Départ : Garneyre (Saint Andéol) (1040 m)
Topo associé : La Peyrouse, Couloir Est
Sommet associé : La Peyrouse (2011 m)
Orientation : E
Dénivelé : 970 m.
Ski : 4.2
Sortie du mardi 17 mars 2009
Conditions nivologiques, accès & météo
Grand beau, peu de ventEtat de la route : nickel
Altitude du parking : 1020
Plus chaud qu'hier
Montée (départ 6h40) absence de regèle en forêt, et puis dure et juste revenue, pas besoin de couteaux jusqu'à la base du couloir. Dans la partie finale, crampons facultatifs (mais appréciable d'après Jolly et moi)
Descente (départ 9h30) : Parfaite transformée sur les 600 m du haut, soupe entre les arbres (mais on le savait),encore gelée dans les champs en bas...
Altitude de chaussage (montée) : 1020
Altitude de déchaussage (descente) : 1020
Activité avalancheuse observée : Rien avant 10h. L'après midi ce doit être autre chose.
Skiabilité : 😄 Excellente
Compte rendu (par mpila)
Voilà un moment que je voulais le faire Oh c'est sur ce n'est pas une grande sortie mais cela correspond tout à fait à mon attente. En tout cas avec cette compagnie et les conditions actuelles d'enneigement, c'est une vrai partie de plaisir. Jolly est de retour après un accident d'escalade, en plein forme manifestement. Quant à Loïc toujours égal à lui même, on sent la puissance sous le capot mais il m'attend patiemment.
On a eu un peu peur dans la forêt quand on a vu l'absence de regèle, mais dès que les arbres s'éclaircissent, le gel reprend ses droits. Plus haut, ce sont les parpaings qui nous on fait peur, il descendent la pente à grande vitesse dans un sifflement inquiétant. En fait ce sont tous les chamois qui détalent en nous voyant arriver ! Ils ne font pas dans la dentelle avec les caillasses.... casque chaudement recommandé. Pour le reste, que du bonheur, une neige revenu juste comme il faut à 9h30 et bonne jusque dans la forêt.
Au sommet du couloir, comme la branche de gauche est un peu sèche, on déflore celle de droite en descendant. Cet itinéraire est comme je les aime, pas raide en haut pour se mettre en jambe, avant une cassure de pente cachant une inclinaison plus sérieuse. Du coup vu du haut on a l'impression de skier sur un toit suspendu. La neige est encore excellente et la pression quasi nulle, il suffit de se faire plaisir dans ce décor minéral et ensoleillé. Toutes les fantaisies sont possibles et Loïc avec ses nouvelles escalopes se régale jusque dans la forêt. Une collective comme on les aime
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