Départ : St Laurent du pont (Monastère du Désert) (580 m)
Topo associé : Col de l'Arpison, par le pas du Pertuis
Sommet associé : Col de l'Arpison (1490 m)
Orientation : T
Dénivelé : 1200 m.
Ski : 2.1
Sortie du vendredi 25 janvier 2019
Conditions nivologiques, accès & météo
grand beau, bise uniquement dans les courts passages non abrités, quelques brumes à partir de l'après-midiEtat de la route : déneigée (le départ au couvent garanti le déneigement...)
Altitude du parking : 580m
Altitude de chaussage (montée) : 580m
Altitude de déchaussage (descente) : idem
Activité avalancheuse observée : néant
Très bon, voire excellent enneigement.
Sans sous couche jusqu'à 800m env mais on ne touche rien (route forestière).
Entre 10cm (bas) et 40cm (à partir du Pas du Pertuis) de neige fraiche extrêmement légère. Paillettes style savon en paillettes.
Facile à tracer bien qu'au bout d'un moment j'eusse quand même apprécié que quelqu'un prenne le relais. (Personne sur ce versant et pas de passage antérieur).
Bon ski dans une forêt très bien remplie mais manquant un peu de pente.
Le passage du collet rocheux a dû être accompagné de précautions : encombré de neige sans cohésion, le sentier n'était plus visible.
Descente de la Cerna (S) encore très bonne mais neige déjà un peu moins vaporeuse. Passage de 3 skieurs.
Skiabilité : 😄 Excellente
Compte rendu
Le Désert/Belvédère du Pertuis/ Cellière/Fetrus/Habert d'Arpison/Belvédère d'Arpison/Habert d'Arpison/col d'Arpison/bas des clairières de Cerna/et retour sans repasser par Fetrus
….ou presque
Pendant que certaines s'éclataient dans un Godille Land Lauziérien (suivez mon regard), ma préférence est allée vers la proximité et la solitude.
Dans ce genre de sortie, il ne se passe pas grand chose. Mais ce n'est pas parce qu'il ne se passe pas grand chose qu'il ne se passe rien. Entre rien et pas grand chose, il y a de petits riens et même de grandes choses. Suffisamment, pour décrire quelques merveilles et aligner quelques bêtises. Mais il n'en sera rien.
Dans ce genre de sortie, le blanc est silence et l'ombre absence. C'est l'intime qui affleure. Et intime restera cette écume.
Nb 1 : Comme parfois il m'arrive de le faire, j'ai mis les photos en N/B, par compassion envers ceux qui n'ont pas pu y être aujourd'hui. Des individus sans scrupules ni égards mettront, je le crains, des tartines de ciel bleu pétant. Indécent. Et aussi : un soleil éclatant va aussi bien à la Chartreuse que le fard sur les joues de la nonne.
NB 2 : le titre est emprunté à une pièce de B.M. Koltes : « La solitude dans les champs de coton », une histoire de désir et de drogue ; est-ce si loin de notre pratique ?