir sur l'article initial, je note "... la prise de médicament empêche d'appréhender la montagne avec discernement." Faut se méfier des effets secondaires, surtout quand ils t’empêchent de revenir sain et sauf...

C
casscroot, le 14.09.11 08:40

On a jamais vu la chenille apparaitre après le papillon... Dans la croute, la lourde ou la carton, on se demande qui est plus proche du stade larvaire ;-)

Pour ce qui est de l'alpi, la question du dopage est vieille comme l'activité : de mémoire, il faut lire le papiers de Gilles Modica paru dans montagne mag (je crois que c'est lui) sur le dopage en alpinisme.

G
grizzlyski, le 14.09.11 09:21

Effectivement François pour la première française à l'Annapurna, le médecin de l'expé avait tout un arsenal dopant et notamment des amphèt. Cet attirail n'avait rien à envier à celui d'un coureur du Tour de France de ces années-là.

Dans le cas de l'Annapurna, si c'était pas une compèt' ça y ressemblait pas mal.

Y
yol, le 14.09.11 12:14

sur deux ou une planche… l'important c'est "the plaisir"… le reste… et pour en revenir a l'article, suffit de relire Berardini and co.
La gamme des produits pharmaceutiques a suivi la meme evolution que les engins techniques, l'engagement et la technique indivividuelle. En toute connaissance de cause pour ceux qui s'y adonnent. (effets secondaires, etc…) et cette phrase de marco en haut de l'everest avant sa réussite en snow (et ouais) : quelle effet en haut? comme si tu avais fumer deux pets. Aie… c'est du dopage, ca…

Invité, le 16.09.11 20:43

Responsable de la rubrique"Sur le front du dopage " à la revue Sport et Vie,je vous joins ma réponse faite à un lecteur qui s'étonnait de la présence de corticoïdes, préconisé par les organisateurs d'un trail, dans la trousse de secours des concurrents.Ce lecteur sétonnait aussi de la position du Pr Richalet (en 1997) qui n'excluait pas l'utilisation de certains médicaments "en préventif" lors de la pratique de la montagne.Voici l'article, je pense qu'il précise l'article du journaliste suisse:" Tout d’abord, un mot sur l’article du Pr JP Richalet , paru dans Libération du 23/01/1997. Son ancienneté pourrait expliquer son avis à l’époque sur l’EPO « qui n’améliore pas la performance au niveau de la mer ». Il a du changer d’avis depuis ! Puis, en tant que spécialiste de la haute altitude mettant parfois l’alpiniste en danger de mort, le Pr Richalet se crée sa propre définition de l’utilisation des médicaments en montagne : « Il est normal que les médecins s’y intéressent pour essayer de conjurer les dangers de l’altitude » et du dopage : « Le dopage existe là où il y a compétition ce qui n’est pas le cas de l’alpinisme ». C’est oublier que la conquête des 8000 dans les années 60 était une compétition entre nations et l’on sait maintenant que les amphétamines étaient utilisées. On se souvient aussi de l’anecdote du Pr JP Escande qui citait le cas d’un coureur qui, seul sur son circuit préféré, avait avalé 3 ou 4 comprimés de Solupred pour battre son record personnel. La compétition peut aussi exister par rapport à soi-même en course à pied ou en montagne. Un autre argument qui va à l’encontre de l’avis (je précise toujours : de 1997) de JP Richalet est que la définition du dopage n’englobe pas la notion de compétition. Utiliser de l’oxygène sur un 8000 peut-il être considéré comme du dopage ? Le Pr Richalet (toujours en 1997) se pose la question ; par contre, un diurétique, de l’aspirine, ou un corticoïde « sont tout à fait utiles lors d’ascensions rapides (qui n’a pas envie de s’acclimater ?) et ne sont pas du dopage car n’ont pas d’effets directs sur la performance » (!!).On est bien là en dehors de l’urgence et en plein dans le dopage. Ce qui revient à dire, transposé au cyclisme : pour faciliter la récupération à l’approche de la 3ème semaine lors d’un grand Tour cycliste, instaurons la tranfusion sanguine du 15ème jour !
Pour en revenir à votre question, il est exact que certains organisateurs de trails en montagne ou de raids à VTT exigent dans la trousse de secours la présence de produits réservés à la prescription médicale et de plus inscrits sur la liste des produits dopants. Mais en ont-ils bien connaissance et conscience ? Le risque existe alors de voir certains concurrents puiser quelques comprimés à la moindre défaillance…puis terminer l’épreuve, ce qui serait complètement ridicule et critiquable. L’organisateur de ces trails ou raids devraient limiter la présence de ces médicaments uniquement dans les postes de secours bien répartis sur le parcours et en liaison radio avec lui. Ces médicaments doivent donc être réservés à l’urgence et ne doivent pas être banalisés ; rendre obligatoire la présence de ces produits dans la trousse de secours personnelle est une incitation au dopage et pas du tout une pratique encadrée. Il est donc hors de question comme vous l’imaginez d’accorder une dérogation d’utilisation pour les organisateurs de course en montagne. Cette surmédicalisation de la trousse de secours (qui doit rester du secours) est symptomatique du risque que prennent les organisateurs de compétition en montagne (se souvenir de l’accident au trail du Mercantour 2009 puis de l’interruption de l’UTMB en 2010 pour cause d’intempéries).Quel est le rapport bénéfice/risque pour un organisateur qui envoie 300 coureurs en pleine montagne ? On ne diminue pas les risques avec des corticoïdes ou diurétiques dans la trousse de secours, ou en aseptisant le parcours. On en arrive à poser la question : la compétition doit-elle exister en montagne ? Pour y répondre, rangeons-nous du côté du pratiquant : suis-je capable de faire cette épreuve ? Me suis-je assez entraîné ? Me suis-je inscrit pour battre « Jean-Pierre » qui m’a mis 2 min l’an passé ? Suis-je capable de faire l’Everest sans oxygène? Ou suis-je capable de faire le TDF sans EPO ou TS ? C’est bien simple, si l’on n’est pas capable, on ne fait pas l’épreuve ou l’on retourne s’entraîner. Le plus dur étant de connaître précisément ses limites, et de les accepter. On sera alors revenu à la valeur essentielle du sport : l’éthique de la modestie et de l’humilité par rapport à soi-même et aux autres, condition nécessaire pour une pratique raisonnée de la montagne, entre autres".

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