Sommet : Cime Fourchias (2504 m)
Orientation : T
Dénivelé : 1125 m.
Difficulté de montée : PD
Difficulté ski : 3.3 E3
Pente : 36° avec portion de 100 à 150m à 40°

Le départ se fait à la balise 170.

La descente pour le couloir N se fait par la crête du MT Pinet jusqu'à la côte des 2200m. S'ensuit une descente plein Nord dans le mélézin qui rejoint un couloir étroit qui passe en ski sur toute sa longueur malgré 2 resserrements rocheux. Le retour se fait soit par le chemin d'été jusqu'à la voiture; ou soit remonter la rive G du ravin à la sortie du couloir pour traverser le flanc du dessus du chemin jusqu'au passage du ruisseau. (évite de repeauter)

Tour à faire avec une bonne stabilité du manteau neigeux

1. Couloir Le Ciaboure (1125 m, ski 4.3, N)
Prendre le même parcours que celui décrit dans l'itinéraire principal, mais continuer dans le fond du vallon jusqu'à ce qu'il se referme (cote IGN 1787). Le couloir du Ciaboure démarre sur la gauche. Le remonter (au début 35°, puis se redresse à 38°/40°) Prendre la branche de droite et aller jusqu'à son terminus. Prendre alors pied sur le talweg qui forme sa rive gauche (à droite en montant) et continuer à traverser pour rejoindre un autre couloir que l'on traverse pour remonter sur la crête descendant du sommet par des pentes soutenues dans un mélezin clairsemé.
2. Par le Ruisseau du Clot (1125 m, ski 4.1, NE)
Idem que le topo principal pour la montée (ou en A/R). Du sommet suivre la large crête qui relie Fourchias à Sangaris. A point le plus bas, basculer plein Nord Est dans de belles pentes (env 30/35°). Le plateau suspendu se termine par un canyon qui peut se descendre, mais attention 2 passages à 40° et risque de glace dans les deux étroitures. Une fois dans le fond du vallon rejoindre l'itinéraire du topo principal.
Valable jusqu'au 24.04 en soirée
Au-dessus de 2600m indice de risque limité, plus bas indice faible.
Risque Accidentel : en large nord de haute altitude, quelques nouvelles plaques superficielles réactives. Déclenchement d'une grande plaque enfouie non exclue.
Risque Naturel : éventuels départs en neige humide, le plus souvent superficiels, mais grande taille non exclue en large nord de haute altitude.
Résumé : Départs spontanés : éventuels départs en neige humide, le plus souvent superficiels, mais grande taille non exclue en large nord de haute altitude. Déclenchements skieurs : en large nord de haute altitude, quelques nouvelles plaques superficielles réactives. Déclenchement d'une grande plaque enfouie non exclue.
Stabilité : MANTEAU PRINTANIER SAUF EN LARGE NORD DE HAUTE ALTITUDE AVEC DE NOUVELLES INSTABILITÉS SUPERFICIELLES Déclenchements provoqués : En versants nord-ouest / nord / nord-est, au-dessus de 2600 m environ, plutôt sur le Haut Verdon, quelques nouvelles plaques superficielles formées dans la neige de mercredi soir ventée. Ces instabilités sont faciles à déclencher. Toutefois, on ne peut pas exclure le déclenchement d’une plaque épaisse plus enfouie par forte surcharge, notamment en cas d’un départ en cascade. En effet, dans ses orientations la neige est encore sèche en profondeur et des couches fragiles enfouies persistent. Par ailleurs, un skieur peut initier un départ en neige humide en pente raide bien réchauffée, humidifiée en profondeur. Départs spontanés : Peu d’activité naturelle. Quelques départs superficiels en pente raide d’altitude au soleil de la petite couche de neige tombée ce mercredi soir qui s'humidifie. Cependant, on ne peut pas écarter un départ plus volumineux au-dessus de 2600 m environ, possiblement en plaque en large nord. Taille moyenne à grande.
Qualité : Enneigement proche des normales. Données observées : 79 cm dans le vallon de Rougnouse à 2020 m, 31 cm dans le vallon Sanguinière à 2050 m. Limite d'enneigement skiable : vers 1900/2000 m en nord, 2200 m en sud, sur les terrains herbeux les plus favorables. État de la neige de surface : Surtout sur l'ouest du massif quelques cm de neige fraiche en altitude sur un manteau printanier resté humide ou regelé, plus rarement en neige sèche en large nord de haute altitude. En journée, la neige s'humidifie devenant lourde à skier jusqu'à haute altitude.