Sommet : Pic de Riet (2592 m)
Orientation : T
Dénivelé : 1600 m.
Difficulté de montée : R
Difficulté ski : 2.2 E1
Pente : passages 30°, très court 35°
Traverser à nouveau un ruisseau sur une passerelle métallique vers 1500m et 100m linéaires plus loin tourner à gauche pour remonter plein E en rive gauche du ruisseau de Coume de Jas. Après un raidillon entre 1600 et 1650m les pentes s’adoucissent. Remonter le vallon pour passer au niveau de la cabane des Pradettes (on peut rester en rive gauche moyennant le contournement de quelques petits barres, ou traverser dès le début du vallon en rive droite moins accidentée).
Continuer le vallon jusqu'à 2050m. Là obliquer légèrement direction SW pour gagner l'étang des Castellasses puis l'étang Noir des Castellasses.
Remonter NW les pentes issues de la crête S du pic du Riet. Une fois sur la crête, la suivre plein N jusqu'au sommet.
Descente :
Du sommet skier pleine crête vers le N. Un passage rocheux se contourne par un raide mais court couloir sur le flanc E (on peut aussi passer sur le fil en desescaladant le passage rocheux). Rejointe la belle et très large pente douce de la Tose de Riet. Dans la forêt viser les zones dégagées à l'aplomb de la cabane de Quioulès. Le skieur n'échappera probablement pas à un peu de ski-sanglier sur le bas vers 1750-1700m. On rejoint le vallon de Quioulès non loin de la cabane du même nom. Descendre alors le vallon pour retrouver l'itinéraire de montée au niveau de 1500m, et suivre le sentier jusqu'au parking.
Même si le dénivelé reste modeste, il s'agit d'un itinéraire assez long (distance).
Valable jusqu'au 15.01 en soirée
Indice de risque limité.
Risque Accidentel : Structures de plaque présentes en altitude
Risque Naturel : Quelques départs de neige récente au soleil
Résumé : Départs spontanés : Quelques départs de neige récente au soleil Déclenchements skieurs : Structures de plaque présentes en altitude
Stabilité : Plaques friables en altitude Déclenchements provoqués : Au-dessus de 2200m, dans un très vaste secteur sud à est, des structures de plaques sont en place avec les chutes de neige récentes associées à un vent soutenu de nord-ouest à nord-est. Ces plaques, rarement dures et souvent friables, peuvent localement reposer sur une sous-couche fragile pré-existante de type faces planes ou gobelets. Il convient d'aborder les zones d'accumulations dans les pentes supérieures à 30° avec beaucoup de précaution. Des cassures de 30 à 50 cm sont envisageables, possiblement nettement plus si la cassure se fait au niveau d'une corniche. En dessous de 2000/2200m, le plus gros des précipitations s'est produit sous forme de pluie ou de neige humide. L'épaisseur des plaques potentielles est donc généralement faible et ne représente pas de réel danger si ce n'est celui de provoquer la déstabilisation d'un randonneur. Départs spontanés : À la faveur du bon ensoleillement et des températures un peu plus douces de ce mercredi, des départs spontanés sont possibles dans les pentes qui voient le soleil au fur et à mesure de son avancée. Il s'agit principalement d'avalanches de surface de taille 1 ou 2. Une rupture de corniche peut très localement provoquer un départ d'avalanche plus conséquent.
Qualité : La montagne a retrouvé un aspect hivernal en altitude. Cependant, en dessous de 1800m les zones skiables sont peu nombreuses. On trouve en surface une couche de neige fraîche de plus en plus significative en montant (10 à 20 cm à 2000m, 30 à 40 à 2500m) mais le vent soutenu de nord-ouest à nord-est rend l'enneigement toujours très hétérogène : les orientations sud et est sont une nouvelle fois souvent plus garnies que les pentes ouest rapidement pelées ou verglacées dès que l'on se rapproche des crêtes et sommets. La neige est froide et poudreuse à l'abri du vent dès 1600 à 1700m d'altitude, elle devient plus compacte, voire cartonnée dans les secteurs ventés. Dans les pentes ensoleillées, une petite croûte de regel est présente le matin en dessous de 2500m, fréquemment non portante. La neige est restée froide et sèche à haute altitude.