Départ : Gavarnie (1370 m)
Topo associé : Mont Perdu, Tour du cirque de Gavarnie
Sommet associé : Mont Perdu (3355 m)
Orientation : T
Dénivelé : 3200 m.
Ski : 3.2
Sortie du vendredi 20 mars 2009
Conditions nivologiques, accès & météo
Grand beau les 2 jours.
Températures clémentes mais vent bien frisquet empêchant à la neige de décailler. Du coup pas mal de descente en neige béton...
Excellent regel la nuit.Etat de la route : RAS
Altitude du parking : 1370
Un peu de tout, mais globalement pas du très bon !
Neige dure essentiellement, décaillant tard à cause du vent.
Altitude de chaussage (montée) : 1370 mais nombreux déchaussages sur le sentiers d'été de la forêt de Pailla.
Altitude de déchaussage (descente) : ~1600m sur le sentier d'été descendant sur Gavarnie
Activité avalancheuse observée : RAS. Conditions printanières, manteau très stable.
Lieu | Alt. | Ori. | Heure | Qté. | Type | Com. |
---|---|---|---|---|---|---|
Hourquette de Pailla | E | 14h30 | Soufflée | Un peu de croûte en haut, puis dure/soufflée | ||
VN mont Perdu | NW | 11h30 | Dure | voire gelée, mais ça skie pas trop mal | ||
Au dessus du refuge de Goriz | SW | 12h30 | Dure | commençant à peine à décailler | ||
Brèche Roland - Ref Sarradets | N | Dure | beaucoup de relief -> horrible à skier | |||
Sarradet - Gavarnie | Irrégulière | dure lisse ou traffolée (piétons), rare poudre |
Skiabilité : 😐 Correcte
Compte rendu
Avec Jérôme
Très beau raid que je voulais faire depuis un moment. Une belle façon de découvrir tous ces lieux mythiques des Pyrénées : le cirque de Gavarnie, son versant sud espagnol, le mont Perdu…
Quelques imprévus de dernier moment ne nous ont pas permis de faire le topo sur 3 jours : les refuges de Goriz et des Sarradets étaient complets !! Ce WE était férié en Espagne et tous les refuges étaient remplis d’alpinistes, randonneurs et skieurs espagnoles. On s’est donc adapté et avons fait le raid sur 2 jours, sans l’ascension du Taillon.
1er jour : Gavarnie > Hourquette de Pailla > refuge de Tuquerouye
Quasiment seuls toutes la journée, juste rencontrés 2 sympathique surfeurs Palois à la Hourquette de Pailla. Très belle ambiance sous les Astazous, dont les faces sont très sèches (le couloir Swan est très fin), et jolie descente versant espagnol de la Hourquette.
Soirée agréable au refuge de Tuquerouye avec 2 groupes d’espagnoles montés depuis Pineta. Ils avaient monté un bon petit rouge vraiment délicieux ! Par contre ils n’ont pas eu l’air d’apprécier notre Saint Marcellin qui fouette !
2ème jour : Tuquerouye > Mont Perdu par le col du Cylindre > 300m au dessus du refuge Goriz > brèche de Roland > refuge des Sarradets > Gavarnie
Départ matinal pour le mont Perdu. Le passage de la barre rocheuse est court en ce moment (15m) et passe bien (un ressaut de 2m en glace, piolet/crampons aciers très recommandés). Comme toutes les faces du secteur, la face N du mont Perdu et du col du Cylindre sont très sèches, mais ce n’est pas gênant pour l’ascension du col.
Aller-retour au mont Perdu par la voie normale dans laquelle on croise plein d’espagnoles au taquet redescendant en desescalade avec 2 piolets tractions. Bizarre ! Certes, la neige est béton, mais la pente n’excède pas 35°. On skiera finalement du sommet, sous les regards ébahis des alpinistes à pieds. Le skieur semble être une espèce rare dans le secteur : les alpinistes et randonneurs sont largement majoritaires.
Descente sur le refuge de Goriz en s’arrêtant à 2400m pour repeauter en direction de la brèche de Roland. Loooongue traversée vers la brèche en restant d’abord à niveau (2400m), puis en remontant les pentes sous les falaises de la Tour dans l’intention de gagner la grotte de Casteret qu’on n’a finalement pas réussi à trouver ! On devait certainement être trop haut vers le col des Isards. Pas facile de s’orienter précisément avec les cartes espagnoles au 50:000 sans indication de barres rocheuses…
On finit par arriver à la brèche de Roland un peu entamés par cette longue traversée en plein soleil. La descente du versant nord en neige dure très soufflée est immonde (beaucoup de reliefs), mais l’ambiance est toujours belle sous cette brèche.
On arrive au refuge des Sarradets un peu inquiets car on voit pas mal de piolets/crampons, bâtons et autres skis sur les cotés du refuge. On glisse une tête à l’intérieur pour constater que là aussi le refuge grouille d’espagnoles en WE prolongé. Refuge complet. Bon bah, y a plus qu’à redescendre à Gavarnie et faire une croix sur le Taillon qu’on se réservait pour le lendemain. C’est pas trop grave on a déjà eu l’occasion de le parcourir par les faces O et N, mais ça enlève un peu à l’esthétique de l’itinéraire !




















