Cime du Mercantour, Boucle par le sommet et le Col Guilié (Mercantour - Alpes Maritimes Italiennes), depuis Le Boréon (Parking d'hiver du col de Salèse)

Massif : Mercantour - Alpes Maritimes Italiennes
Sommet : Cime du Mercantour (2772 m)
Orientation : T
Dénivelé : 1400 m.

Difficulté de montée : R
Difficulté ski : 4.2 E3
Pente : 45° sur 150m, localement un peu plus sous le sommet

Départ : Le Boréon (Parking d'hiver du col de Salèse) (1580 m) - Nice - RN 202 - Vallée de la Vésubie- Saint Martin de Vésubie- Boréon- parking du col de Salèse (environ 1 km après le parking de ski de fond selon l'enneigement)

Itinéraire : Prendre la piste à droite direction le "Gite d'Etape". Le dépasser et remonter alors le sentier de grande randonnée pour rejoindre la forêt de pins et aller (panneau indicateur) vers la vacherie de Cavalet pour remonter dans le vallon de Cavalet rive gauche. Laisser de côté la vacherie, et monter au lac de la Cerise 2223 m. A un replat vers 2300m, prendre une petite combe sur la droite, seul passage évident (visible au dernier moment), pour rejoindre le lac du Mercantour 2454 m. Traverser le lac au NE et prendre la petite combe évidente pour rejoindre un petit collet 2636 m. De là rejoindre directement le sommet par sa pente sommitale assez raide ou en suivant la crête (plus exposée).
Descente par la face Nord puis dans la vallée de la Balme de Guilié. Remonter au col Guilié puis redescendre par le vallon des Erps.

Matériel : Crampons/piolet si il faut remonter sur ses pas

Remarques

Plusieurs lignes de descentes dans cette face, par bon enneigement.
Une variante un peu moins raide accessible 50m plus bas sur l'arête NE.

Deux itinéraires possibles dans la face N

Bulletin d'estimation du risque d'avalanche Mercantour
Valable jusqu'au 21.11 en soirée

Rédigé le 20.11.24 à 16:00

Au-dessus de 2000m indice de risque limité évoluant en marqué, plus bas indice de risque faible évoluant en limité.

Risque Accidentel : au-dessus de 2000 m en versants ouest, nord et est, nombreuses plaques en formation faciles à déclencher.

Risque Naturel : au-dessus de 1800/2000 m, avalanches petites à moyennes dans la neige fraîche.

Résumé : Départs spontanés : au-dessus de 1800/2000 m, avalanches petites à moyennes dans la neige fraîche. Déclenchements skieurs : au-dessus de 2000 m en versants ouest, nord et est, nombreuses plaques en formation faciles à déclencher.

Stabilité : FORMATION DE NOMBREUSES INSTABILITÉS DANS LES VERSANTS NORD Déclenchements provoqués : nombreuses plaques en formation lors des chutes de neige ventées jeudi après-midi et soir. Elles peuvent être présentes en toutes orientations mais sont plus nombreuses dans les versants nord (orientation nord-ouest à est) au-dessus de 1800/2000 m environ. Elles sont sensibles au passage d’un seul skieur et peuvent être facilement déclenchables quand la neige fraîche ventée repose sur le manteau neigeux peu épais en place mais souvent sans cohésion (sous-couche fragile persistante dans les versants nord). Dans les versants nord (nord-ouest à nord-est), les volumes de neige mobilisable peuvent être localement importants (jusqu’à 40/50 cm), notamment en Haute-Tinée où il avait déjà neigé dans la nuit de mardi à mercredi. Départs spontanés : nombreuses avalanches de neige fraîche lors des chutes de neige ventées jeudi après-midi et se poursuivant en soirée, principalement au-dessus de 1800/2000 m. Taille petite à moyenne. Départs ponctuels dans les pentes raides ou près des rochers, parfois dus à la surcharge liée au transport de neige par le fort vent d'ouest à nord-ouest. L'activité naturelle diminue progressivement en seconde partie de nuit de jeudi à vendredi avec l'arrêt progressif des chutes de neige.

Qualité : Enneigement très déficitaire pour une mi-novembre en début d'amélioration sur la Haute-Tinée avec les chutes de neige de la nuit de mardi à mercredi. La pratique du ski est souvent impossible. Jeudi matin, au-dessus de 2000 m, on peut retrouver 5/ à 10 cms de neige fraîche en Haute-Tinée tombés dans la nuit de mardi à mercredi. Cette neige est souvent travaillée par le vent, repose sur un sol nu en adret et sur un manteau neigeux peu épais et souvent sans cohésion en ubac.

Source: MétéoFrance

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