Sommet : Tête de Jacquette (2757 m)
Orientation : NE
Dénivelé : 940 m.
Difficulté de montée : R
Difficulté ski : 2.2 E2
Pente : 30° maxi
Traverser à gauche vers un bosquet de mélezes, et remonter la croupe entre les deux branches du torrent. Vers 2390m, se diriger SW pour atteindre le col des Estronques. Gagner alors facilement le sommet par les pentes W-NW.
Descente par le même itinéraire ou en prenant Est puis, par une traversée à gauche, franchir le collet de Tancinion (2604m) pour rejoindre les traces de montée vers 2400m.
Attention aux pentes exposées sud au dessus du torrent de lamaron et dominant des barres: une coulée aurait de fâcheuses conséquences.
1. en boucle par le Vallon du Pis (940 m, ski 3.3, T)
Du sommet de la Tête de Jacquette, basculer Est pour rejoindre du vallon du Pis dans lequel on pénètre par une étroiture (2550m).
Vers 2200m, deux possibiltés (ne pas tenter de descendre dans le Rif des Flottes qui se transforme en cascade vers 2100m ):
- tirer à droite puis descendre sous des barres pour rejoindre le vallon du Curlet (marques oranges sur les mélèzes, peu évident).
- rejoindre le lit du torrent vers 2150m puis remonter au point 2289m, pour descendre en versant Nord et retrouver l'itinéraire de montée sous la cabane du Puy.
2. couloir Nord de l'épaule Nord (940 m, ski 3.3, N)
Du sommet de la Tête de Jacquette, rejoindre l'épaule Nord (~2700m).
Prendre alors le petit couloir qui démarre une cinquantaine de mètres à gauche quand on regarde en direction de Saint-Véran.
Du bas du couloir, tirer à gauche pour rejoindre l'itinéraire de montée vers 2400m.
Valable jusqu'au 25.04 en soirée
Au-dessus de 2400m risque limité, plus bas risque faible.
Risque Accidentel : instabilités résiduelles dans la neige récente
Risque Naturel : en neige humide, rarement de taille moyenne
Résumé : Départs spontanés : en neige humide, rarement de taille moyenne Déclenchements skieurs : instabilités résiduelles dans la neige récente
Stabilité : INSTABILITÉS RÉSIDUELLES EN ALTITUDE, QUI GARDE DES CONDITIONS HIVERNALES DEPARTS SPONTANES : Peu d'activité naturelle attendue sur l'ouest du massif. Sur l'est du massif notamment à proximité immédiate de l'Italie, quelques départs de neige humide de taille 1 rarement 2 sont possibles sur les pentes raides ensoleillés, en départs ponctuels près des rochers. DECLENCHEMENTS PROVOQUES : Les plaques formées lors des chutes ventées entre dimanche et mardi peuvent encore persister en altitude, au delà de 2200/2400 m, notamment en bordure de l'Italie. Ces instabilités plutôt présentes à proximité des crêtes d'altitude peuvent encore être sensibles au passage d’un seul skieur mais ne génèrent que de modestes volumes de neige. Plus bas que 2200/2400 m, en particulier à l'ouest du massif,les chutes de neige ont été plus faibles et moins ventées et le manteau neigeux est bien stable.
Qualité : L'enneigement skiable débute entre 1800 et 2200 m selon les versants (conformément à la période), localement 1700 m, et devient rapidement excédentaire en altitude. A la nivôse du col Agnel, 1m68 au sol ce 24 avril, c'est la 3ème valeur la plus élevée pour un 24 avril sur 28 années de mesures. Jeudi matin, manteau neigeux dense et bien regelé, souvent coloré par les poussières désertiques sahariennes, encore recouvert en altitude par une couche de neige récente ventée plus importante sur le secteur frontalier. En journée, humidification plus nette au soleil avec le redoux de la masse d'air et le vent plus faible. Présence de vieilles mais imposantes corniches en altitude et de fréquents dépôts de neige en blocs regelés, stigmates des crues avalancheuses de neige humide de la mi-avril.