Sommet : Le Mollard des Boeufs (2761 m)
Orientation : T
Dénivelé : 1800 m.
Difficulté de montée : F
Difficulté ski : 3.3 E1
Pente : passages à 40°
1. Tour du Mollard des Boeufs (1750 m, ski 4.1, T)
Monter en direction du Col de Valbuche puis, vers 2200m, remonter le couloir W debouchant au N de La Pointe de Valbuche. Poursuivre sur l'arête (à ski) jusqu'au Mollard des Boeufs. Du sommet, revenir au col situé entre le sommet et l'arete menant à La Pointe du Mont du Fut. Descendre le couloir NE évident qui débouche dans La Grande Combe du Fut. Descendre la combe, rejoindre Le Paradis puis remonter au col de Valbuche et retour à Bonvillard.
2. En boucle W-E par le col de Valbuche (1800 m, ski 2.2, T)
C'est la boucle en sens inverse mais de difficulté de descente moindre.
De Bonvillard, prendre plein est vers les Avannières puis le début des Grandes Combes puis tirer à droite vers le Col de Valbuche bien visible.
Du col, gagner la Pointe de Valbuche (2629). Quelques mètres sous cette pointe se trouve un petit passage qui permet de regagner l'arête et de continuer.
Contourner les rochers du Mollard des boeufs par la gauche et remonter un court vallon exposé nord pour accéder au sommet.
Du sommet, descendre ce court vallon et remonter vers la gauche pour basculer dans la Combe des Chevriers exposée SE que l'on descend jusqu'au Chalet de Valbuche (2077m)
Repeauter et regagner sans difficulté le Col de Valbuche.
Descente par l'itinéraire de montée.
Valable jusqu'au 24.11 en soirée
Au-dessus de 2200m indice de risque limité, plus bas indice faible.
Risque Accidentel : Rares plaques poudreuses
Risque Naturel : Quelques coulées dans les pentes sud chauffées par le soleil.
Résumé : Départs spontanés : Quelques coulées dans les pentes sud chauffées par le soleil. Déclenchements skieurs : Rares plaques poudreuses
Stabilité : Des plaques en voie de stabilisation et une humidification superficielle, surtout en sud raide, car soleil bas. Départs spontanés : Rares départs au soleil, dans les pentes sud raides, taille 1, rarement 2, si la topographie s'y prête. Déclenchements provoqués : Au-dessus de 2200/2300 m (où il n'y a pas de croûte proche de la surface), on trouve quelques plaques d'extension limitée dans les zones d’accumulations. Elles se stabilisent peu à peu, mais dans de rares cas sont encore facilement mobilisables avec des cassures de 10 à 20 cm pouvant exceptionnellement dépasser les 60 cm dans les zones les plus accumulées. Plus bas, le risque est faible parce qu'une bonne partie du manteau a été humidifié puis a regelé, et qu'on ne trouve en surface que quelques petites et fines plaques poudreuses. Observables : dans les accumulations. Fissures sous les skis et woumfs encore possibles.
Qualité : Limite skiable : dans les prairies, on peut skier dès 1400 m, mais pour assurer et avoir une sous-couche suffisamment confortable, il faut atteindre 1700 / 1800 m. Au-dessus de 2200 m, il vaut viser les accumulations, la tempête ayant fortement décapé ou amoindri le manteau directement exposé au vent. Enneigement : La neige qui s'est humidifiée en surface samedi jusqu'à 1800 m en sud-est est croutée le matin, puis humide. Sinon, le matin, on peut tabler sur 5 à 15 cm de poudreuse selon les altitudes, reposant sur une glace dure en dessous de 2200/2300 m et sur une neige plus ou moins densifiée par le vent dense plus haut. Au fil des heures, les pentes sud raides vont à leur tour s'humidifier à tous niveaux. À noter que les crêtes, croupes et faces exposées au vent tempétueux de la nuit de jeudi à vendredi sont dégarnies au profit des zones sous le vent.