Pointe des Cerces, Tour par la Moulinière (Cerces - Thabor - Mont Cenis)

Nombreuses variantes possibles, on peut par exemple couper au plus court sous la face S et rejoindre directement le col des Béraudes, mais on manque du beau paysage...

1. Trilogie Cerces-Cassille-Moulinière (2250 m, ski 4.1, T)

Même itinéraire jusqu'au lac des Sorciers. Là, rejoindre directement le col des Béraudes (+150m).
Du col, descendre sur 100m environ ( on peut garder les peaux) et obliquer rive G en perdant le moins d'altitude possible (2700m environ) pour rejoindre le pied de la face N de la Tête de la Cassille (jonction avec l'itinéraire en provenance du Pont de l'Alpe). Remonter cette face en prenant sur la D et sortir au sommet (3069m).
Descendre par la directe de la face Nord et vers 2700m rephoquer en direction du couloir S du Pic de la Moulinière (on repasse sous le col des Béraudes). Le remonter et sortir 30m sous le sommet (à gauche, courte escalade, 3073m).
Descendre le couloir N et rejoindre l'itinéraire de départ vers le lac des Cerces puis retour à Plan Lachat.

Au-dessus de 2300m indice de risque marqué, plus bas indice faible.

Risque Accidentel : En haute montagne, présence de plaques à vent + localement en versant froid, des plaques dures plus épaisses sur des sous-couches fragiles enfouies.

Risque Naturel : Peu probables. Rare avalanche de glissement non exclue en pente raide herbeuse / secteur de reptation.

Résumé : Départs spontanés : Peu probables. Rare avalanche de glissement non exclue en pente raide herbeuse / secteur de reptation. Déclenchements skieurs : En haute montagne, présence de plaques à vent + localement en versant froid, des plaques dures plus épaisses sur des sous-couches fragiles enfouies.

Stabilité : PLAQUES A VENT EN HAUTE MONTAGNE (ET LOCALEMENT EN VERSANTS FROIDS DES SOUS-COUCHES FRAGILES PERSISTANTES ENFOUIES). Déclenchements provoqués : Au-dessus de 2300/2500m environ (là où le manteau neigeux ne présente plus de croûte de regel significative en surface), des plaques à vent sont encore en place, formées sous le vent d'Est à Sud-Est de ces derniers jours, qui reprend un peu de vigueur ce samedi en haute montagne. Situées dans les zones d'accumulations, ces plaques généralement peu épaisses se stabilisent lentement, mais leur déclenchement peut encore être facile au passage d'un seul skieur. De plus, une vigilance renforcée s'impose dans les versants ombragés d'un large secteur Nord, en particulier sur le Nord-Est du massif, vers la Maurienne, le Galibier, car des plaques dures plus épaisses peuvent également y être présentes, reposant sur des sous-couches fragiles persistantes (grains anguleux). Leur déclenchement par un skieur ou groupe de skieur est probablement plus difficile, mais il peut engendrer une cassure plus large et plus épaisse (parfois supérieure à 1m), donc une avalanche de plus grande ampleur. Départs spontanés : Peu probables a priori. Aux altitudes moyennes, une rare avalanche de glissement de taille 1 à 2 ne peut être exclue en pente raide herbeuse / secteur de reptation, à toute heure du jour ou de la nuit. Autres : Sous 2300/2500 m (très localement jusqu'à 2600m) la neige peut rester croûtée / verglacée, notamment dans les pentes ombragées. Le risque de glissade / dévissage est important sans équipement adapté.

Qualité : Qualification de l'enneigement : L'enneigement dans les Grandes Rousses s'est dégradé sous 2000 m où il devient médiocre pour la saison. Au-delà, l'enneigement est meilleur mais reste très hétérogène, avec des sommets et crêtes parfois bien soufflés, tandis que certaines combes sont chargées. Les limites skiables sont remontées vers 1100/1300 m en versants nord, 1700 m en sud voire localement un peu plus haut. Qualité de la neige : Très variable. Sous 2300/2600 m, neige souvent dense, parfois regelée/glacée. Au-dessus, on retrouve une neige récente plus ou moins travaillée par le vent ou densifiée par le tassement, avec parfois des surfaces dégarnies ou glacées près des crêtes ayant été les plus ventées. Dans les versants Sud et principalement aux plus basses altitudes, la neige de surface pourra se ramollir voire s'humidifier un peu au soleil.