Départ : Estenc (Lacet après le Refuge de la Cantonnière) (1850 m)
Topo associé : Le Trou de l'Aigle, Epaule NE (2932m), par la combe SE
Sommet associé : le Trou de l'Aigle (2961 m)
Orientation : SE
Dénivelé : 4300 m.
Ski : 3.1
Sortie du dimanche 6 janvier 2013
Conditions nivologiques, accès & météo
Grand beau
Absence de ventEtat de la route : Dégagée
Altitude du parking : 1500m
Neige de bien meilleur qualité sur Estenc et Bayasse que coté Mercantour
Altitude de chaussage (montée) : 1500m
Altitude de déchaussage (descente) :1500m
Activité avalancheuse observée : Coulée de neige lourde versants sud
Skiabilité : 🙂 Bonne
Compte rendu
Avec Guillaume,Pascal
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Petite ballade entre amis sous un climat printanier.
J1: St dalmas-->refuge de gialorgue
Départ à 14H,une petite bise nous accompagne, sans doute la montagne nous souhaitant une bonne année. Nous sommes deux et sommes suivi par quatre sympathiques personnes. La montée se fait avec un soleil couchant nous régalant les yeux par ses somptueuses couleurs. Une montée trop à gauche nous fera attaquer la montée vers le Pierre Chatel avant de redescendre sur le lac puis montée au refuge.
Nous attendons nos poursuivant mais ceux-ci tardent à venir...
18H, toujours rien...
19H, on attend toujours...
20H, nous arrêtons nos rondes à l’extérieur du refuge. Ils sont sans doute retournés à St dalmas. Bien leur en à pris. Ça fait déjà 3H qu'il fait nuit.
21H30, Nous sortons faire quelques photos et assouvir nos envies avant le petit dodo , et là, ...
oh, surprises,....
quatre petites loupiotes s'agitent au loin au dessus du refuge. Un refuge bien chauffé les attends. Ils pourront eux aussi dormir bien au chaud cette nuit.
J2: Nous redescendons légèrement pour monter au trou de l'âne. Nous devons retrouver le Pascal parti le matin. La montée jusqu'au trou de l'âne est lente dans une neige pas très sympathique. Nous choisissons ensuite la montée au soleil du couloir vers "Le sanguignereitte". Une météo de fou, nous nous croyons au mois de juin. Il fait tellement bon que l'on passera presque 2H à farnienter au soleil tout en observant Pascal dans la montée. Ah là là, les amis qui ne sont pas à l'heure, que c'est pénible. Je me demande bien pourquoi je le considère encore comme un ami. Il doit certainement avoir d'autres qualité que la ponctualité. Nous descendons le vallon depuis le col dans une neige incroyable une fois les premiers hectomètres passés. Nouvelle petite pause aux cabanes pastorales de sanguinière pour profiter des derniers rayons de soleil. Que c'est bon...
Le repas au gite de la cantonnière sera royal. L'accueil exceptionnel et la nuit bien plus chaude. Si je ne ronflais pas comme un goret, peut-être que mes compagnons auraient pu dormir aussi bien que moi. Dans ces moments là, au réveil, il faut éviter de paraitre trop en forme au risque de se faire bannir à jamais par ses camarades. Il faut plutôt faire croire qu'on est au bout du rouleau, que la nuit n'a pas été bonne, que ça va être une dure journée, qu'on n'a pas le mental. Et là, alors, dupé, ils viennent en vrai amis, prendre des nouvelles, se renseigner sur ton état...Les cons...
J3 : Direction Bayasse par le trou de l'aigle, le pas de la grande barre et le col des Esbeliousses.
La montée au col de la cayolle et de la petite cayolle est nickel. Nous optons pour la montée directe sur la droite vers le point 2857m. Nous déposons Guillaume qui choisit de monter en crampons et qui finira par remettre les skis. La neige est déjà transfo. Pascal en profitera pour casser un couteau. Nous avons pu voir dans ses yeux un immense bonheur. Il a maintenant une très bonne justification pour changer ses skis. Il paraît que ça passera auprès de sa femme. J'aimerais bien avoir la même. Nous descendons un couloir un peu trop à droite que celui prévu. Mis à part une petite étroiture, celui-ci se descend bien. la montée au pas de la grande barre est rapide. La charcuterie et le fromage sont bien bon. La descente sous la grande barre sera fabuleuse dans une neige encore légère. Nous montons rapidement au col des Esbelliouses et amorçons la descente. La neige est sans sous couche de 2000m à 1800m. Pascal arrivera même à casser un bâton en le coinçant entre deux arbres. Il pourra peut-être négocier aussi une nouvelle paire de pompes, ou un nouveau GPS...
Bref, l'accueil à la chambre d'hôte de Cédric et Stéphanie à Bayasse est là aussi remarquable. Le pain fait par lui, les pâtes fraiches faites devant nous par sa compagne et tout le reste sont succulents. Cédric réparera le bâton du malheureux Pascal qui constate que son bâton pourra vivre encore plusieurs années. adieux les bottes et le GPS.
J4: Il est l'heure de rentrer à st Dalmas. Nous optons par la longue monté dans le vallon de sanguinière et rejoignons le col de la Braïssa, puis celui du petit Valloar et enfin la tête Ronde. initialement, nous avions prévus de continuer la crête jusqu'à la croix de Carlé mais celle-ci parait très soufflée et nous préférons descendre directement en neige transformée sur le vallon de Gialorgue puis st Dalmas.
Bref, des potes cools, des rencontres sympathiques, une météo de rêve. Il peut maintenant reneiger un peu histoire que la saison se poursuive avec sérénité.





































