Départ : Les Prés (1020 m)
Topo associé : Croix d'Outray, Normale
Sommet associé : Croix d'Outray (2333 m)
Orientation : NW
Dénivelé : 1310 m.
Ski : 3.1
Sortie du lundi 25 janvier 2016
Conditions nivologiques, accès & météo
Beau temps sans un seul nuage. Pas de vent. Température agréable.Etat de la route : RAS
Altitude du parking :
1000mAltitude de chaussage (montée) : 1000m
Altitude de déchaussage (descente) : 1000m
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Activité avalancheuse observée : RAS
Neige en cours de transformation mais encore poudreuse au-dessus de 1900m. Ensuite carton de qualité "tendre" à "coriace", béton dans la piste de bob de la forêt, plus maniable dans les prés inférieurs. Rails d'innombrables passages du WE.
Couloir sommital pas en très bon état : neige dure recouverte de poudre glissante, rochers affleurants
Skiabilité : 😐 Correcte
Compte rendu (par taramont)
identique au topo mais avec départ sur D70 sous les Greniers
Et pourtant, j'aurais pu en pousser des cris d'orfraie ! Me laisser entraîner dans du 3 ! (c'est même du 4 dans un autre topo intitulé "Croix d'Outray par les Nazeaux" mais là c'est quand même surfait). Est-ce bien raisonnable? me dis-je. Bien sûr. Après tout, pas obligée de faire ma dernière conversion devant la croix (manquerait plus que çà !). Même pas obligée de jouer les équilibristes dans le couloir pas très engageant ce jour. Donc restons contemplativement sous les rochers, la vue est superbe : on peut alternativement regarder, avec satisfaction, le chemin parcouru et, avec admiration, Marc se dépatouiller comme il peut c.à.d. magistralement.
Mais peut-être devrais-je commencer par le début ?
Beaufortain des chalets d'opérette. Les rideaux "bonne femme" étaient, sans surprise, aux fenêtres et les vaches à l'étable.
Voilà le travail ! me dis-je en voyant les prés ravagés. Dans notre grande bonté, on leur laisse les places de pk et celles du sommet le dimanche et voilà dans quel état ils laissent le jardin ! Bien sûr, çà ne sert à rien de râler ici, les ouriens n'y sont pour rien : aucune sortie enregistrée ce WE. Eux, j'en suis sûre, auraient trainé derrière eux une herse en titane pour ratisser, niveler, bref remettre les choses en l'état pour notre plaisir du lundi.
Mais qu'importe. A peine époussetés, mes 2 body-guards sont sortis du Grenier et, sans leur conscience professionnelle exemplaire, m'auraient semée en moins de temps qu'il ne faut pour le dire. Surtout l'un qu'il faut toujours avoir à l'oeil mais qu'on arrive quand même parfois à perdre de vue.
Au sortir de la forêt, pas vu les dites "ruines de la Journée". Tant mieux. çà m'aurait cassé le moral.
Vers 1900m, on un peu perdu l'itinéraire et tiré trop au S. Résultat : un petit bonus d'une 60aine de mètres à redescendre dans un jardin d'arcosses pour revenir dans le droit chemin. Bonne façon de parler d'ailleurs. Droite, archi-droite était bien la trace. Gelée aussi. Même un jeune homme qui nous a rattrapé, visiblement de l'élite de notre sport, en a convenu. çà m'a rassurée.
A 2100m, enfin au soleil. Marc attaque le casse-croûte puis le couloir dans la foulée. çà n'a pas l'air aisé. On laisse tomber.
La meilleure ligne de descente, elle non plus, n'a pas été aisée à trouver. Mais on s'en sort une fois de plus et jusqu'à 1900m les paillettes volent. Ensuite, eh bien, comment dire ? Pénible.
Pourquoi çà restera quand même une journée unique gravée pour longtemps ? Mystère et magie de la montagne et de l'amitié.