Départ : Centrale de Laparan (1093 m)
Topo associé : Pic de Riet, traversée E-W
Sommet associé : Pic de Riet (2592 m)
Orientation : T
Dénivelé : 2550 m.
Ski : 2.2
Sortie du lundi 2 avril 2018
Conditions nivologiques, accès & météo
J1 : grand beau.
J2 : du vent dans le nuit, fort foehn (nuit et journée). Ciel couvert avec belles éclaircies. Chaud.Etat de la route : ras
Altitude du parking : 1093
J1 : long portage pour chausser après la passerelle métallique vers 1530m. Neige dure au départ puis fine couche de poudre s'épaississant avec l'altitude <10cm max. Bon regel. On skie (pour peu de temps encore) presque jusqu'à la cabane de Quioulès moyennant un peu de jardinage/gratonnage sur le bas.
J2 : mauvais regel, mais manteau quand même un peu saisi au-dessus de 2000m. Moquette au-dessus de 2000m, neige collante et pourrie dès 11h00 dans les versant ensoleillés sous 2000m.
De visu : couloir S de la Sabine purgé et assez abimé (goulote, boulettes).
Altitude de chaussage (montée) : 1530
Altitude de déchaussage (descente) : 1600
Activité avalancheuse observée : versant E sous les crêtes très chargés, grosses corniches. RAS sur l'itinéraire sinon.
Skiabilité : 🙂 Bonne
Compte rendu
Avec Bastien
J1 :traversée E-W du pic de Riet (cf topo) > nuit cabane de Quioulès. J2 : cabane de la Sabine > col 2423 sous le pic du Pas de Bouc > étang de Mille Roques > vallon du Rieutort > voiture
J'ai toujours été sceptique à m'engager dans cette vallée de la Sabine avec les skis : longue approche laborieuse en portage, vallon peu skiant, beaucoup de distance et peu de pente. Ce WE là cependant l'envie de découverte et de tranquillité l'a emportée sur le plaisir du ski.
La traversée du pic de Riet réalisée le 1er jour est tout à fait recommandable : le vallon d'accès est sauvage et très joli, le panomara au sommet est original pour nous qui ne connaissions pas le coin et permet de faire du repérage sur les possibilités du fond de chaîne. On s'est bien régalé dans la descente de la pale NW du Tose de Riet, sorte de pente suspendue totalement débonnaire, très large et panoramique. Le final en forêt commence par un slalom spécial ludique et se termine en ski-combat en jardinant dans des pentes un peu plus soutenues.
Après-midi paisible et reposant à la cabane de Quioulès très bien placée. Le poêle tourne bien et rechauffe toute la pièce et le dortoir à l'étage. Malheureusement l'odeur de feu de bois n'a pas effacé l'odeur pestilentielle d'urine de loir ou de souris dans le dortoir ! Les matelas mériteraient un petit renouvellement probablement.
Le maudit foehn s'est levé dans la nuit, pourrissant notre sommeil et le manteau neigeux. Levés avant le soleil on est parti sous un ciel rouge, avec un mur de foehn en formation. Bonne galère ensuite pour rejoindre la cabane de la Sabine. On n'avait pas trop étudié la carte et on n'est peut-être pas passés au plus simple : nombreuses traversées de ruisseaux, parfois galère. Après un itinéraire cahotique on a trouvé facilement la cabane de la Sabine, enneigée. Bastien a entrepris de déneiger l'entrée mais s'est trompé de porte et n'a dégagé que l'entrée de l'annexe non aménagée. Remontée ensuite au col 2423 sous le pic du Pas du Bouc sous de belles éclaircies, puis descente très jolie mais pousse-bâtons sur le bas du vallon du Rieutort. Encore un beau jardinage et une nouvelle traversée de ruisseau plus tard et nous étions sur le bon sentier du retour.