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Quatre morts dans une avalanche
Proposé par virgi le 11.01.11 à 12:48 :: www.ledauphine.com :: 2377 clics :: 62 commentaires :: Ski alpin et ski de fond
Une avalanche impliquant cinq personnes évoluant en hors-pistes s'est déclenchée mardi matin. Quatre personnes sont décédées a indiqué la préfecture de Savoie. »Commentaires
www.radiovaldisere.com/article.php?id=2279
les infos locales parlent d'une plaque à vent.
secteur hors piste très parcouru.
c'est une impréssion ou il ya de plus en plus de groupes accompagné d'un moniteur qui se se font piégés?
Des infos ici
h**p://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5iMlYcxc9iLPVX6WZ_9jKTLlua1nw?docId=CNG.7aad494766741eea325d1f3b8019e8d2.961&index=0
@bob : c'est peut etre que les moniteurs diversifient leur offre pour vendre du reve et des espaces vierge, donc plus de pratique hors piste entraine plus de risque... . Le probleme c'est que souvent avec les moniteurs ce sont de "gros" groupes....
Condoléances aux familles.
C'est triste, et ce qui renforce encore cette tristesse, ce sont les commentaires abjects des internautes sur les grands médias généralistes. A croire qu'il faudrait organiser une veille média comme un parti politique pour fermer le clapet à tous ces C......
www.telegraph(.co)(.uk)/news/worldnews/europe/france/8252887/British-man-among-four-people-killed-in-Val-DIsere-avalanche.html
Meteo France had categorised the avalanche risk as two out of a possible five, rising to three during the course of the day. But it also warned of old weak layers of faceted snow above 2,200 metres, or 7,200 feet.
The skiers, aged between 30 and 50, were in an area known as Pont St Charles, a popular off-piste sector at around an altitude of 8,800 feet and were skiing with a professional guide.
...All were equipped with avalanche transceivers...
The first person was dug out after 10 minutes and the last was found 20 minutes after the avalanche struck.
"The first rescuer was there within a few minutes. And there were four doctors at the scene. But the four skiers were all pronounced dead on the slope.
"One of them was equipped with an Avalanche Airbag but it had not inflated.
"All of the skiers were wearing avalanche transceivers so they were found fairly quickly.
"Of the seven skiers, two managed to stay on top of the snow and one woman was partly buried, just her legs. But she had no serious injuries. The four people who died were all buried completely.
sans polémiquer et pour peut être faire avancer les choses
les skieurs avaient des arvas c'est bien ! mais savaient ils s'en servir? , avaient ils fait un exercice de reconnaissance de victimes au prélable ? les 3 survivants ont ils pus commencer à faire des recherches sur place car c'est la souvent ou on peut gagner une vie parfois 2
attendre l'hélico c'est minimum 1/4h au mieux ! 1/4h sous la neige c'est tres long
condoléances aux familles
Philippe, je sais pas répondre a tes questions, mais 20 minutes pour dégager 4 personnes c'est plutôt vit a mon avis.
Le temps de degagement c'est pas tout. J'ai fait des petites recherches l'an passé. Dans ma région (Piémont, Italie) entre les saisons 05/06 et 08/09 13 personnes sont décédés sous un avalanche: aucun pouvait être sauve avec un ARVA. 11 son mort a cause des blessures, 2 étaient seul. C'est pour dire que l'ARVA est un bonne chose, mais faut pas compter trop sur sa efficacité.
D'accord avec Maki, bien du courage pour sortir à deux 4 personnes avec un ARVA..
Non, le problème qui va finir par créer vraiment une polémique (ça a déjà commencé les années précédentes), c'est que la majorité des accidents mortels ont eu lieu cette année avec des professionnels. Il y certainement une grosse part de malchance, mais comme on est dans une société où il faut toujours un coupable, ça va poser problème.
"250 mètres de large et 800 mètres de long," avec une avalanche pareil, le temps de creuser et t'es déja mort, ARVA ou pas, ça ne fait pas tout. Ma sonde ne fait que 2,40 m de long...
pas de chance de finir dans un monstre pareil.
Condoléances aux familles.
D'accord avec Seb 73,il y a un vrai problème d'accidents répétés encadrés par des professionnels.
Faut-il rappeler l'accident à la combe des Lanchettes en janvier dernier, le décès de la malheureuse Karine RUBY et ses 2 clients au glacier de Tour Ronde en mai 2009.
Mardi dernier un ukrainien est décédé aux Marbrées, son groupe était encadré par 2 guides.Aujourd'hui à Val dans un hors-piste classique encadré 4 morts!
La polémique se répand à cause du black-out qui suit ces accidents.
Or l'analyse est faite, des enseignements en sont tirés.Mais il faut qu'on en parle.
Après l'accident au glacier de Tour Ronde, un rappel du respect des distances élémentaires a été fait au recyclage des guides.
Mais de tout ça on parle à mots couverts et le grand public n'est jamais informé. Tout est confiné dans le milieu.
On comprend parfaitement qu'il faille respecter la douleur des familles, mais il faut pouvoir aussi prendre en compte l'aspect sécurité publique car quand quelqu'un s'adresse à un professionnel aussi trivial que cela soit il rémunère une certaine garantie de sécurité.
C'est aux professionnels et aux usagers de réagir; il serait utile d' organiser des colloques publics .
Tu sembles bien informé fred 74 de ce que le grand public doit savoir....le confinement dans le milieu dont tu parles semble bien perméable..Allons,allons,respectons la douleur des familles.Ce n'est pas encore le temps des polémiques habituelles des adeptes de skitour.
Ca fait toujours cogiter ces accidents dans lesquels tu aurais pu te retrouver quelques mois ou quelques années avant...
Condoléances
Je vais encore être très désagréable mais qu'y a t-il de professionnel de faire descendre du haut d'une station des gens pour les tuer ?
Déjà qu'une vie de vrai skieur montagnard prudent et expérimenté (qui ne fait pas pas ça pour l'argent mais par vraie passion) ne suffit pas à connaître la neige - EN LA REMONTANT et en scrutant les signes - et à échapper à ses dangers, comment voulez-vous que des pseudo-montagnards et pseudos-pros, sous prétexte d 'en vivre soient plus malins en faisant du hors piste ?
Le beurre et l'argent du beurre, ça n'existe pas...pour les clients et pour tout le monde !
Encore un accident qui va, dans les statistiques du danger de la montagne, mélanger dans la confusion, la pratique du skieur de montagne avec celle du skieux de station...
Faire de la montagne, c'est d'abord la monter par ses propres moyens et certaines récentes sorties sur skitour parlent de signes caractéristiques comme les "WOOOOF" sur des pentes faibles, suffisants pour dissuader d'aller titiller les raidillons finaux.
Mais du haut, le cul porté par un télésiège, on est tout puissant...
Je vous laisse trouver la conclusion...
Padre tu pourrais d'abord avoir un minimum de décence et de retenue avant de balancer des trucs pareils sur un accident qui a fait quatre morts il y a quelques heures et dont tu n'as aucun autre élément que ce qu'on lit dans la presse. Pour moi ce genre de réflexion n'a pas sa place ici.
D'autant que tes certitudes à 2 balles ne valent pas grand chose quand tu regardes la réalité des chiffres : la majorité des victimes d'avalanche sont des randonneurs dont une bonne partie s'est fait prendre à la montée.
Professionnels ou pas, tous ceux qui prennent la responsabilité d'un groupe de skieurs savent qu'ils prennent le risque de se retrouver dans la situation du moniteur en question.
Laisse les jugements à ceux dont c'est le métier, juges et experts, et laisse les familles faire leur deuil en paix.
Condoléances.
Bonjour,
Très triste ce nouvel accident, condoléances aux familles.
2010 / 2011 va être une mauvaise année pour les professionnels.
Il me semble que la remise en "question" de la formation des professionnels de la montagne dans les sports de neige engagée par l'ENSA n'a pour l'instant pas donné de grand résultat, je dirais même que c'est pire...
Il me semble que la Suisse n'a comptabilisé aucun accident impliquant un pro depuis au moins 10 ans (lu dans 3X3 de Munter).
Nos voisins seraient-ils plus modeste face à la montagne où la jsutice est elle plus sévère là bas ?
Toujours est-il que le seul BRA ne suffit pas pour prendre une décision, les pros ont le devoir de vérifier les conditions sur le terrain.
Pression exercée par les clients ?
Contexte économique ?
Mauvaise décision ?
Destin ?
Bien des questions et peu de réponse...
Un BRA à 2 ou 3 n'exclue pas le risque d’avalanche. Une zone peut être à 3 et à quelques mètres le risque peut être plus élevé car une pente légèrement plus inclinée, + expo au vent...
Et arrêtons de dire : ils étaient expérimentés car ils portaient leurs ARVA…
Un ARVA ne protège en aucun cas des avalanches.
Quand au sac Airbag, faut arrêtez le délire. Les fabricants et vendeurs sont là pour se faire du fric sur la sécurité.
Et qu’appel t’on expérimenté ?
Un gars qui fait de free ride dans des pentes à 50° ?
Un gars qui sort n’importe quand mais qui porte son sac air bag et son ARVA… ?
Quelqu’un qui s’engage dans un truc hyper technique sans un grand vécu derrière lui… ?
Encore bien des questions…
PS, ce qui suit n’est pas un jugement envers l’accident d’hier
Notre société est très sévère envers un conducteur qui a un accident en été d'ébriété mais elle accepte que l'on prenne de plus en plus de risque dans nos loisirs sans que personne ne soit véritablement coupable de quoi que se soit, un comportement très contradictoire non...
Padre, tu n'importe quoi. va lire le topic d'Alain duclos qui lui ( mais ce n'est surement qu'un "skieux" de station, quel ton méprisable ) préconise au contraire de faire des courses en boucle.
Si les malheureux ( toutes mes pensées à eux et à leurs familles) ont déclenché à la descente, il l'auraient surement déclenchée à la montée aussi, woof ou pas woof
Bonjour
Dans les liens ci-dessus, je n'ai pas lu qu'ils avait des airbags.
pardon , j'ai mal lu dans le post en anglais, un seul airbag non déclenché.
Condoléances aux familles.
padre quand tu fais une traversée tu ne sais pas ce que tu vas trouver sur l'autre versant et tu te retrouve dans la même situation qu'un type qui débarque d'une remonté mécanique.
j'ai déjà vu ou entendu plusieurs discutions sur le fait que les professionnels se font souvent prendre cette année. si ce constat est vrai, il serait intéressant de savoir pourquoi, la sécurité de tous, pro et amateur, pourrait en profiter
Les professionels font ce qu'ils peuvent, mais en matiere de hors piste, ce que leurs clients leurs demandent c'est des traces dans de la poudreuse vierge par tous les temps et quelle que soient les conditions et en se racontant qu'ils sont en sécurité puisqu'ils sont encadrés par un professionel.... Dans ces conditions les professionels vivent dangereusement; leurs clients prennent en principe un peu moins de risque(normal, ils ont payé pour avoir un ouvreur qui leur teste le terrain).... sauf que parfois ce n'est pas l'ouvreur qui fait partir la plaque.
Un moniteur décide d'emmener ses clients le lendemain d'une chute de neige, par risque 3, et dans une pente soutenue ( je connais très bien l'itinéraire du Grand vallon ) : a t-il 100 % tort, 50 % tort, est-il victime du destin, de la connerie, du "pas de bol", est-il irresponsable, coupable, victime ?
beaucoup parles sans savoir !dans la formation de moniteur il y a l eurosecurite 1 et 2 dont le niveau depasse certainement celui de beaucoup de randoneurs.
alors evitons de parler sans savoir.
He hooo!!! un peu de respect, condoléances aux familles. Padre les propos limite diffamatoires sur les pros tu peux les garder pour toi ou bien les évoquer en d'autres circonstances.
> Un moniteur décide d'emmener ses clients le lendemain d'une chute de neige, par risque 3,
J'ai lu risque 2 (evoluant en risque 3 au cours de la journee) dans le BRA de Thierry Arnou, bien sur ca n'exclue pas une avalanche, comme disait Gilles. Sans etre sur la terrain le parcours (les vallonnets) me semblerait pas interdit par risque 2. La 30cm de neige sur 48 hrs a tombe sans bcp de vent.
Comme avec l'accident du 26/12/2010 (moniteur avec 3500 jours hors piste et ski de randonnee a son actif sans incidente juste au jour J) le moniteur d'hier est un mec tres experimente en hors piste et rando.
"le moniteur d'hier est un mec tres experimente en hors piste et rando."
Comme la plupart des vicitmes d'avalanches
A ce propos, lire l'article hallucinant Un guide s'exprime après la mort de quatre skieurs. Il y a des stages de recyclage qui se perdent...
Il y en a ras le bol de l'omerta sur les accidents. Après chaque accident, on est sommé de se taire sous prétexte de respect. Le respect consiste à se poser des questions et à rechercher des causes afin que ces morts ne soient pas morts pour rien.
concernant l'article de France Soir cité par Jeroen, les propos du "professionnel" font froid dans le dos, par contre les commentaires des lecteurs refletent un bon sens assez inhabituel venant d'un public de média non spécialisé dans la montagne...
@Jeroen
Lu l'article sur le "guide" qui s'exprime. Hallucinant ! Le hors-piste sans danger, pour lui :
soit tu prends un moniteur,
soit tu prends une pelle, une sonde, et un ARVA !
Il confirme le risque 3 de hier.
Ce qui m'a surtout fait réagir, c'est
la surcharge des skieurs ne serait pas en cause puisque l'avalanche serait partie d'au-dessusMais il est vrai que le redoux a pu peser dans ce drame, en rendant la neige moins stable
A noter au passage la bourde du journaliste...
il faudra le pratiquer très à l'abri. Loin des grandes pentes avalancheuses et à forte inclinaison (à partir de 30 C°)
A noter au passage la bourde du journaliste...
il faudra le pratiquer très à l'abri. Loin des grandes pentes avalancheuses et à forte inclinaison (à partir de 30 C°)
Venant d'un journaliste non spécialisé, je ne considère pas que ce soit une bourde.
Par contre les propos rapportés du guide sont incroyablement décalés, j'aimerais bien savoir ce qu'en pensent ses confères.
Etienne, 30 C°, le journaliste semble confondre température et angle...
Salut,
Je ne vois pas la bourde que vous, Jeroen et Etienne, relevez.
Pour l'interview du guide, bah... no comment, c'est tellement énorme, je suis sans voix. Il a juste de la chance d'être encore en vie ainsi que ses clients.
Guide moi même, je ne cautionne en rien de ce que ce "professionnel"avance après ce drame.Ahurissant.!
De tels propos ne sont en aucun cas le reflet d'une corporation Cette analyse succincte,pleine de clichés et de raccourcis ne regarde que lui et est tout simplement navrante.
Condoléances aux familles.
A ce stade je ne sais pas si un recyclage suffirait... ca serait bien qu'il puisse s'expliquer parce qu'effectivement ce qui est rapporté dans l'interview est hallucinant.
Du plus sérieux ici : data-avalanche
Quel désastre et quelle tristesse...Je serais curieux d'avoir une analyse de cet accident en appliquant à posteriori la méthode de réduction de Munter. Condoléances aux familles.
Francoua a totalement raison.
S'il s'était agi d'un groupe d'entre nous non encadré je pense que les pouvoirs publics auraient amenés les grands médias à ètre moins indulgent.
Et ce matin on avait une nouvelle loi ....
Avec cette interview, je pense que le journaliste a fait un boulot de M...
En effet je pense qu'en interviewant un guide ou n'importe qui d'autre, il est indispensable de mentionner son nom, car il parle un peu au nom de sa corporation et là avec le nombre de conneries qu'il a dites, j'aimerais pas être un guide...
Avant de tirer à boulet rouge sur un journaliste (ou n'importe qui d'autre) il faut être sûr de ce que l'on affirme: ici le nom du guide interviewé est clairement mentionné.
Sur un sujet si sensible, merci de rester mesuré.
j'aimerais bien connaitre le nombre de mort sur les pistes, chaque année. (chute, chocs, percussion...). J'en ai marre qu'on me dise "faut même pas les secourir, ceux qui sortent des pistes".
Un jour, avec ce populisme ambiant, le législateur va interdire purement et simplement certaines pratiques dont la rando à ski...
Le guide en question, je le répète n'est pas ici mandaté par la profession.
Il ne représente que lui même.A vrai dire j'ai vraiment douté que ce soit un guide qui ait pu tenir des propos aussi simplistes et réducteurs.Je suis allé sur l'annuaire du syndicat...pour voir...Ce guide est bien répertorié comme tel... Le journaliste n'a pas interviewé le bon guide c'est tout!
la vraie réalité est qu'il y a de plus en plus de randonneurs(certains ne faisant que de la descente amenés par les télésièges en haut des stations) donc il y aura de plus en plus d'accidents( loi mathematique).Meme les offices de tourisme (voir article du Dauphine 12/1) forment leurs employés pour mieux vendre"le ski hors pistes".
En commentant tout accident d'avalanche, malgré toutes les opinions (en général négatives) qui nous viennent par réflexe, il faudrait éviter de trop se prononcer avant d'avoir des éléments précis sur les circonstances. En effet, même les personnes chargées de l'enquête avouent parfois en manquer pour étayer le dossier... De ce point de vu, derrière notre clavier, je pense que nos sentences vis à vis d'un accident donné récent ont bien peu de valeur.
D'ailleurs, les plus dûrs dans leurs commentaires d'un accident, sans pour autant avoir d'éléments valables pour les étayer, sont souvent les professionnels eux-même ( je précise au passage que je suis guide de montagne et que ma réaction est souvent de cet ordre). Je pense que beaucoup d'amateurs expérimentés sont aussi plus durs et secs dans leurs commentaires que des novices (je ne parle pas des profanes qui n'ont jamais vu une montagne).
De mon point de vu, cela tiens à un besoin profond de se rassurer, de se dire : "moi, c'est certain, je n'aurais pas fait ces erreurs (allez dis-le que j'aurais pas fait ces erreurs!!)". Manque d'humilité d'une part, mais surtout énorme angoisse car justement la plupart des accidents arrivent à des personnes très expérimentés, professionnelles ou pas! Il suffit de faire un tour sur les récit d'incidents ayant bien fini sur skitour et dans les stats de l'Anena (et dans celles des autres pays) pour finir de s'en persuader...
A mon sens, cela est dû à une plus grande fréquence d'exposition, (plus facile de faire des erreurs sur 3000 jours de ski dans des terrains montagne que sûr 50 chamechaude, grands vans ou autres classiques), à un plus grand engagement c-à-d une capacité à se rapprocher des limites car justement on peut mieux les cerner (pour mieux les dépasser parfois, en toute connaissance...mais pas toute conscience, nuance!). Ce qui amène le dernier point, la propension à dépasser pour un tas de raison, plus souvent ces même limites.
A partir de ce point, faut-il pour autant jeter le bébé avec l'eau du bain et décréter qu'il est plus dangereux d'être expérimenté en montagne? Pas forcément, à condition de prendre conscience des biais de l'expérience, ce que l'on ne fait surtout pas en crachant sans connaissance précise des faits sur celui qui s'est fait avoir...
Bref, pour conclure, redescendre "d'un cran", sans pour autant ne rien faire.
"la vraie réalité est qu'il y a de plus en plus de randonneurs(certains ne faisant que de la descente amenés par les télésièges en haut des stations) donc il y aura de plus en plus d'accidents( loi mathematique)."
@ le general 05
Je ne suis pas d'accord. Malgré l'augmentation énorme des pratiquants depuis qq années, le nombre de décès tourne toujours autour d'une trentaine, en moyenne.
Il y a trop d'âneries de dites dans l'interview du guide dans France Soir pour ne pas les relever ...
1ère phrase, il y a déjà eu un mort par avalanche dans ce vallon.
2e phrase, il y a au contraire beaucoup de professionnels impliqués dans des accidents, au point que sortir encadré n'est plus un gage de sécurité.
2e paragraphe, inversion de la relation de cause à effet : ce n'est pas parce que la préfecture a demandé de redoubler de vigilance que le relèvement en risque 3 a été effectué. Laisser entendre que le niveau de risque est manipulé par la préfecture pour raison de sécurité est particulièrement grave. Ce sont au contraire les conditions de terrain qui ont provoqué le relèvement en risque 3, d'où l'appel à la vigilance de la préfecture*. C’est-à-dire l’inverse de ce qui a été dit.
2e question, la réponse est à côté de la question. L'imprudence était d'y être ou de ne pas y être, pas de savoir ce qui a déclenché l'avalanche et où a eu lieu la cassure. Il semblerait que l’omerta pointe son nez !
3e question, le nombre de participants est en question : 7 avec un groupe très étiré, il fait quoi et il est où, le professionnel ? Elle est où la sécurité additionnelle amenée par le professionnel ? Passons sur l'unité gag de mesure de la pente, plus imputable à une non relecture !
4e question, mauvaises réponses : (i) à la suite de beaucoup d'autres, cet accident montre au contraire que sortir avec un professionnel donne un faux sentiment de sécurité ; (ii) confondre sécurité et secours est grave dans la bouche d'un guide.
* ... enfin j'espère !
Bravo, par contre au commentaire de François Gouy.
@François Gouy : d'accord sur le fond réagir "à chaud" est finalement plus passionnel que vraiment constructif
le problème c'est qu'il est souvent difficile d'en débattre à distance pour différentes raisons.
1. Grande tristesse. Condoléance aux familles.
2. concernant l'interview du Guide incriminé : les Journalistes ont une triste habitude : c'est de faire du copié collé :
tu prends le début de la phrase tu enleves le milieu et tu colles la fin : exemple fictif :
Question du Journaliste :
Que pensez vous de la politique :
Réponse : j'adore XX et je déteste YY
Ecriture de l'article :
J'adore YY : vous l'avez dit dans l'ordre, suffit de couper le milieu.
(Ca marche aussi avec le Juge d'instruction).
Donc être méfiant avec la presse et tout ce qui est écrit
Il est possible que ce Guide se soit fait piéger par le "vendeur de papier"
Je crois que la seule solution est de faire une interwiew en exclusivité et de faire signer par contrat la relecture de l'article avant publication
Il est probable que ce guide se soit fait contacter par tel et qu'après le journaliste ait sorti la machine a saucissonner les propos.
Exemple : J'ai entendu il y a quelques années un Ami Guide sur Radio Locale Bleue. Après avoir écouté je l'ai appellé pour lui demander si avant son interview c'était cocktail psyllo chichon rail de coke et Prozac avec enol ? Il était vert : sur interview radio ses propos avait étés charcutés et donc résultat nulachier On aurait cru un débile moyen s'exprimant sur un sujet qu'il ne connaissait pas. Genre Padre.
Je suis passé plusieurs fois la ou ils sont passés.
Les conditions étaient différentes.
Mon coeur est empli de tristesse .
c'est tellement gros que je soupçonne aussi le guide de s'être fait avoir par le journaliste qui a réduit ses propos à l'espace de texte disponible... il doit s'en mordre les doigts
C'est aussi GROS que d'être descendu à 7 dans ce vallon pentu avec risque 3 !!!!
J'y crois pas non plus !!!
Le secteur de l'avalanche est une immense face régulière à moins de 35 degrés je pense, à part peut etre à quelques endroits précis. En respectant l'espacement de sécurité, on est parfaitement dans les clous de la méthode Munter avec un "petit" risque 3 annoncé (surtout sur un hors piste assez fréquenté). Je trouve qu'il y a beaucoup de commentaires bien agressifs sur ce malheureux accident et je rejoint François Gouy sur le besoin des gens de se rassurer pour se dire que eux font bien et ne risquent rien et que ce sont les autres qui font mal et se font prendre. A mon avis, cet accident c'est beaucoup de fatalité, une veille grosse plaque de fond, formée il y a surement longtemps, qui cède...
A posteriori, on peut bien sur analyser, et dire que en fait il y avait des bonnes raisons, que c'est piégeux, qu'il y a eu beaucoup de vent de sud en début de saison, depuis plus de neige et du froid et qu'il y a des sales plaques sur les versants nords d'altitude....
Perso, je suis déjà passé par risque 3 à cet endroit, et j'y repasserai, sinon, autant revendre les skis.
Il y a eu 6 morts à Val d'Isère dans le Tour du Charvet, un HP hyper fréquenté il y a quelques années. Une énorme avalanche s'était déclenchée spontanément d'une pente en face suite à redoux rapide. c'était aussi dur à prévoir...Des milliers gens passent à cet endroit chaque année, avec un risque annoncé similaire....
Par ailleurs le discours général des pros est souvent dur à supporter....
Je crois surtout que les jugements dans un sens ou dans un autre ne peuvent se faire qu'en ayant tous les éléments précis des circonstances de l'accident (lieu exact, ° de pente, espacement, signes visibles, etc...)
C'est en gros le travail de l'expert qui serait mandaté si il y avait enquête (ce qui est probable je pense).
Ce qui est dommage, c'est que le résultat des ces enquêtes est souvent pas ou mal diffusé alors que c'est le meilleur support pour alimenter nos réflexions.
Moi je n'ai aucun problème avec le "discours général des pros" et en particulier ceux que je connais. En revanche il y a clairement un gros problème avec cet interview....
Quelques bribes d'infos supplémentaires ici.... Apparemment un des 5 skieurs emportés doit la vie à son ABS.
Scandaleux,
Les propos de ce guide sont irresponsables et reflètent bien l'état d'esprit de certains moniteurs de ski et guides Français: grosse tête, prétentieux...
tout vu tout fait...
Je vous invite à lire le livre 3x3 avalanches de Werner Munter qui est le plus grand spécialiste des avalanches à ce jour.
Dans son introduction il écrit:
"Qui fait miroiter une promesse de sécurité en de tels domaines encore mal étudiés est soit un ignorant, soit un charlatan."
Je suis outré de voir qu'une personne ayant le diplôme de guide ose faire une remarque pareille...on peut se faire du souci pour les gens qui partent avec lui...
@gilles "Il me semble que la Suisse n'a comptabilisé aucun accident impliquant un pro depuis au moins 10 ans (lu dans 3X3 de Munter). Nos voisins seraient-ils plus modeste face à la montagne où la justice est elle plus sévère là bas" ?
plus modeste je sais pas , +sévère probable en cas de décès il y a systématiquement plainte de la part des autorités (accident pro ou non pro) maintenant de là à établir un lien de causalité ...
pro ou pas pro, montée ou descente, arva, ABS ou pas...300 mètre de large sur 700 de dénivelé (la coulée): il n'ont eu aucune chance: le survivant est un miraculé.
les conditions sont pourries cette année: il faut parfois mieux renoncer.