Avalanches : « Il y a un brutal réveil de la profession » - Ski de randonnée

« Il y a une croyance selon laquelle on peut prévoir les avalanches. C’est faux ! On peut simplement prévoir les conditions qui les favorisent. Il y a une grande différence. »
Tout est dit!

C'est clair, net, sans fioriture. Merci pour le boulot Alain.

ca fait du bien d'entendre ça

Et encore à propos du triptyque ARVA, pelle, sonde :
« le fait de multiplier les équipements semble pousser certains à aller là où ils ne seraient pas allés avant. Le matériel peut aussi déresponsabiliser, mettre la réflexion et l’observation en veilleuse. »
On devrait les encadrer ces 2 phrases ...

Le matériel peut aussi déresponsabiliser, mettre la réflexion et l’observation en veilleuse.
L'effet pervers du progrès technique, visible entre autres dans l'automobile (ABS, airbags, et autres systèmes de sécurité active et passive). La différence c'est que les vitesses limite n'ont pas augmentées alors que les randonneurs n'étant pas soumis à une réglementation, certains auront peut-être plus facilement tendance à pousser un peu plus loin...

Oui, nous avons randonné pendant des décennies sans APS et sommes pour la plupart toujours là !

L'humanité a vécu plusieurs milliers d'années sans antibiotique, pourtant je n'ai pas envie de m'en passer!

C'est courageux de la part d'Alain Duclos quand il dit constater que "la majorité des avalanches concernent des skieurs de la région. Souvent des professionnels..."

Non c'est juste factuel.

Il y a les connaissances d'un côté et de l'autre, les prises de décisions; il semblerait qu'il y ait un paradoxe entre les deux. "Je ne suis pas le même" lorsque j'encadre et lorsque j'évolue en amateur avec des compagnons choisis. Autrement dit, il y aurait une diffrence entre "faire" de la montagne et "faire faire" de la montagne ... Des "tiraillements" ?