Sommet : Cime du Gélas (3143 m)
Orientation : E
Dénivelé : 1310 m.
Difficulté de montée : PD-
Difficulté ski : 4.2 E2
Pente : 40° soutenu avec des ressauts a 45 sur 200 m
Descente par le même itinéraire.
Attention, si on skie depuis le sommet l'exposition passe à E4.
Ça parpine pas mal dans le couloir.
Crampons pour la montée et le sommet.
C'est le point culminant des Alpes Maritimes.
On peut aussi aller aux balcons du Gélas (3085m) qui est une grande classique a ski.
1. Balcon du Gélas, Versant Sud (1250 m, ski 3.1, SE)
Suivre l'itinéraire jusqu'au pied du couloir E et continuer par des pentes faciles jusqu'au sommet du Balcon du Gélas.
2. Par la Gordolasque (1650 m, ski 4.2, SE)
Du Pont du Countet (ou plus bas si route enneigée) -> Lac de la Fous (voir itinéraire de montée au refuge de Nice) -> Lac Long par le rive droite du vallon -> Terrasses du Gélas (en décrivant un arc de cercle depuis l'extrémité NW du lac pour contourner les barres, portion raide pour arriver à un replat à 2950) -> Couloir E.
Descente par le même itinéraire, ou mieux: descente dans en direction du vallon de Fenestre jusqu'au Vallon du Cabret (2250m) puis remonter au Pas du Mt Colomb pour rebasculer dans la Gordolasque (+250m)
3. Montée par le Couloir Ouest (1310 m, ski 4.2, E)
Montée AD+
Du parking de la Madonne, suivre l'itinéraire classique de la voie normale du Gélas (couloir Est) : des vacheries de la Madonne, tirer NE en rive gauche du torrent. Avant d'atteindre le premier replat vers 2050 m s'orienter E pour rejoindre le vallon Cabret, le remonter et passer son verrou vers 2300 m . La trace se continue entre ressauts et replats via le Lac Cabret par le vallon de cabret.
On quitte cet itinéraire vers 2630m en obliquant vers le nord en direction de la face ouest du Gélas (on laisse l'arête sud du gélas main à droite).
De là, à vue jusqu'à l'attaque du couloir (coordonnées GPS 32T 0370572 4886601).
Le couloir s'incline progressivement (45°) jusquà buter sur un premier ressaut (5m)mixte (neige/rocher et/ou neige/glace/rocher selon les conditions : une ou 2 broches utiles et un friend (taille petit/moyen), puis pente de neige 45°/50°. Relais possible à droite 30m au dessus (lunule), ou 40m au dessus (1 piton).
On vient ensuite buter sur un 2ème ressaut rocheux (on arrive vers la fin du couloir) : 2 solutions : tout droit en glace (grade 3) avec un peu de mixte, ou à gauche (rocheux).
A la fin de ce ressaut, il reste une belle pente de neige(50°, environ 20m) qui aboutit au petit collet qui sépare les deux sommets su Gélas.
De là, aller/retour facultatif au sommet (courte escalade mixte ou rocheuse), ou descente par le couloir Est (40° soutenu avec des ressauts à 45° sur 200m), juste en face de la sortie du couloir W au petit collet.
4. Traversée des arêtes Ouest (1450 m, ski 4.2, E)
Montée PD
De la Madone (parking de la vacherie), suivre l'itinéraire d'hiver du Gélas. avant l'arête Sud, au dessus d'un grosse masse rocheuse caractéristique vers 2700m, traverser à gauche pour passer sous la face Ouest du Gélas. Monter au collet du Saint Robert (sortie expo par neige dure ). Juste derrière, remonter un long névé suspendu au dessus de barres (S3), sous le fil de l'arête NW, puis un ressaut nettement plus raide (45° sur 80m) conduit à un collet sur le fil d'une arête. Remonter sur 80m cette arête moins inclinée mais exposée jusqu'au sommet Nord du Gélas (corde conseillée). Descente: rejoindre la selle du Gelas, entre les sommets Sud et Nord puis prendre la voie normale.
5. Retour via la Combe du Ponset (1600 m, ski 4.2, T)
Suivre l'itinéraire normal de montée au Gélas ainsi que la descente par le vallon Cabret jusqu'à la cote 2150 environ et s'arêter au pied du couloir Nord situé entre le Grand Caïre de la Madone et le Caïre Barel. Remonter alors ce couloir évident (pente 40° environ sur 150 m) jusqu'au collet (altitude 2450 m environ non côtée sur la carte IGN). Descendre le couloir opposé orienté SW pour basculer dans la combe (50 m à 35 °). Rejoindre alors le départ en rejoignant le Vallon du Ponset puis en restant un peu sur la gauche pour descendre droit sur la vacherie de la Madone.
De part son exposition, cette variante déneige moins vite et permet donc un retour au départ skis aux pieds plus tardivement (donc moins de portage que la voie normale par le Vallon de Cabret).
Valable jusqu'au 22.11 en soirée
Au-dessus de 2000m indice de risque marqué, plus bas indice limité.
Risque Accidentel : nombreuses plaques en places au-dessus de 2000/2200 m.
Risque Naturel : peu probables ou rares avalanches dans la neige récente par surcharge dû au vent.
Résumé : Départs spontanés : peu probables ou rares avalanches dans la neige récente par surcharge dû au vent. Déclenchements skieurs : nombreuses plaques en places au-dessus de 2000/2200 m.
Stabilité : PLAQUES EN PLACES Déclenchements provoqués : de nombreuses plaques sont en places suite aux chutes de neige et du vent très fort ce jeudi, encore localement faciles à déclencher par un seul skieur. Elles sont souvent durcies par le vent, mais parfois d'aspects friables dans certaines pentes abritées du vent, et peuvent être d'épaisseur importante (cassure de 40/50 cm) dans des zones d'accumulation, notamment en Haute-Tinée où il avait déjà neigé dans la nuit de mardi à mercredi. Elles sont présentes en toutes orientations mais plus sensibles dans les versants nord (orientation nord-ouest à est) au-dessus de 2000/2200 m, où la chute de neige ventée de ce jeudi repose sur le manteau neigeux peu épais en place et souvent sans cohésion (sous-couche fragile persistante). Départs spontanés : a priori peu probables, mais une rare avalanche (taille petite à moyenne) reste possible par surcharge dû au vent.
Qualité : L'enneigement retrouve des valeurs proches des normales saisonnières grâce aux récentes chutes de neige et notamment celles de jeudi après-midi et soir. Vendredi matin, on trouve jusqu'à 20/30 cm de neige fraîche dès 1000/1200 m (40/60 cm dès 1800/2000 m) tombés ce jeudi après-midi et soir. Cette neige est souvent durcie par le vent, mais peut être localement poudreuse dans les endroits abrités. Elle repose sur un sol nu en adret (excepté en Haute-Tinée où il pouvait rester une fine couche) et sur un manteau neigeux peu épais et souvent sans cohésion en ubac.