Mont de Gébroulaz (Vanoise)

1. Couronne de Thorens (1950 m, ski 5.1, T)

De Val Thorens, prendre la direction du col de Thorens. Vers 2700, quitter le vallon et monter à droite direction S jusqu'au col du Bouchet. En perdant le moins d'altitude possible rejoindre le pied de la face N de la Pte du Bouchet. La remonter en tirant à droite par une pente raide (50°/50 m). Revenir ensuite à gauche et rejoindre facilement le sommet.nRedescendre la face N (4.2) puis tirer à droite vers le col de Pierre Lory (petite remontée). Redescendre de l'autre coté puis remonter direction NE le glacier de Chavière jusqu'au col de Gébroulaz. Rejoindre ensuite facilement à droite le Mt de Gébroulaz.nDescendre des pentes facile direction S jusqu'à l'entrée de l'évident couloir SW. Descendre le couloir puis tirer à droite en bas. Remettre les peaux puie remonter direction NW jusqu'au pied du Roc des St-Pères. Il y a 2 couloirs évidents de chaque coté du sommet, remonter celui de gauche(en général très chaud à l'heure à laquelle on y est). On arrive au pied du sommet, les 5 derniers mètres se font en escalade.nDescendre l'arête NW sur une trentaine de mètres puis basculer dans le couloir W (4.2) pas très raide mais bien long. On rejoint la piste du col de Thorens qu'on suit jusqu'en bas.

2. Couloir SW (1200 m, ski 5.1, SW)

De Val Thorens, monter au col de Thorens. Au col, le couloir ( partie inférieure) est évident dans la face Sud du Mt de Gébroulaz légèrement à droite du sommet. La partie supérieure est cachée par une arête car le couloir se coude vers le N dans son tiers supérieur. Pente : 45° 200m , passages à 50° dans le haut. Le couloir est très étroit dans les derniers 50m.

Au-dessus de 2200m indice de risque fort, plus bas indice limité.

Risque Accidentel : EPAISSES PLAQUES POUDREUSES

Risque Naturel : PENDANT LES CHUTES

Résumé : Départs spontanés : PENDANT LES CHUTES Déclenchements skieurs : EPAISSES PLAQUES POUDREUSES

Stabilité : SITUATION DANGEREUSE : ÉPAISSE COUCHE DE NEIGE FRAICHE HÉBERGEANT DE NOMBREUSES INSTABILITÉS NON-IDENTIFIABLES Déclenchements provoqués : - Au-dessus de 2200 m, nombreuses plaques poudreuses très réactives, quelle que soit l'orientation et la topographie, tant que la pente est suffisante. En effet, l'épaisse couche de neige fraîche (encore en cours de constitution) repose sur la neige très légère de la semaine dernière, faisant temporairement office de couche fragile. Les volumes mobilisés peuvent être conséquents, avec des cassures dépassant le mètre. Dès lors on attend de grandes avalanches (taille 3), une très grande (taille 4) ne peut pas être exclue dans les grandes pentes d'altitude. - Sous 2200 m, une partie de la couche récente s'est humidifiée et regèle progressivement. Le risque ne se situe alors que dans les 15/30 cm supérieurs du manteau. Ces petites instabilités sont faciles à activer mais moins fréquentes et de taille plus modeste. Les avalanches sont alors généralement de taille 2 (moyenne). Départs spontanés : - Des avalanches spontanées sont attendues en toutes orientations au cours des chutes, plutôt rares sous 2200 m, elle sont plus fréquentes au-dessus. Un pic d'activité a lieu en soirée de lundi avec une intensification brutale mais très temporaire des précipitations. Le risque reste important tout au long des chutes en journée de mardi, encore plus sous le vent d'Ouest. Les écoulements, souvent purulents, peuvent prendre beaucoup de vitesse et franchir de grandes longueurs plates ou peu inclinées. Taille 3, une 4 non exclue.

Qualité : Enneigement : En nette amélioration grâce à l'épisode en cours. Il normale voire quelque peu excédentaire pour la saison en moyenne montagne. Limite skiable : Skiable à tous niveaux, il faudra viser les prairies sous 1400 m. Qualité de la neige : grande épaisseur de neige fraiche ! Sans fond au-dessus de 2500 m, avec autour de 1 m à cette altitude sur la Lauzière et secteur La Plagne, plutôt 40/60 cm ailleurs. Elle a été redistribuée par le vent, surtout en altitude, où on trouve des accumulations 2 fois plus épaisses. En dessous, on peut trouver le fond, qui devient plus ferme voire dure sous 2000/2200 m.