Départ : Ceillac (collet de Sainte Anne) (2408 m)
Topo associé : Font Sancte, épaule Est, couloir nord
Sommet associé : Font Sancte, épaule Est (3275 m)
Orientation : N
Dénivelé : 860 m.
Ski : 5.2
Sortie du mercredi 2 mars 2011
Conditions nivologiques, accès & météo
Beau au départ, mais se couvrant, puis légère neige pendant la descente.Etat de la route : ok
Altitude du parking : 2408m
Cône sous le couloir: beaucoup de quantité, des zones cartonnées (plaquées?) douteuses, parfois plusieurs couches de neige soufflée entre 30cm de neige non consolidée.
Couloir: grain fin, travaillé par les purges: gros sel et reliefs durs, parsemé de petits cailloux, les grandes tours rocheuses, ayant l'air assez croulantes...
Plateau sommital: poudre.
Altitude de chaussage (montée) : 2408m
Altitude de déchaussage (descente) :2408m
Activité avalancheuse observée : RAS
Skiabilité : 😟 Médiocre
Compte rendu (par Clément Pernet)
En montant au col de la Petite Part, on avait bien eu le temps de reluquer ce joli couloir, qui nous tentait bien, même si on n'osait trop se l'avouer. De retour à son pied, on se convainc que c'est la meilleure façon d'empiler une deuxième montée, en minimisant le risque nivo: le couloir très encaissé, il a purgé et est en grain fin et gros sel.
L'ambiance est exceptionnelle dans ce canyon entre deux tours rocheuses bien raides, même si le nombre de cailloux dans la neige semble indiquer un délitement certain. Le temps se couvre, mais finalement ça colle bien avec l'ambiance austère de ces couloirs N rocheux et étroits (une petite réminiscence de l'Infernet à la même époque...)
Le temps qui passe, et le vent glacial sur le plateau sommital nous invite à ne pas traîner. On n'ira pas au vrai sommet, mais à un vague collu.
Malgré un remplissage assez bon, l'étroiture dans le 1/3 supérieur ne passe pas sans un gros gratonnage expo (140cm mesurés au baton téléscopique). On déchaussera donc sur 70m pour assurer le rechaussage en zone un peu plus large.
Le reste sera du ski plutôt prudent, sur une neige difficile avec reliefs.
Après ce gros morceau, je ressens toujours un sentiment partagé: content d'être allé visiter ce lieu magique, content du plaisir lié au coté technique, mais un peu sceptique sur l'intérêt skiant de l'affaire. On va dire que le ski est plutôt un moyen de descente pour une jolie course alpine.