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Hors-piste à Verbier, la tentation et le libre arbitre
Proposé par virgi le 06.01.10 à 10:35 :: www.letemps.ch :: 899 vus :: 497 clics :: 4 commentaires :: Ski alpin et ski de fond
La station bagnarde capitalise depuis longtemps sur le phénomène du ski hors-piste, jusqu'à être devenue une destination fétiche des freeriders du monde entier. Comment assume-t-elle son statut de grande tentatrice dans l'actualité morbide de ce début d'hiver? Reportage »Commentaires
J'adore
Le Parisien qui voit partir quelqu’un hors-piste pensera qu’il peut y aller lui aussi.
Jean-Sébastien Maret: «Le jeune avec des skis larges comme ceci, un DVA (détecteur de victime d’avalanche), une pelle et un airbag, sait dans quoi il s’engage. Un père de famille avec ses deux gamins qui passe sous les filets, sous une barrière et s’engage dans une pente où moi-même je ne descendrais pas sans prendre le maximum de précaution, celui-là, c’est inconscient. Et c’est arrivé souvent.»
portant dans Montagne Magazine 50% des victimes sont des gens du coin << le discours mediatique tendant a stigmatiser des novices inconsients est en parfait decalage avec la realite.>>
«La meilleur bombe (de minage) pour sécuriser une pente, c’est encore un Britannique.»
C'est bien vrai ca!
arf !!
Moi je pense que le "père de famille" ou le skieur non émérite a clairement peur de passer les filets... Ca impressionne quand on est pas un habitué. C'est certain. Le britannique à des sous, du beau matos, mais ski souvent comme un pied ! :-D
Je pense clairement que la "clientèle" majoritaire qui passe les filets, n'est pas celle que l'on décrit ici.
Ceux que j'ai souvent vu en station s'engager dans des hors piste que je juge moi (surement à tort) comme scabreux, c'est plutôt des jeunes entre 18 et 25 ans, bien équipé, bons skieurs et surtout très sur d'eux.
Seconde catégorie, le pro qui emmène des clients. Celui la se fait piéger non pas par sa confiance en lui, car il a nettement plus conscience des risques, mais par l'habitude d'aller dans des secteurs qu'il pense être "safe" car il n'y a jamais vu d'avalanche.
Pour la première catégorie, je me cache pas en avoir parfois fait partie. Après c'est un peu une histoire de chance, puis aussi du niveau auquel on place son curseur de prise de risque; Personnelement, le curseur est jamais monté bien haut.
Je me souviens encore des 7Laux, y'a une dizaine ou le Vallon du Pras (desormais une piste) était barré par des filets géants. Pour ceux qui s'en souviennent, ces barrières faisais un peu parc à lion au zoo... C'était impressionnant.
Y'avais ceux qui osait, et ceux qui osait pas. Je pourrais citer des noms :-D
a++
Et oui, les 7Laux avec le filet géant... j'étais de ceux qui le montaient et le démontaient.J'y passais dessous sans le blouson aux heures des pauses... Mais combien sont passés dessous car il y avait des traces... "Si il y a des traces c'est que ça ne craint rien" qu'ils disaient tous lorsque je leur demandais si ils avaient pelle ARVA sonde, et une connaissance des risques et pentes douteuses.
Je témoigne ici pour dire qu'il n'y a pas de type particulier du futur mort par avalanche. Au col du Pouta, c'est homme et femme, jeunes et moins jeunes, mauvais bons et pro qui descendaient dans des conditions plus que douteuses. Les morts sont de tout ce panachage. Que se soit par avalanche (2 en 2001) par saut de barre (4 accidents en 2004 dont un mort) ou par non maitrise de sa trajectoire (collision entre skieurs ou un arbre, rocher etc...) dans cette dernière il y a trop de cas pour que je m'en souvienne.
Bref, le "Free Ride" cause beaucoup de pertes, dans toutes les catégories de skieur, surfeur. La prise de risque en est la cause numéro un.
A+