Départ : Aillon station (les Ginets) (980 m)
Topo associé : Mont Morbié, Par Aillon station (Les Ginets)
Sommet associé : Mont Morbié (1542 m)
Orientation : NW
Dénivelé : 600 m.
Ski : 1.3
Faune : cet itinéraire passe près de zones sensibles. Voir consignes sur fiches topo
Sortie du mardi 7 mars 2017
Conditions nivologiques, accès & météo
Averses neigeuse de faible intensité, le vent est bien présent à partir de 1400m.Etat de la route : J'ai dégagé mon parking, donc nickel.
Altitude du parking : 960m, le premier qui gare une voiture chez moi doit me donner mon poids en rouquin (le vin, pas le particularisme capillaire)
Altitude de chaussage (montée) : 950 m
Altitude de déchaussage (descente) : 950 m
Activité avalancheuse observée : Rien à signaler
Lieu | Alt. | Ori. | Heure | Qté. | Type | Com. |
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Panloup - Guillotet | 950-1200 | NW | 10h45 | 30 cm sur rien | Poudre lourde | Cette couche est entrain de s'humidifier rapidement |
Guillotet - Sommet | 1200-1540 | NW | 11h40 | 50 cm sur fond dur | Poudre | Attention aux pièges dans les bois, le coup de vent à bien secouer les branches |
Les Massines | 1540-1200 | NW | 11h50 | 50 cm sur fond dur | Poudre | Cartonné sur les 30 premiers mètres, le reste c'est du caviar |
Piste de la sciaz - Sation | 1200-950 | NW | 12h10 | 20 cm sur piste dammnée | Poudre lourde | Agréable à skier, sauf quand tu ne regarde pas ou tu vas... |
Skiabilité : 😄 Excellente
Compte rendu
Panloup - Guillotet - Massines - Piste de la Sciaz - Station
Le petit coup de zef d'hier à quelques peu modifier mon emploi du temps de sénateur. Tout était calé comme une montre suisse. Départ maison 17h30, je pose les lycéens skieurs à la gare de Montmélian à 18h30, et zou direction Aix les Bains pour une petite séance de décontraction aquatique, oui j'aime m'enfermer dans ma bulle après avoir essayer de communiquer avec des pré-adultes.
Et patatra, Éole s'emballe et en mars les arbres mi-grands sans racine s'abattent dans nos pattes, ils finiront tous en syrie et pour les dégâts c'est qui qu'irak. L'amer nous gagne, nos repères sombrent et c'est le naufrage, la raison déserte les routes. Je suis comme vous, même si l'on est forcement celui de quelqu'un, je n'aime pas conduire au milieu de mecs si cons, dites moi si je me Trump.
Au final, tant va l'arbre sur les caténaires qu'à la fin elles se brisent. Adieu nage, apnée, décontraction... Je laisse éclater ma joie, je ne fais pas grands choses à Moutiers. Et la vision d'un aller retour vers les portes du monde tarin, sous des trombes d'eau... me procure une joie intense. Je conseille aux jeunes de ne pas tenter de me faire part de leurs états d'âme... le nervous break down me guette.... et je pourrais rapidement devenir une synthèse.
Je vous passe le retour en Bauges par le col des prés (branches, congères, route déformée...). Une bonne nuit de sommeil, bercé par les 50 mugissements (on est Bauges je vous dit, pas au bord de l'eau) et demain ça ira mieux...
Si vivre loin des villes c'est bien, ça a aussi ces aléas. On commence par un réveil musculaire, séance pelletage pour virer la fraiche de la nuit, séance re-pelletage pour virer la neige qui tombe des toits et merde je n'ai pas enlevé la neige des voitures, allez séance re-re-pelletage. La malice ça ne s’achète pas par carton de 10.
Cette fois, c'est fini. Allez un café et au boulot...
Tiens, rien de marche... milliard de djeu, pas réseau portable, pas d'internet, ah si, ah non, ah si... Ah non... L'homme de la pampa parois rude, reste toujours courtois, mais là mon petit, ça commence à me les briser menu. Je plie tout, je sors, je vais me faire une montée pour voir s'il y a encore, sur le Mont Pelat, du jonc.
Tout le matos est près, je prend les Fats du fiston et droit dedans, direction les Massines, une autre piste noire des Aillons. Je quitte la maison, mais cette fois, remonté comme un coucou suisse.
L'épaisseur et la légèreté de la neige que calment assez vite. Mais le rythme et le moral restent bon. Je coupe par les bois du Guillotet pour voir l'état du terrain en vue d'une éventuelle redescente... les branches, souches et autres pièges sont à peine recouverts, ce sera donc un retour par les pistes avec à la clé un bon kilomètre de marche sur le bitume (ne sortez pas les mouchoirs car j'aime la marche).
La piste des Massines est en super condition, sans une trace. Pour ne pas faire comme le vieux Landru qui avait pour habitude de descendre, ce qu'il venait de monter (si c'est vrai, j'ai des preuves, je vous les fourniraient) je remonte par les bois pour ne pas gâcher mon futur plaisir. Puriste je suis, intégriste je finirai.
Arrivé au sommet, point de soleil pour venir de ces rayons darder et chauffer mon croupion, bien refroidi par le vent polisson. Je n'ai pas vu un jonc sur le Morbié ni sur le Mont Pelat.
La descente a été à la hauteur de mes espérances et réalisée comme à mon habitude ...vite...trop, trop vite. Le sommet de la piste a été travaillé par le vent. Le retour vers la station est très agréable.
Ce petit break aura été salutaire, Internet est revenu, ah non... ah si... mais pour le portable ce sera pour plus tard, un peu plus tard... enfin j'espère.
Une synthèse en images :
Suite à un petit soucis de copyright, j'ai changé la musique... oui j'aime les bals quand ça brasse...