Itinéraire suivi : Riviers, combe du ruisseau des villages, pointe du sifflet et descente de son petit couloir Sud Pointe du Sciallet, montée EST descente OUEST
Horaires : 8h30-14h30 (ski touriste !)
Avec Anne
Très peu de monde au Riviers, personne de toute la montée, personne globalement de la journée à part aux sommets
Conditions aux top, neige transfo moquette superbe mais cette année j'ai choisi de modérer mon enthousiasme car on me fait toujours remonter que je surcote la neige (c'est donc 5* a mon échelle, mais 4 pour vous !)
A 14h30 l'ombre commence à gagner le fond de la combe de retour, je l'éviterai en prenant tout le temps les pentes OUEST, ça passe en cherchant le bon chemin entre les rochers pour éviter de se faire "pousser" vers le bas de la combe...
CURIOSITÉ…
Voilà un mot qui, depuis quelque temps déjà, me suit d’un peu trop près.
Il me frôle, me regarde en coin, me questionne.
Et voilà maintenant qu’il ose s’inviter jusque sur mes chemins enneigés — culotté, le mot.
Mais quel rapport, me demanderont les plus curieux(ses) d’entre vous ?
Trente années de ski de randonnée (oui, j’ai commencé outrageusement jeune 🤣) et mes spatules me ramènent, avec une fidélité presque suspecte, toujours dans les mêmes coins.
Enfin… les mêmes quand c’est moi qui choisis. Car j’ai l’immense plaisir de côtoyer de véritables curieux(ses) (Furieux ?), de ceux pour qui refaire la même randonnée dans les cinq dernières années relève de l’hérésie pure et simple. Presque un blasphème alpin.
Bien sûr, des coins préférés, j’en ai un peu partout.
Mais si la vraie curiosité consistait simplement à aller vérifier que, là-haut, rien n’a changé ?
(Spoiler : tout change. Tout le temps.)
Et c’est peut-être là que ça devient intéressant. Car évoluer dans ces décors chargés de souvenirs continue de m’émerveiller, bien au-delà du simple plaisir ludique du ski. Je reste d’ailleurs profondément — philosophiquement — intrigué par ce mystère : pourquoi diable faire tourner deux planches une fois à droite, puis à gauche, et recommencer cela des milliers (voire des millions !) de fois procure-t-il un tel bonheur ?
Voilà une énigme digne des plus grands penseurs… ou d’un bon vin chaud.
Alors oui, je crois pouvoir acter définitivement ceci : retourner si souvent dans les mêmes coins ne fait pas de moi un homme sans curiosité.
Et franchement… se poser ce genre de questions, n’est-ce pas déjà le signe d’un appétit farouche ?
La preuve, peut-être, d’une curiosité profonde pour notre condition humaine — et pour nos étranges manies glissantes.
Je serais CURIEUX d’avoir votre avis.