Cime de Pal, versant NW par la Baisse de Boulière (Mercantour - Alpes Maritimes Italiennes)

1. versant NW par le vallon de Gialorgues (1500 m, ski 2.2, T)

Remonter jusqu'au col de Gialorgues, en empruntant la piste qui part dans la première épingle de la route (non déneigée) conduisant au col de Restefond. Au parking d'été, continuer vers le refuge de Gialorgues, puis le col homonyme. Le passer et obliquer S/E pour retrouver la Baisse de la Boulière. La franchir et redescendre dans le vallon pour gravir la pente finale de la cime de Pal en se tenant au plus proche de la ligne de crête.
Retour par le même itinéraire.

2. face est par le vallon de demandols (1200 m, ski 3.2, E)

Monter en voiture le vallon de Demandols jusqu'à la vacherie par une piste (piste déneigée très tard en saison). Remonter le vallon par sa rive droite par le sentier d’été à travers la foret de la Laurenciere jusqu'à une bergerie située à 1880m. Monter ensuite par la "Crête Nord du Col de Pal" (épaule en écharpe) jusqu'au sommet. Crampons souvent utiles pour le sommet. On peut aussi accéder à la vacherie par la piste de ski des buttieres quand la piste "routière" n'est pas déneigée de St Étienne

3. NW par Gialorgues, boucle par le couloir N de la pointe de l'Escaillon (1500 m, ski 3.3, N)

Montée idem au versant NW.
A la descente, rester sur la crête, remonter de quelques mètres puis traverser pour attraper le col entre la pointe de l'Escaillon et le sommet du pigeon. Descendre le couloir évident et reprendre la trace de montée en tirant à gauche.
Cette variante évite un repeautage et permet une jolie boucle.

Au-dessus de 2200m indice de risque marqué évoluant en fort, plus bas indice marqué.

Risque Accidentel : nombreuses plaques en formation facilement déclenchables et volumineuses.

Risque Naturel : de plus en plus nombreux et volumineux au fil des chutes de neige.

Résumé : Départs spontanés : de plus en plus nombreux et volumineux au fil des chutes de neige. Déclenchements skieurs : nombreuses plaques en formation facilement déclenchables et volumineuses.

Stabilité : MANTEAU NEIGE DEVENANT TRÈS INSTABLE SUR LE HAUT-VAR Déclenchements provoqués : nombreuses plaques en formation en toutes orientations au-dessus de 2000/2200 m, au fil des fortes chutes de neige ventées. Difficilement identifiables et d'aspect poudreux dans les secteurs bien abrités du vent, elles peuvent aussi être durcies par le vent même loin des crêtes et ruptures de pente. Au-dessus de 2400/2500 m et dans les orientations ouest, nord et est, cette neige fraîche repose souvent sur des grains à faible cohésion (grains anguleux) faisant office de couche fragile, rendant facile leur propagation et leur déclenchement par un skieur. Elles génèrent des avalanches de taille moyenne (taille 2) en journée, puis de plus en plus grande (taille 3) au fil des chutes de neige l'après-midi. Une très grande avalanche (taille 4) est possible en fin de journée vers le Haut-Var à haute altitude dans le cas de sollicitation d'une couche fragile déjà en place en profondeur du manteau neigeux. Départs spontanés : avalanches de neige fraîche en pentes raides au fil des chutes de neige. Elles sont de plus en plus nombreuses et volumineuses au fil de l'après-midi. Taille moyenne en général, voire grande vers le Haut-Var.

Qualité : Enneigement proche des normales pour un mois de décembre en altitude. Données observées : 35 cm à la Foux d'Allos à 1900 m et 20 cm à Valberg à 1600 m. Limite d'enneigement skiable : vers 1600/1800 m environ, enneigement un peu faible sous 2000/2200 m en orientations ensoleillées. État de la neige en surface : lundi matin, on retrouve de la neige fraîche souvent ventée (10/20 cm environ) au-dessus de 1600/1800 m. Cette neige tombe souvent légère et froide. Elle repose sur de la neige récente à haute altitude (au-dessus de 2400/2500 m), durci par le vent ou le regel en adrets, localement sur un fond souple constitué de vieille poudre dans les combes et pentes abritées d'altitude.