Sommet : Pointe du Vallonnet (3372 m)
Orientation : NE
Dénivelé : 1900 m.
Difficulté de montée : PD
Difficulté ski : 3.3 E3
Pente : passages à 45°
Selon la saison et la course envisagée, plusieurs départ possibles:
1/ Le Bois (1469m), parking du ski de fond. Déneigement permanent.
2/ Le Laisonnay (1580m): ouverture de la route vers la mi-avril; terminus carrossable.
Du refuge, suivre la combe des Côtes Vertes jusqu'au glacier de Becca Motta puis le col homonyme (2828m)
Du col, traverser le glacier de Troquairou pour prendre pied (ou plutôt skis!) sur le glacier des Volnets; la derniére pente se remonte par un couloir raide puis une rampe oblique droite gauche
Du sommet, même itinéraire jusqu'au col en prenant garde aux crevasses; du col rive gauche jusqu'à un passage raide et exposé le long de falaises (langue terminale du glacier; ensolleillé tôt le matin); poursuivre par le vallon de Darbesset (attention aux avalanches pouvant dévaller de la Sauvire); un dernier goulet permet de rejoindre le Plan du pré où on rejoint le point 1812 de la carte IGN où nait un chemin aux travers les vernes; ce chemin permet de rejoindre le Laisonnay d'en haut puis d'en bas; du hameau suivre la piste de fond juqu'au foyer du Bois
Possibilité d'aller au col des Volnets (3225m) au lieu de gravir la pente terminale si mauvaises conditions ou parce que c'est aussi un trés joli but en soi...
Possibilité de faire le Grand Bec: du col de Becca Motta, suivre le glacier de Troquairou
Possibilités de boucle versant ouest-versant nord
Valable jusqu'au 24.11 en soirée
Au-dessus de 2200m indice de risque limité, plus bas indice faible.
Risque Accidentel : Rares plaques poudreuses
Risque Naturel : Quelques coulées dans les pentes sud chauffées par le soleil.
Résumé : Départs spontanés : Quelques coulées dans les pentes sud chauffées par le soleil. Déclenchements skieurs : Rares plaques poudreuses
Stabilité : Des plaques en voie de stabilisation et une humidification superficielle, surtout en sud raide, car soleil bas. Départs spontanés : Rares départs au soleil, dans les pentes sud raides, taille 1, rarement 2, si la topographie s'y prête. Déclenchements provoqués : au-dessus de 2200 m (où il n'y a pas de croûte proche de la surface), on trouve quelques plaques d'extension limitée dans les zones d’accumulations. Elles se stabilisent peu à peu, mais dans de rares cas sont encore facilement mobilisables avec des cassures de 10 à 20 cm pouvant exceptionnellement dépasser les 60 cm dans les zones les plus accumulées. Plus bas, le risque est faible parce qu'une bonne partie du manteau a été humidifié puis a regelé, et qu'on ne trouve en surface que quelques petites et fines plaques poudreuses. Observables : dans les accumulations. Fissures sous les skis et woumfs encore possibles. Autre danger : une croute très dure et vitrifiée, mais parfois cassante à ski est présente sous 2200m, elle est dissimulée sous quelques centimètres de poudreuse.
Qualité : Limite skiable : dans les prairies, on peut skier dès 1400 m, mais pour assurer et avoir une sous-couche suffisamment confortable, il faut atteindre 1700 / 1800 m. Au-dessus de 2200 m, il vaut viser les accumulations, la tempête ayant fortement décapé ou amoindri le manteau directement exposé au vent. Enneigement : La neige qui s'est humidifiée en surface samedi jusqu'à 1800 m en sud-est est croutée le matin, puis humide. Sinon, le matin, on peut tabler sur 5 à 15 cm de poudreuse selon les altitudes, reposant sur une glace dure en dessous de 2200/2300 m et sur une neige plus ou moins densifiée par le vent dense plus haut. Au fil des heures, les pentes sud raides vont à leur tour s'humidifier à tous niveaux. À noter que les crêtes, croupes et faces exposées au vent tempétueux de la nuit de jeudi à vendredi sont dégarnies au profit des zones sous le vent.