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Accueil > Actu > Ski de randonnée > Le ski de randonnée est-il plus dangereux que la voiture ?

Le ski de randonnée est-il plus dangereux que la voiture ? - Ski de randonnée


31 votes

Le ski de randonnée est-il plus dangereux que la voiture ?

Proposé par Jeroen le 23.04.09 à 19:49 :: www-verimag.imag.fr :: 1917 vus :: 1217 clics :: 30 commentaires :: Ski de randonnée

C'est la question que je me suis posé, après qu'on m'ait déconseillé à  maintes reprises, cette activité dite "à  risques". Le principal argument étant : "J'entend extrêmement souvent parler de gens prudents et expérimentés qui sont morts en ski de randonnée. Donc, le ski de randonné est très dangereux."

J'ai appris à  diverses reprises qu'il fallait se méfier de ce genre de considérations subjectives qui amène, entre autre, certaines personnes à  avoir plus peur de l'avion que de la voiture, ce qui est une abération du point de vue du risque réel encouru. J'ai donc pris 2 heures de mon temps pour faire des petites recherches sur la toile et vérifier tout ca.

Si on réfléchit 30 secondes, une bonne façon d'obtenir des chiffres comparables en la matière est de regarder le nombre de morts par heure de pratique »

Commentaires

B
Bistourett, le 23.04.09 21:17

Je trouve assez rigolo qu'il y ait eu 5 votes et personne qui regarde le lien avant que je le voie. Peut-être est-ce le boss qu'il l'a fait passé directement en première page ?

Invité, le 23.04.09 21:44

Même s'il y a de quoi pinailler sur les calculs, je vais faire lire ça à ma chérie... et à ma maman aussi! Elles se feront beaucoup moins de soucis après, j'espère...

Jeroen, le 23.04.09 22:09

Oui, il m'arrive de donner un coup de pousse à certaines news :o)
Merci pour le lien plus direct, le ~ fait planter l'url, je corrige...

Jeroen, le 23.04.09 22:17

Bug fixé.

G
guigui, le 23.04.09 22:37

Quid de celui qui prend sa bagnole pour aller faire du ski de rando? Double-t-il le risque qu'il court de périr?
Sans doute un argument pour le véloski. Encore qu'il faille sans doute établir le risque couru par le véloskieur sur les routes. A-t-on assez de données pour mener à bien une étude sérieuse? :-)

V
veve73, le 23.04.09 22:37

info intéressante , mais attention à ce genre de stats , on leur fait dire ce qu'on veut .

exemple : comparaison du risque avion-voiture
au nombre de kms parcouru , l'avion est nettement plus sûr
au nombre de voyages effectués , la voiture est est alors plus sûre . eh oui , on fait beaucoup de petits trajets .

je suis par contre d'accord pour la coté subjectif de la notion de risque . c'est très personnel .

Vivagel, le 23.04.09 22:47

Je doute du nombre de 100.000 pratiquants, et aussi du fait qu'une paire de skis dure 10 ans !
En plus l'anena ne recense que les accidents d'avalanche, elle ne compte pas les chutes, dévissages, hypothermies dans les tempêtes, etc.
Ca ferait donc plutôt un mort toutes les 100.000 heures de ski de rando.
On peut donc faire presque 10 fois plus de voiture pour le même risque.
Quelle conclusion en tirer ?
Aucune.
Il est bien connu que la grande majorité des gens meurent dans leur lit, c'est pour ça que je ne suis pas encore couché à cette heure !

B
Bistourett, le 23.04.09 22:50

Ce calcul n'a que la valeur qu'on lui accorde comme le souligne hervé mais il met en avant une chose c'est l'aspect subjectif du risque. Les non pratiquants ne connaissent ces risques que par les médias et on parle plus des dizaines de morts par avalanche que des milliers de morts sur la route.

En tous cas, on prend des risques et la vraie question pour moi c'est comment rationnellement les diminuer et surtout ne pas y rester.

Invité, le 23.04.09 23:09

Le calcul est bien faux au niveau des hypothèses : 103 morts ... par avalanches.
Je vous rappelle qu'il y a un bon paquet de chutes mortelles également... Et puis quelquefois des séracs qui tombent aussi.
On peut bien multiplier ce chiffre par deux.
Côté voiture il faut regarder aussi un peu plus près. Si l'on enlève les ivrognes du samedi soir, les vieux piétons mal-entendants il y a bien moins de morts ...
Pour un jeune de 35ans, le ski de rando est tout de même une activité bien plus risquée que celle de conduire ses enfants à l'école...

P
Pierre*, le 24.04.09 08:11

Mouais... ça veut pas dire grand chose.

Cela dépend sacrément du type de pratique en ski de rando.

A mon avis il y a pas mal de gens sur ce site (moi peut-être...) qui ont nettement plus de chances d'y passer en ski de rando qu'en bagnole.

Faut pas se voiler la face, la pratique régulière du ski dans des conditions nivologiques pas toujours 100% sécurit et le skis de pente un peu raide est une activité à risque et nettement plus que d'aller faire ses courses au supermarché du coin.

Invité, le 24.04.09 09:06

Cette étude est fort incomplète, il manque l'evaluation du risque d'accident en train et en car postal! ;-) :P

P
Phil73, le 24.04.09 09:15

ça ne sert à rien de comparer les risques, puisqu'ils ne se remplacent pas, ils se cumulent!

Si tu ne fais que de la voiture, tu prends moins de risque que si tu fais de la voiture ET du ski... en même temps tu te fais beaucoup plus chier!

J
J2LH, le 24.04.09 09:26

@ Vivagel : "Je doute du nombre de 100.000 pratiquants" A la louche c'est le chiffre auquel j'étais arrivé par d'autres moyens : nombre d'adhérents aux fédérations, % de pratiquants du ski dans les fédérations, % de pratiquants adhérents à une fédération. Plusieurs dizaines de milliers de pratiquants, peut être dans les 100.000.
Après tout dépend du comportement, mais sur la route également.

Concernant la prise de risque et sa médiatisation je me demande dans quelle mesure on ne peut pas comparer le ski et le risque d'avalanche avec le vélo et les risques de se faire faucher par une voiture. Le skieur accepte le risque d'avalanche comme le cycliste le risque de se prendre une voiture. Quelles que soient les précautions prises le pratiquant est à la merci d'un danger contre lequel il ne peut pas grand chose. Pourtant le traitement dans les médias est totalement inverse, les skieurs sont systématiquement des imprudents alors que les cyclistes ne sont que de pauvres victimes. Simple question d'image des deux activités, le vélo sous toute ses formes est pratiqué par un très grand nombre de personnes, le ski de rando passe pour une activité marginale pour des imprudents qui ne savent pas se contenter des pistes et qui passent outre des interdits (beaucoup pensent tout simplement que le ski HP (et donc la rando puisqu'ils ne font pas la différence) est une pratique interdite)

A
arnobou, le 24.04.09 10:58

Il est dons inutile d'appeler au parking pour dire que la rando est finie et que tout va bien. Maintenat j'appelle une fois arrivé à la maison!

K
kikou, le 24.04.09 11:25

Existe t-il des sports plus dangereux que le ski de randonnée? Si oui lesquels? Merci.

Invité, le 24.04.09 11:46

bah le ski de rando n'est pas un sport...

Invité, le 24.04.09 11:50

la descente (ski alpin), qui est un sport, elle, est dangereuse. Chaque année y'a des accidents graves menant à des paralysies, des amputations voire, moins souvent, des morts dans les competitions de haut-niveau.
Sans compter les petages de genou à répétition.

J
J2LH, le 24.04.09 11:51

@kikou : il faudrait des chiffres : nombre de pratiquants, nombre d'accidents. Parmi les sports de montagne l'alpiniste est plus dangereux (j'avais des chiffres là dessus). Sinon il y a les sports aériens motorisés ou non, la plongée, le ski alpin, les sports mécaniques, l'escalade, le cyclisme, canyoning, cascade de glace, etc. qui sont des sports qui comportent des risques évidents, sans parler de sports réellement à risque mais peu pratiqués comme le base jump. Personnellement je ne considère pas le ski de rando comme une activité dangereuse mais comme une activité qui comporte quelques risques (mais vivre ça comporte quelques risques)

P
Pierre*, le 24.04.09 11:52

En fait y a pas beaucoup de sports d'activités dangereuses, il y a la façon de les pratiquer qui peut être dangereuse.

Invité, le 24.04.09 12:40

A chacun ses statistiques. En 14 années d'activités montagnes, une petite dizaine de collègue/partenaire sont décédés.

Le paramètre essentiel me semble l'importance de sa pratique (nombre de jour de pratique). Il est probable qu'une personne pratiquant de façon importante (tous les WE + toutes les vacances) verra le diable en 1 décennie ou 2 décennies. Ce jour là, il aura ou n'aura pas de chances.

Bien évidement, l'augmentation de la prise de risque raccourci les échéances pour voir le diable. Mais, même avec une prise de risque "minimum", nous sommes certains de voir le diable tôt ou tard.

Invité, le 24.04.09 21:17

Ces moyennes, faites sur des pratiques très diverses, n'ont pas bcp de sens. Sur certaines randos de père de famille au printemps, le risque est (presque) nul si tu te jettes pas sur le premier rocher ou sapin venu en te croyant sur une bleue à Chamrousse. Pour ceux qui sont adeptes de la banzaïade permanente de décembre à mai, la faucheuse les attend avec bcp plus d'intérêt. Une comparaison : dans les années 80, j'ai un peu frayé avec le milieu grimpe grenoblois et lyonnais qui faisait la une de Vertical et Alpirando. Eh bien c'est simple : ils se sont (presque) tous tués en montagne ! C'est une question simplissime de probabilités.

C
casscroot, le 24.04.09 22:02

Je suis assez d'accord avec Tetof et Bruno!

F
franckyv38, le 24.04.09 22:26

La pratique du ski de rando ou ski-alpinisme ( la différence est parfois non négligeable ) et le risque encourue lié à ces pratiques ne se résume pas seulement à des calculs et des rapports entre le nombre de sorties, le nombre de pratiquants .... n'y aurait il pas un risque inversement proportionnel au nombre de sortie/ skieur ? : plus on sort, plus on acquiert de l'expérience ( connaissance de la neige, aisance à skier en montée et descente ....) donc plus on évolue en sécurité. Sans compter sur le fait que la condition physique s'améliorant, les timing changent, on gagne en rapidité et donc aussi en sécurité.
En contrepartie, avec l'expérience, on ouvre l'éventail des possibilités de sorties ( niveaux, durée ....) donc on peut accroitre le risque encouru !

en voiture , le raisonnement pourrait être le même : plus on roule , plus on est à l'aise, avec des réflexes normaux. Celui qui fait toujours les mêmes petits trajets et de manière sporadique, ne sera pas à l'aise et moins attentifs par habitude du parcours !

Merci à Jeroen d'avoir ouvert le débat de manière humoristique.

Invité, le 25.04.09 18:57

Le plus dangereux c'est l'équitation en particulier le Cross

J
J2LH, le 25.04.09 18:59

@frabckyv38 : Je ne suis pas vraiment d'accord avec ta vision des choses. Il faut bien sûr ramener les statistiques à la durée de pratiquer mais je pense que l'expérience est très souvent un facteur de risque parce qu'on va négliger les précautions élémentaires (prise d'information sur les conditions, espacement dans les pentes, test de l'ARVA, etc.) alors que les débutants restes souvent très prudents. Je ne généralise pas, il y a bien sûr des débutants imprudents et des personnes expérimentées très à cheval sur la sécurité mais finalement si on regarde les accidents d'avalanches il s'agit bien souvent de personnes expérimentés sur des itinéraires banals.
Tu fais le parallèle avec la voiture alors moi aussi, avec le temps on néglige bien souvent les règles de circulation (clignotant, vitesse, etc...)

T
Tourton, le 25.04.09 19:42

J'ai eu une vision d'horreur: je me suis vu en voiture sur une route enneigée, avec des skis de rando sur le toit....!
Le risque maximal quoi...! Heureusement que certaines routes sont fermées l'hiver, ça limite la prise de risque... ;-)))

davidl, le 26.04.09 12:27

Je suis assez d'accord avec François Gouy!

C
clotaire, le 26.04.09 14:28

Je m'interesse dans mon travail au calcul du risque (pas vraiment du ski, mais évidemment, difficile de ne pas faire le parallèle).
L'analyse de Jeroen est assez pertinente, je me permet juste de faire quelques clarifications.
Le paramètre généralement employé pour ce genre de calculs et pour pouvoir comparer avec d'autres risques est la mortalité annuelle individuelle (généralement en 1:100000). Quelques chiffres (pas très récents je le concède) en provenance de Suisse : la pratique du deltaplane (pas de notion de durée) donne une probabilité de décès de 100:100000 par an, la voiture pour les 20-24 ans donne 20 (la moto 150 !), être piéton 10, la randonnée en montagne 5, 10000 km de route en voiture 10, avion en vol 1, le foudroiement 0.1. Si l'on revient à ce paramètre avec les chiffres de Jeroen, on trouve 8:100 000 soit du même ordre de grandeur que la voiture, un ordre de grandeur sous le deltaplane. Pour les sports avec la plus forte mortalité, on peut aussi citer la plongée...(je n'ai pas les chiffres). On peut aussi noter que fumer 20 cigarettes par jour correspond à un risque de 400...
En n'utilisant que les heures de pratique, Jeroen trouve un paramètre sans doute pus pertinent mais difficile à comparer avec les chiffres existants.
En ce qui concerne les chiffres avancés par Jeroen, évidemment, il faudrait prendre en compte les autres accidents que ceux liés aux avalanches, ce qui ne doit pas doubler le résultat mais l'augmenter un peu quand même, disons le faire passer un peu au dessus de la voiture, mais toujours dans le même ordre de grandeur.

On peut noter aussi que le risque lié au ski de randonnée correspond à une auto-détermination totale, alors que l'autodétermination est plus faible pour la voiture ce qui conduit à avoir un seuil d'acceptabilité du risque plus haut pour le ski que pour la voiture (entre 100 et 1000 pour une auto-détermination totale, entre 10 et 100 pour une auto-détermination élevée comme la voiture). Par exemple l'auto-détermination liée au risque nucléaire est nulle, le seuil d'acceptabilité est nettement plus faible, entre 0.1 et 1 toujours selon nos amis suisses. D'après le chiffre trouvé, on est donc nettement en dessous du seuil d'acceptabilité pour le ski de randonnée, il serait donc assez aberrant de stigmatiser cette activité en particulier.

Quoiqu'il en soit, ce risque calculé est une espérance (au sens mathématique), c'est donc un chiffre synthétique (disons une moyenne) qui cache forcément une variabilité (niveau de pratique...) mais c'est quand même interessant à comparer avec d'autres pratiques. Par contre, il s'agit d'un risque global et non d'un risque individuel, donc on ne peut pas vraiment l'utiliser pour sa pratique personnelle.

Jeroen, le 26.04.09 23:34

Je précise que je ne suis pas l'auteur de cette analyse, je fais juste circuler l'information :wink:

Invité, le 19.02.10 15:37

C'est amusant, je tombe par hasard aujourd'hui sur vos réactions à cette modeste "analyse" que j'avais vite fait effectuée il y a 5 ans, et sur laquelle Jeroen a du tomber par hasard également.

Je précise qu'en écrivant cela, j'esperais ne pas provoquer le sort, et que pour l'instant ca n'a pas été le cas. De toutes façons, je ne suis pas superstitieux, ca porte malheur.

ps : Je me suis permis d'y rajouter la contribution de Clotaire que je trouve interessante (en remplacant Jeroen par césar ;))

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