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Pointe Percée, tour de la pointe Percée Départ : Le Reposoir (1040 m)
Topo associé : Pointe Percée, tour de la pointe Percée
Sommet associé : Pointe Percée (2750 m)
Orientation : T
Dénivelé : 2350 m.
Ski : 3.1
Sortie du samedi 18 février 2017
Conditions nivologiques, accès & météo
Grand beau, chaud au soleilEtat de la route : Dégagée jusqu'au Reposoir, un peu de neige dure avant le parking
Altitude du parking : 1040m
A la montée à Sommier d'Aval: quelques passages un peu secs ou en glace (un peu galère à la descente, car ça ne décaille pas de journée!)
A la montée aux chalets de Méry : quelques passages secs dans la forêt puis ensuite, c'est bon.
La montée jusqu'au Col de la Forclaz est assez carton par contre
Couloir de Doran: Moquette (descente à 11h00)
Vallon de Doran: Croûte dans le bas puis neige compacte dans la montée sous le Col
Face Sud du Col des Verts: plutôt purgée, pas mal d'herbe apparente. Le couloir d'accès est en neige meuble avec une croûte dure. Les marches sont faites!! 30m sous la sortie du petit couloir, il y avait un gros trou dans le manteau, qu'on a contourné par la gauche
Descente du Col des Verts puis du début de la Combe des Carmélites: Qq cm de neige fraîche sur fond dur, parfois avec des vaguelettes dues au vent
Fin de la Combe des Carmélites: Croûte infâme!
Altitude de chaussage (montée) : 1040m
Altitude de déchaussage (descente) : 1040m (avec un petit déchaussage d'une centaine de mètres dans la foret à la descente)
Activité avalancheuse observée : Purges récentes (dans la semaine) de la Face Sud du Col des Verts, mais sinon RAS ce jour
Skiabilité : 🙂 Bonne
Compte rendu (par Arno74)
Avec Gilles
Alors que nous devions partir initialement pour le Buet ou du côté de Finhaut, Fab a judicieusement fait remarquer qu'avec cette période de chassé-croisé, ça risquait d'être un peu la guerre à Cham au retour!
Changement de plan et direction le Reposoir, où on risquait moins d'être bloqué par l'afflux de vacanciers!
Du coup au programme, Fab nous propose de faire le tour de la Pointe Percée, idée qu'il a emprunté un de ses potes qui l'a fait dans la semaine.
Départ dans l'ombre du parking du Reposoir vers 8h30 et on constate rapidement que la descente de la fin de la rando va être une belle partie de plaisir! Au menu, plaques de neige dure, de glace, et d'aiguilles et pommes de pin! A la montée ça passe quand même et on se dit qu'à la descente ça aura décaillé!
A Sommier d'Aval, on bifurque donc vers les chalets de Méry pour une nouvelle session en forêt... là encore entrecoupé de passages un peu secs!Dans un petit raidillon, d'ailleurs Fab et Gilles déchaussent. Quant à moi je continue tant bien que mal à skis... plus mal que bien d'ailleurs!
Mais on finit quand même par sortir de cette foutue et épuisante forêt et à déboucher sous les chalets de Méry.
Dans la montée à la Tête du Château, le vent a fait son office et c'est pas mal cartonné. On a tout de même une trace à suivre, même si elle est parfois effacée.
Et de cette montée, même si on n'en voit pas vraiment le bout, on finit quand même par y arriver! Enfin un peu de soleil... enfin un peu de vue, magnifique d'ailleurs... bien aidée, c'est vrai, par cette météo quasi-printanière!
On file ensuite jusqu'au Col de la Forclaz, où on rejoint trois personnes qui viennent du couloir de Doran. Une discussion géographico-sémantique sur Rome plus tard, nous voilà prêt à skier le couloir!
On passe devant une dizaine de personnes qui en termine avec l'ascension, puis on plonge dans la pente, très bonne à skier sur cette moquette quasi anachronique! Mais bon, comme on commence à avoir l'habitude qu'il n'y a plus de saisons ma bonne dame, on ne se formalise pas d'un truc pareil et on profite des conditions, jusqu'au vallon de Doran, où on est accueilli par une jolie croûte d'une skiabilité plus que douteuse!
Repeautage et direction le Col de Doran d'abord sous le cagnard, puis dans l'ombre bienveillante et rafraîchissante des 4 Têtes! Bon alors le vallon, ça c'est sûr, il est très joli... mais qu'est-ce qu'il est long!! Interminable!!
Enfin, interminable... on arrive quand même à le terminer mais ce fût dur! Fab nous annonce en plus qu'il a le dos bloqué... parfait! L'option de redescendre à Sallanches et d'appeler un ami, pointe le bout de son nez, mais est rapidement balayé d'un revers de sandwich... on continue... d'autant que c'est tracé!
Une petite discussion avec un autre randonneur sur l'itinéraire à suivre, puis on suit ces traces le long de l'arête, jusqu'à ce qu'on ait un aperçu de la suite du programme et de la montée au Col des Verts.
Les traces sont toujours visibles, elles traversent deux-trois purges puis semblent monter dans un couloir.
On décide donc de suivre cet itinéraire, dans une face qui s'est bien changé en four! Si on garde nos distances pour la traversée, on essaye de ne pas traîner!
On se fait encore quelques conversions dans le couloir, puis on chausse les crampons. Le couloir est en bonne conditions. Neige meuble sur fond dur, avec une petite croûte de surface qu'il faut casser à chaque pas.
30m sous la sortie, Gilles qui faisait la trace, nous alerte qu'il y a un gros trou. Désescalade prudente de quelques marches, puis on tire sur la gauche vers un rocher. Au-dessus de cette pierre, c'est mieux et on sort du couloir, directement dans la face... enchevêtrement de névés et de plaques d'herbe... bien expo quand même!
La montée continue, Gilles en tête... et il ne faut pas longtemps pour que l'alerte crampes survenue dans le couloir ne refasse son apparition... aux deux jambes! La galère... pas le moment de tétaniser, en plus! Du coup je fais des pauses "étirements"... ça le fait, difficilement, mais ça le fait! Je serre les dents et en termine avec cette montée! Ouff! Nous voilà au Col des Verts, surplombant quelques skieurs qui le descendent.
Petite pause pour changer de configuration, puis c'est la descente! Je crains que mes crampes ne reviennent puis finalement non. Il faut dire que ça se skie bien, malgré les vaguelettes du vent! D'autant que les quelques centimètres de neige fraîche permettent de skier plus souple!
C'est donc une bonne descente, jusqu'à la moitié de la combe sous la Pointe des Carmélites!
Ensuite ça se complique et ça se croûte, surtout! Infâme! Et ça n'arrange pas l'état des jambes!
La traversée du vallon, elle, se fait bien. En suivant la trace qui est en neige dure, ça glisse tout seul! Puis on retrouve la trace dans la forêt... qui n'a pas décaillé, et qui nous contraint à des belles séances de dérapages, entrecoupé d'un petit déchaussage, jusqu'en bas!
Après une aussi belle boucle, on est tout de même content de retrouvé la voiture et pouvoir siroter une petite bière bien mérité en profitant des dernières minutes de soleil du Reposoir!
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