Sommet : Dôme de Chasseforêt (3586 m)
Orientation : T
Dénivelé : 1269 m.
Difficulté de montée : PD
Difficulté ski : 3.1 E1
Pente : 35° au dessus du refuge de l'Arpon
Acces au refuge du col de la vanoise par Pralognan la vanoise : voir topo Grande Casse
Acces au refuge du col de la vanoise par Termignon : prendre la D126 deneigée au printemps jusque vers 1800 m, puis passer par la chapelle sainte-marguerite, le refuge du plan du lac, le pont de la renaudiere, et remonter les pentes Est pour rejoindre le vallon plat menant au col de la vanoise (D+ environ 1100 m)
Acces au refuge du col de la vanoise par Tigne ou Val d'isère : Col de la freisse, col de la Leisse, vallon de la Leisse rive gauche, pont de Croé vie, remonter des pentes mal commodes exposées aux coulées pour rejoindre le vallon plat menant au col de la vanoise (D+ environ 1400 m, moins en prenant les remontées de Tigne, étape trés longue)
Montée au dôme de Chasseforêt depuis le refuge du col de la vanoise : Partir au sud dans les larges pentes sous les rochers du genepy, Passer au plus pres du bout de la crête venant de la pointe de la rechasse pour acceder au grand plateau formé par le glacier de la Roche Ferran. Viser alors sud ouest la pointe du Dard (3206 m) qui peut facilement être gravie au passage pour 50 m de dénivélé en plus.
Passer ensuite non loin du col du dard (3155 m) entre la pointe du dard et la pointe ouest du Mont Pelve qu'il faut contourner au plus pres par une courte descente pour arriver au col du Pelve à 2992 m. (echapatoire possible sur le refuge de l'Arpont). De là, atteindre vers le sud, par des pentes débonnaires, le dôme de chasseforêt (3586 m) en passant par le col de chasseforêt (3507 m)
Descente sur le refuge de l'Arpont depuis le dôme de Chasseforêt : Depuis le sommet, descendre vers l'est sur l'éperon du dôme de chasseforêt. En continuant dans l'axe de la pente, un petit massif rocheux se présente alors. Ill est important de contourner par la gauche ce petit massif rocheux pour se diriger coté lac de chasseforêt (contourner ce massif rocheux par la droite conduirait sur des barres). Contourner au plus pres ce massif rocheux en passant non loin du lac de Chasseforêt, et trouver en se dirigeant vers le sud, une large et raide pente (exposée au coulées). Attention aux nombreuses barres rocheuses parsemant l'itinéraire. Depuis cette pente, le toit en pierre du refuge de l'Arpont devient alors enfin visible (prendre une sorte de rampe vers l'est en bas de cette pente raide conduisant au refuge).
Longue étape (14 km) en grande partie au dessus de 3000 m, glaciers des domes de la vanoise particulièrement vastes et plats. Ne s'engager dans cette étape que par temps trés sur, car l'orientation peut y devenir trés difficile dans le brouillard. La descente sur le refuge de l'Arpont n'est pas évidente à trouver sutout en cas de mauvais temps.
D'autres itinéraires de descente sont possibles depuis le dome de chasseforêt, notament par le glacier de l'Arpont
Départ de Termignon interressant pour les navettes de voiture.
Cette étape peut être enchaînée par la traversée du col de Labby et l'arrivée sur Aussois
1. descente par le glacier de l'arpont (1279 m, ski 2.3, E)
Du sommet, partir franchement vers le sud vers le glacier de l'Arpont en zigzagant pour éviter les quelques séracs. En arrivant à 3120m, s'orienter à l'E et descendre par des pentes régulières le glacier en se maintenant plutôt sur la rive gauche jusqu'au lac de l'Arpont (quelques séracs au milieu et sur les cotés).
Du lac, il faut remonter légèrement pour passer à sa gauche (nombreux cairns), d'ici par des pentes et goulets en tirant vers la gauche on rejoint le refuge de l'Arpont.
2. traversée et descente vers le Col de labby (1600 m, ski 3.1, E)
Du sommet, glisser au plus haut sous le col de l'Arpont puis la face W du Dôme de l'Arpont.
Repeauter 50 m à l'aplomb du Dôme Nord. Continuer à glisser au plus haut jusqu'à arriver à l'aplomb du Col 3482 m entre le Dôme Sud et la pointe du Génépy (altitude 3300m).
De là première possibilité : repeauter pour passer l'éperon est de la pointe de génépy entre 3350 et 3400 m (corniche pouvant être importante, sautée à la descente le 7 mai 2018), puis passer sous la pointe de Labby pour rejoindre le col de Labby.
Deuxième possibilité : de l'aplomb du Col 3482 m entre le Dôme Sud et la pointe du Génépy, descendre est un couloir raide (partie dangereuse s'il fait chaud) pour rejoindre un replat vers 3150 puis glisser au sud est jusqu'à 3000m au pied d'une imposante barre de séracs. De là remonter le glacier de la Mahure pour rejoindre le col de Labby (cf traces du 7 mai 2018)
Valable jusqu'au 17.11 en soirée
Indice de risque faible.
Risque Accidentel : Rares plaques en Nord raide de haute altitude (supérieure 3200 m).
Risque Naturel : Aucun.
Résumé : Départs spontanés : Aucun. Déclenchements skieurs : Rares plaques en Nord raide de haute altitude (supérieure 3200 m).
Stabilité : RARES PLAQUES EN ALTITUDE, manteau plutôt sain malgré le travail du vent. Déclenchements provoqués : rares plaques localisées au dessus de 3200 m dans les versants Nord. Peu nombreuses, elles se sont formées lors de l'épisode de petites chutes suivi de vent fort mardi dernier. Elles sont situées en bas de pente ou sous les ruptures de pente. Elles reposent sur de la neige sans cohésion (semoule) de type face plane ou gobelet mais semblent peu réactives. Ces plaques sont plutôt petites (taille 1), l'épaisseur de neige mobilisable étant généralement assez faible. Départs spontanés : Aucun. Autres : Attention au dessus de 1800/1900m en versants froids toujours à l'ombre le peu de neige et surtout la glace peuvent rendre les sentiers bien glissants par endroits.
Qualité : L'enneigement est très mauvais pour une mi-novembre, au niveau des pires années. On trouve certes des traces de neige en Nord vers 1900/2000 m, localement même 1500 m dans les coins froids mais cela reste un saupoudrage. Il faut toujours monter vers 2900/3000 m en Nord sur ou aux abords des glaciers pour trouver un enneigement naturel skiable. Les versants ensoleillés raides sont sec jusqu'à 3000 m au moins. La neige est souvent travaillée par le vent avec un peu de tout : de la poudre dans les creux abrités, beaucoup de neige cartonnée voire croutée plus ou moins dure dans les pentes à l'ombre. Enfin neige de printemps dans les quelques pentes ensoleillées de haute altitude qui ont gardé un peu de neige.