Connexion
Pourquoi ont ils skié jorasses?
Massif : Mont Blanc
Départ : Planpincieux (1550 m)
Topo associé : Grandes Jorasses, Face sud, voie normale
Sommet associé : Grandes Jorasses (4201 m)
Orientation : SW
Dénivelé : 2650 m.
Ski : 5.1
Départ : Planpincieux (1550 m)
Topo associé : Grandes Jorasses, Face sud, voie normale
Sommet associé : Grandes Jorasses (4201 m)
Orientation : SW
Dénivelé : 2650 m.
Ski : 5.1
Sortie du mercredi 30 avril 2025
Conditions nivologiques, accès & météo
Météo/températures : grand beau, quelques cumulus décoratifs
Conditions d'accès/altitude du parking : ras
Altitude de chaussage/déchaussage : 2300/1800!
Conditions pour le ski : pas fou. Poudre depuis la walker jusqu’à l’entrée du couloir; couloir en alternance de poudre chaude et de transfo lourde; sérac en alternance glace sous 5cm de neige ou transfo; le reste en transfo lourde a très lourde. Les orages vont faire du bien!
Conditions nivo et activité avalancheuse : coulées de lourde déclenchées par nos passages à ski.
Skiabilité : 😟 Médiocre
Compte rendu (par M31)
Itinéraire suivi : classique en 2 jours, avec
Stop à boccalate
Horaires : 11h30 à 14h30 et 6h à 18h
Horaires : 11h30 à 14h30 et 6h à 18h
Alléchés par la sortie de p’tit prince, on tente notre chance en se disant que les condis peuvent vite évoluer à cette période. Pas faux.
Ce n’était plus la poudre et la transfo cool de samedi.
La montée a boccalate est nickel le mardi.
Atelier pelletage pour rendre la terrasse transatisable. Mais il n’y a pas de transat.
Mercredi départ 6h en visant midi au sommet.
Tout en crabe depuis le refuge, ça porte nickel, excellent regel.
Au niveau des séracs, quelques crevasses vraiment pas glop. La corde est pas superflue…
Mais le morceau du jour est le remontée de la partie supérieure du sérac, en glace presque affleurante. On oublie l’idée de skier en intégralité l’itinéraire. 150m qui sont expos et sont bien confort avec 2 piolets. Merci Marian pour la patience et le contreassurage à la descente !
La suite parait courte et le sommet tout près, mais que nenni!
La traversée jusqu’au couloir et la remontée de celui ci sont interminables, on enfonce à mi mollet dans la plourde..
Mais on arrive quand même un jour à la Walker. Câlin emotionné, et on attaque la descente à 13h.
La calotte sommitale est la meilleure partie, en poudre. Bien assurer les virages, sinon on fait la face nord à l’envers.
Ça skie pas trop mal jusqu’au sérac, où l’on repasse en mode crabes en desescalade. Ça prend du temps, ce qui altère la qualité de neige sur la partie inférieure.
Passées les barres, des restes de neige permettent de louvoyer jusqu’à 1800, pour finir par 200m de portage, pas pire!
Au final, pas eu la
Meilleure neige du monde, mais que c’est beau, impressionnant, intimidant…jamais faciles les jorasses!
on entre dans l'arène!
pas bouger le sérac!
on a marché sur la Lune!
Commentaires
Pour soutenir Skitour, faites le bon choix