
10 votes
Les guides valaisans s'inquiètent de leur avenir
Proposé par Pierre* le 12.10.09 à 09:37 :: www.lenouvelliste.ch :: 753 vus :: 628 clics :: 6 commentaires :: Politique et Société
Commentaires
Ils n'ont qu'a travailler sur les domaine skiables des stations ou dans des murs d'escalade indoor. Là au moins, ils ne subiront pas ces diktats stupides, qui laissent d'immenses zones sauvages , tellement sauvages qu'il faut un guide pour y emmener ces cons de citadins ...
Et puis ces petits relents de nationalisme, délicieux !
Si j'ai bien compris, grâce à la chanson, les guides valaisans vont payer les jeunes suisses et les amener gratos en héliski en montagne pour leurs donner l'envie de devenir guide à leur tour . Il y en a qui vont regretter de ne pas être jeune et suisse .
Je trouve aussi que le poids du passe et certaines idees un peu nationalistes et exclusives ne sont pas tres cool.
je cite "Nous constatons aujourd'hui une forte arrivée de jeunes candidats guides en provenance de la plaine alors qu'historiquement, la personne qui pratiquait le métier de guide était un habitant des vallées. Ces jeunes vont exercer durant quelques années avant de se réorienter professionnellement..."
Parfois, la caricature du guide suisse arriéré et protectionniste est bien en dessous de la réalité!
Pas de nationalisme à mon avis.
Simplement on apprécie bien les citadins qui viennent claquer leur fric en héliski, hors piste ou autre activité montagne. On veut bien les balader mais ensuite, faut surtout qu'ils rentrent chez eux et ferment leur gueule.
Difficile d'admettre que certains de ces citadins viennent exercer le métier de guide avec au moins autant de compétence et de passion que les locaux.
Encore plus difficile d'admettre que ces mêmes citadins sans qui l'économie de ces régions touristiques n'existerait pas osent émettre un avis sur l'aménagement de ces mêmes régions.
Le beurre, l'argent du beurre et la crémière...
Mais ce n'est pas du tout propre au Valais et cet article a au moins le mérite de dire tout haut ce qu'on pense tout bas dans beaucoup de régions de montagne.

Michel Piola, Genevois, guide de plaine, plus de 1000 voies ouvertes et parmi les plus belles de l'histoire alpine...
Allez faire un 4000 avec un guide de Zermatt, si vous tombez sur un de ceux avec cet esprit paléolithique anti-vert, anti-tout, vous aurez vite compris votre douleur...
Mais cet état d'esprit, comme le Pierre, se trouve aussi ailleurs. Je me rappelle, dans une classique de l'envers des Aiguilles, avoir été aux prises avec un guide chamoniard qui m'aurait foutu en bas s'il l'avait pu. Simplement parce qu'on les avait dépassés, lui et son client...
