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Accueil > Actu > Ski de randonnée > Les skieurs hors-pistes sont-ils des criminels?

Les skieurs hors-pistes sont-ils des criminels? - Ski de randonnée


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Les skieurs hors-pistes sont-ils des criminels?

Proposé par MartinB le 04.01.10 à 16:25 :: www.tsr.ch :: 790 vus :: 522 clics :: 2 commentaires :: Ski de randonnée

Débat entre Dominique Perret, skieur freeride, élu meilleur freerider du siècle, et Laurent Bridel, professeur à la faculté de Géosciences et de l'environnement à l'Université de Lausanne.

Chaque hiver, la population s'émeut des avalanches déclenchées par des skieurs hors-pistes, freeriders et autres guides de montagne dédiés aux sports extrêmes. Cependant, la Suisse n'est pas prête à réglementer, ou légiférer sur la pratique du hors-piste, à l'instar de l'Italie ou de certaines stations françaises. Le monde des amateurs de glisses extrême semble constituer une sorte de lobby intouchable. »

Commentaires

Invité, le 05.01.10 21:34

1. Criminels pour qui ?
Tous ceux qui font du ski hors-piste (et cela inclue la rando à ski ou à pied dans les pentes enneigées) savent à quoi ils s'exposent.
En quoi le ski hors-piste est-il différent de la moto cross par exemple, et de plein d'autres sports dangereux en général pratiqués en pleine nature. La neige est un élément aléatoire supplémentaire, très dangereux évidemment mais tous connaissent les effets des avalanches. C'est entre autres la raison pour laquelle il faut continuer d'informer des dangers et des ravages des avalanches.
Ceux qui ne savent (ou veulent) pas en tenir compte sont, à différents degrés, des inconscients mais en aucun cas des criminels car ils ne mettent en danger qu'eux-mêmes : les stations et villages de montagne sont depuis toujours protégés par les forêts. Si ce n'est plus le cas, ils doivent se protéger par des dispositifs artificiels. Les stations aussi doivent se protéger.
Les avalanches ne peuvent en aucun cas être systématiquement imputables aux skieurs. Selon les cas de figure, les avalanches sont déclenchées naturellement ou non : les purges naturelles, cela existe depuis toujours.

2. Une question de sensations !
Quand on parle de ski, on parle de sensations provoquées par une pratique physique et de l'interprétation qu'en fait notre cerveau.
Un chercheur est-il le mieux placer pour comprendre des sensations ?
Comment pourrait-il comparer des sensations, personnelles par essence même, avec des éléments rationnels ?

3. Le droit de choisir.
Chacun, sur cette terre, a le droit - ou devrait avoir le droit - de choisir son mode de vie, pourvu qu'il ne perturbe pas celui des autres (la liberté des uns....). En l'occurence, les skieurs hors-piste, comme tous les pratiquants de sports dangereux, ont aussi ce droit.
La fin de la vie fait partie de la vie.
Ainsi les skieurs, comme tous les autres, peuvent choisir leur mode de vie et par conséquent leur façon de mourir, même si la mort n'est pas leur but.
Quand un cascadeur, un parachutiste, ou un plongeur, se tue dans l'exercice de son art, on ouvre aucun débat !
A ma connaissance aucune cascade, ni aucune pratique à risque, n'a jamais exercée par obligation. La passion est à la base de tout. Et si la passion est bien l'essence même de la vie, personne n'a le droit de la brimer.

Invité, le 05.01.10 21:54

4. Question de proportion. (j'oubliais)
Pourquoi se préoccupe-t-on autant du nombre de victimes (en toute connaissance de cause) des avalanches, alors que leur nombre est ridicule en comparaison du nombre de victimes d'accidents de la route ?
Ceux-ci ne sont pas toujours des adeptes de sensations fortes. Ce sont même plus souvent des passants innocents.
Intéressons-nous aux vrais problèmes de société qui ont des solutions.

5. La sécurité des sauveteurs.
Ce sont les victimes collatérales, et l'argument des détracteurs du ski hors-piste.
Et encore une fois ils sont tout à fait conscients des dangers, car s'ils pratiques le sauvetage, c'est justement par amour de la montagne. Peut-être sont-ils justement des pratiquants pendants leurs loisirs, très probablement même.
Quand des pompiers en train d'effectuer une mission de sauvetage sur autoroute se font tuer par un papy inconscient au volant d'un bolide, on ouvre aucun débat sur l'utilisation ou non de la voiture !

A bon entendeur

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