Départ : Parking du Col de Jou (1125 m)
Topo associé : Pic du Canigó, La cheminée
Sommet associé : Pic du Canigó (2784 m)
Orientation : S
Dénivelé : 1950 m.
Ski : 2.3
Sortie du dimanche 18 avril 2010
Conditions nivologiques, accès & météo
Grand beau le matin, ça se couvre petit à petit l'après-midiEtat de la route : RAS
Altitude du parking : 1120
Peu de neige hors des versants bien protégé du soleil.
Altitude de chaussage (montée) : 2000
Altitude de déchaussage (descente) : 1800 (point le plus bas skié)
Activité avalancheuse observée : RAS, il faisait assez froid, c'était donc stable toute la journée, même l'après-midi
Lieu | Alt. | Ori. | Heure | Qté. | Type | Com. |
---|---|---|---|---|---|---|
Cady | 1800-2784 | SW | 8-11h | 0/? | Dure | voir gelée |
Conques | 2784-1800 | NW | 12h | 0/? | Dure | ça commençait à tranformer sur le bas |
traversée | 1800-2050 | W | 13h | 10/? | Moquette | dommage, c'était de la montée ou du plat |
Skiabilité : 😐 Correcte
Compte rendu
Celui du topo
Un vieux rêve de gosses cette face du Canigou, tant de fois admiré depuis Vernet ... Alors j'étais prés à quelques sacrifices, et il en a fallu, sachant pertinemment que les conditions de neige ne serait pas au rendez-vous cette année.
Départ 5h30 du col de Jou, et c'est parti ... pour 3h de portage pour commencer. Dur mais motivé. Je chausse finalement dans le vallon du Cady. Mais déjà plus beaucoup de neige, et une large partie est déneigée sous la cheminée. Celle-ci se franchira en crampons pour le finale avec un passage en glace.
Sommet vers 11h. Surprise: j'étais pas le seul ce jour la sur les Conques. Il y a d'autres masos ... Un skieur commençait sa descente à mon arrivée, mais plutôt vers la droite des conques. Je décide d'attaquer la descente par le couloir droit sous le sommet (après voir passé quelques passages rocheux à pied). Neige dure mais agréable à skier. Il faut en profiter, c'est le moment tant rêvé !
Et la suite arrive vite ... moins rêvé. J'attaque donc la traversée vers midi, serein. Pas pour longtemps. C'est effectivement galère et surtout interminable. Certains passages nécessites même les crampons ! Cela me prendra pas moins de 6h pour rallier le col de Jou, épuisé et les pieds en compote.
Mais voila, c'est pas peu fière que je rejoins Vernet et la famille. Et la journée est pas fini il faut encore rentrer à Toulouse. Journée bien rempli quoi ...