Départ : Celliers (1370 m)
Topo associé : La Roche Noire, Face Est
Sommet associé : La Roche Noire (2315 m)
Orientation : E
Dénivelé : 955 m.
Ski : 4.1
Sortie du samedi 20 février 2010
Conditions nivologiques, accès & météo
pas de vent, température douce, dominante nuageuse variable ; de soleil à jour blanc...Etat de la route : noire jusqu'à Cellier
Altitude du parking : 1380m
5 à 20cm de fraîche sur un fond dur mais non gelé. Neige restée froide à partir de 1700m environ
Altitude de chaussage (montée) : 1380m
Altitude de déchaussage (descente) :1380m
Activité avalancheuse observée : RAS mais vigilance (cf récit)
Lieu | Alt. | Ori. | Heure | Qté. | Type | Com. |
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couloir cône | 1500-1700m | NE | 12h30 | 15/? | Poudre | sur fond dur assez régulier |
couloir | 1700-1950 | NE | 13h | 15-60/? | Poudre | sur fond dur par endroit seulement |
couloir sortie | 1950-2050m | E | 14h | 60/? | Poudre | grains ronds puis étoiles |
Skiabilité : 🙂 Bonne
Compte rendu
On ne prépare jamais assez une course. Et parfois l'erreur coûte cher. Pour aujourd'hui, je n'étais pourtant pas parti n'importe comment : un départ assez haut pour échapper à la neige pourrie par la pluie ; un versant NE pour enlever une part de Munter en minimisant les risques de plaque à vent ; le secteur de la Grande Lauzière où le BRA n'est pas trop affolant ; un dénivelé inférieur à 1000m (on n'est jamais assez feignant, et ce n'est pas mon genou qui me contredira) ; et la pente qui va bien pour donner un peu de relief à la sortie. 1h après le départ, j'ai découvert l'erreur : programmer une sortie en Tarentaise un samedi de vacances de février, c'est s'offrir un grand moment de solitude dans la foule automobile... :=(
Enfin, cela permet de mieux profiter de l'ambiance de la route du col de la Madeleine : par contraste, la rudesse de cette vallée est impressionnante (la rampe des Commères a presque l'air guillerette, en comparaison).
Côté ski, 2h1/2 de brassage en solitaire pour aller voir 2 chamois là-haut : à force de lire que l'effet Skitour provoque des sorties partout et toute l'année, j'imaginais que "on" m"aurait tracé mon itinéraire. Que dalle ! Comme quoi, il ne faut pas croire tout ce que les blogueurs racontent... ;=)
En tout cas, c'est un couloir très sympathique qui débouche sur un petit plateau perché surprenant avant de se redresser pour le final (dur dur de se remotiver...). Je reviendrai !
Enfin, pour la neige, difficile de dire si j'ai eu de la chance, du flair ou simplement des conditions stables : à la montée, de nombreux passages présentaient une sous-couche dure, plus ou moins épaisse (5 à 30cm), plus ou moins enfouie (10 à 50cm), avec une sous-sous-couche plus meuble ; mais comme ces zones semblaient discontinues, qu'une partie du couloir avait été nettoyée par une purge, j'ai choisi de continuer en finassant avec les rochers, les bosquets et les courbes de niveau. Pas la moindre alerte (bruit ou glissement) à la montée ou à la descente. gaffe quand même : vers 1950-2050m, beaucoup de grains ronds et gobelets en surface.