Sortie du mardi 18 novembre 2025 (Il y a 2 jours)
tibalt
Conditions nivologiques, accès & météo
Météo/températures : grand bleu au dessus de la grisaille
Conditions d'accès/altitude du parking: je me suis garé à st guerin il n’y a pas encore de neige
Altitude de chaussage/déchaussage : 2200 ça monte en peau en dessous mais attention au ski
Conditions pour le ski : une pure poudre en nord poser sur un fond dur c’est délicieux mais les cailloux étaient pas loin faut être léger quand même
Conditions nivo et activité avalancheuse : ras mais ça a bien chauffé en sud
Skiabilité : 😄 Excellente
Compte rendu
20 ans, c’est l’âge où on est rêveur, non ?
Alors aujourd’hui, ligne de rêve pour une journée de rêve.
Je suis parti de Saint-Gérin, ski sur le dos, jusqu’au fameux gros rocher sous le refuge de la Balme. J’y ai chaussé, mais non sans peine : il n’y a pas beaucoup de neige, donc slalom entre les cailloux en essayant de ne pas entendre le bruit des carres.
J’ai ensuite remonté le ruisseau qui mène directement au couloir. Je l’ai suivi jusqu’à un gros ressaut en glace/neige d’une trentaine de mètres. Content d’avoir pris deux piolets ; arrivé en haut, j’aurais quand même bien aimé avoir un collègue et deux-trois broches.
Mais bon, une fois le crux passé, il faut « juste » monter jusqu’en haut.
Tout ça pour dire que j’ai brassé de la neige sur 800 m…
Arrivé au sommet, j’essaie de me dépêcher vu que ça chauffe un peu. Je commence ma descente et là, c’est vraiment bon : c’est raide et ça va vite.
Et là, en bas de la pente sommitale, je me rends compte que j’ai oublié mon piolet là où j’ai pris la dernière photo, c’est-à-dire en haut de la pente. Heureusement, mon porte-monnaie a surpassé la fatigue : donc rebelote, je remonte quasiment au sommet. Heureusement que c’était bon à skier.
Arrive ensuite une traversée un peu sèche, mais ça passe à ski.
De retour à l’ombre, dans la pente au-dessus du ressaut, c’est vraiment bon. J’arrive facilement sur la petite plate-forme que j’avais faite à la montée pour être un peu tranquille pour poser mon petit rappel (ça penche un peu). J’ai trouvé un joli béquet où j’ai passé une cordelette.
Après un joli rappel de pile 30 m, on arrive dans un couloir de rêve : pas trop rapide, mais pas large, et ça va vraiment vite. On finit dans une vieille coulée qui descend au ruisseau, recouverte d’une fine couche de poudre ; mais ça secoue quand même bien dans les boulettes.
J’ai déchaussé et je suis rentré le sourire aux lèvres.