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Le ski hors piste perturbe la faune sauvage
Proposé par Jeroen le 19.05.11 à 23:09 :: www.notre-planete.info :: 1226 vus :: 635 clics :: 25 commentaires :: Nature et Ecologie
Le hors-piste est en plein essor, exerçant un impact négatif sur la faune sauvage. Un nouveau type de modèle spatial permet de prédire les secteurs des Alpes où les conflits sports-faune sont particulièrement aigus. Appliqué au tétras lyre, le modèle démontre que, dans les Alpes suisses, deux tiers de l'habitat de cette espèce vulnérable sont affectés par le hors-piste. Mais le modèle propose aussi des solutions: il permet de localiser précisément les secteurs où la création de zones de tranquillité hivernale serait particulièrement efficace »Commentaires
1) c'est sûr que le ski sur les domaines skiables, ne perturbe pas la faune !!!
2) A ce compte là, la vie des hommes perturbe la faune sauvage...
La différence c'est que les stations sont concentrées sur des zones, certes très très fréquentées, mais fixes dans l'espace, alors que le ski de rando à une étendue géographique plus importante. Quand on voit la fréquentation de certains massifs tel que Belledonne, on comprend le propos.
Moi je trouve que c'est plutôt le contraire. C'est la faune hors piste qui perturbe le ski sauvage.
Rien à redire, c'est malheuresement exact ! Qu'il soit pratiqué HP ou en rando, le ski dérange la faune. Le bémol c'est qu'en rando, normalement un seul skieur ne fait qu'une seule descente... alors qu'en HP :ill:
Ya pas qu'a la descente que le skieur de rando gène la faune!
Donc au contraire, le skieur HP ne dérange la faune qu'à la descente, et souvent dans des secteurs déjà proches des remontées, donc pauvres en faune sauvage.
Le skieur de rando lui dérange à la montée (longue!) ET à la descente, dans des coins plus sauvage...
Bref, parfois, le ski de rando ne se révèle pas si "ecolo-friendly" que ca! Il faut savoir accepter ces défauts!
Sauf qui y'avait que le ski de rando comme problème ce se serrait... le problème c'est pas plutot l’extension à outrance et sans fin des stations de ski?
Le plus belle exemple le Tarentaise, les stations veulent de plus en plus d'espace sur le Parc de la Vanoise... on déclasse des réserves naturelle, ou on projette de couper la liaison pour la faune ,Grand Paradis / Parc de la Vanoise, pour obtenir une liaison plein sud Val d'Isère / Bonneval (Maurienne)....
Je pense que le dérangement à la montée est moindre, car on est nettement plus lent dans ce sens (je parle surtout pour moi :P) et même si on dérange un troupeau de chamois, de bouquetins ou une marmotte qui sort faire son pissou printanier, vu que l'on ne va pas vite, on ne les effraye pas trop et ils ont le temps de s'éloigner tranquillou.
Alors qu'en descente, on peut leur faire prendre la fuite car on les aurait surpris par notre vitesse :ill:, et là je te raconte pas la dépense d'énergie inutile :ill:
Une fois j'ai dérangé un chamois pendant une rando à la montée. Le chamois a gardé une distance de sécurité de 50-70m, autant dire rien du tout. Il y avait au moins 50 de fraiche. J'ai fait demi tour pour ne pas le déranger plus. A la descente je l'aurai surement plus dérangé étant donné la vitesse.
De toute façon il est sur que l'on a un impact sur la faune sauvage, mais c'est à chacun de se responsabiliser pour éviter les interdictions.
A noter que l'étude porte uniquement sur le tetras lyre et son habitat hivernal potentiel.
Dans le détail de l'article il y a une quantification assez précise des proportions entre surface de stations, surface hors piste toute activité humaine confondue, et surface restante.
Et la proposition avancée me parait bien peu contraignante : 40 ha réservés par ci par là pour laisser tranquille les habitant naturels de ces espaces, c'est pas cher payé pour continuer à se faire plaisir en montagne.
+1 pour zebre91
Ouf, j'ai cru un instant que c'étaient les chasseurs qui perturbaient la faune sauvage...
Oui, tout le monde pertube la faune locale: Bien en beaucoup plus sur les stations, mais les centaines de randonneurs (avec leur 4X4 pour monter au plus haut) aussi ...
Si on ne montre pas l'exemple, comment dès lors dénoncer les abus?
CHARITE BIEN ORDONNEE COMMENCE PAR SOI-MEME.
En tant que skieur de randonnée (plus rarement skieur hors piste), je souscris à la création et le respect de ces refuges hivernaux.
Idem pour l'escalade et l'interdiction de certaines falaises sur certaines périodes pour la nidification.
Cet hiver j'ai bel et bien dérangé 2 couples de tétras lyre (sur 2 sorties différentes). Je me sens vraiment frustré de lire ces randonneurs qui n'assument pas leur impact sur l'environnement.
C'est sûr, les skieurs de piste ne perturbent pas la faune sauvage vu que les stations ont fait le vide. Il n'y a plus de faune sauvage.
L'homme, il est méchant.
Le loup, lui, il est gentil : "on sait" qu'il ne mange que les vieux tétras dépressifs.
et une bande d'isards qui derangent les honnetes skieurs HP ou qqs tetras aux sons stridents qui polluent nos silences… non, ca n'existe pas? toujours les memes les méchants…
encore des bulles… toujours des bulles…
Un skieur de rando qui passe à côté d'un grand tétra le dérange probablement. Mais faudra quand même me prouver que faire s’envoler un tétra 5, 10 ou même 20 fois dans l'hiver peut lui être dommageable.
Il y'a un siècle l'espèce était chassée par les loups, les hiboux, les renards, les fermiers et pourtant elle est toujours la alors que ces prédateurs ont disparu.
Un déplacement forcé de volatiles en semi hibernation ou de mammifères devant prendre la fuite en milieu enneigé est plus que dommageable et souvent mortel pour la faune sauvage... Déranger et faire s'envoler un lagopède enfoui sous la neige, ou un tétra, ou faire s'enfuire un cervidé dans la neige représente un dépense énergétique considérable, très difficilement reconstituable faute de nourriture facilement accessible en hiver... La faune vit au ralenti et fait tout "à l'économie". Si on s'estime sensible à notre environnement par une pratique respectueuse de loisirs, respecter les espaces de protection (type Rocher d'Arguille Pravouta vers le -bien nommé- col du Coq en Chartreuse par exemple) et limiter le dérangement en zones sensibles semble alors évident. La conscience de son impact sur le milieu rend inutile tout comparatif de nuisances entre ski de rando ou ski de station pour justifier sa pratique "moins mauvaise" de randonneur...
"soit ils sont bêtes, soit ils sont manipulés, soit ils sont manipulateurs."
Peut-être sont-ils tout ça à la fois ou pas du tout.
Montrons l'exemple, et ensuite, revendiquons que la plupart fassent de même.
aux législateurs : créez les zone de refuge hivernal
aux randonneurs : respectez ces zones
plus tard, aux stations : stop à l'extension irréfléchie, stop aux circuits de quads, stop aux reprises par hélico, etc ...
ils sont pas betes mais plutot manipulateurs et avant tout "le fric, le fric"… et toi mat plutot naif…
Je suis sûrement naïf, mais si ces zones sont mises en place et respectées, ça sera toujours ça de gagné.
Et je me répète, mais si les gens de bonne volonté ne montrent pas l'exemple, je ne crois aucun progrès possible.
Ou en résumant, comment demander des efforts aux autres sans en faire soi-même ?
Oui, en effet. Et comme il a été dit plus haut, le ski de rando se développe, il y a une "pénétration" du milieu qui est bien réelle et grandissante. Ne nous voilons pas la face, l'impact n'est pas nul. Alors si l'on veut être un tant soit peu responsable, il serait judicieux d'accepter certaines règles... et ce, quelque soit ce qui se passe en station. La très grande majorité d'entre nous pratique cette activité pour - entre autre - la beauté du milieu naturel. Tachons de ne pas le foutre en l'air !
Je suis un peu étonné du ton de cet article et du fond.
Je suis souvent en Suisse: Valais, Oberland Bernois, Suisse Centrale et Grisons.
Dans certaines de ces régions, des espaces importants sont déjà interdits aux skieurs que ce soit pour le hors piste (pardon freeride!) de gravité ou pour la rando.
A titre d'exemple sur le domaine de Grindelwald, il est tous simplement impossible de pratiquer le hors piste, sur d'autres stations de la région il faut vraiment jongler pour ne pas pénétrer dans ces zones interdites...
D'autre part, il n'est nul évoqué l'impact des tirs militaires pratiqués en pleine montagne???!!!!
Le son du canon doit avoir un effet calmant sur le petit cioq de bruyère...