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Traversée du Beaufortain à vélo-ski 
Massif : Beaufortain
Départ : Albertville (340 m)
Topo associé : Pointe de la Combe Neuve, Traversée du Beaufortain
Sommet associé : Pointe de la Combe Neuve (2961 m)
Orientation : T
Dénivelé : 5600 m.
Ski : 4.2
Départ : Albertville (340 m)
Topo associé : Pointe de la Combe Neuve, Traversée du Beaufortain
Sommet associé : Pointe de la Combe Neuve (2961 m)
Orientation : T
Dénivelé : 5600 m.
Ski : 4.2
Sortie du mercredi 14 février 2024
Conditions nivologiques, accès & météo
Météo/températures : beau, doux, peu de vent
Conditions d'accès/altitude du parking : gare d'Albertville
Altitude de chaussage/déchaussage : 1600
Conditions pour le ski : vraiment top! Neige froide en N et bonne transfo en S.
Entre 10 et 20 cm de poudre posée sur fond dur à l'ombre, parfois un peu chauffée mais toujours excellent. Attention en pente raide, le fond est parfois gelé.
Conditions nivo et activité avalancheuse : rien vu ce jour. Des fissures de reptation nombreuses.
Conditions nivo et activité avalancheuse : rien vu ce jour. Des fissures de reptation nombreuses.
Skiabilité : 🙂 Bonne
Compte rendu
Itinéraire suivi : Albertville-Bourg St Maurice
Roche Pourrie, Pas de l'Ane, Pointe de la Gde Journée, Pointe de Lavouet, col de la Gde Combe, Pointe du Dard, Gd Mont, col de la Louze, Pointe du Riondet, Crêt du Boeuf, col du Coin, col du Bresson, col de la Nova
Horaires : départ de Thônes à 1h25, retour à 20h30
Horaires : départ de Thônes à 1h25, retour à 20h30
Un projet qui était dans les cartons depuis la traversée des Aravis. Quand j'avais parlé à Pauline de cette traversée, elle m'avait dit "le style ce serait de la faire à vélo-ski"... Va pour le style alors !
Comme à chaque fois, ça me prend des plombes de charger le vélo, et après 2 petites heures de sommeil, départ à 1h45 de Thônes pour rejoindre Albertville. Il fait frais mais la petite montée du col du Marais réchauffe un peu, et ça file ensuite sans histoire pour Alberville. 3h15, la ville est morte, mon vélo garé et 15 mn plus tard, me voila parti à pied pour rejoindre le Beaufortain. Heureusement que l'iti est chargé dans la montre, c'est un vrai dédalle de routes et sentiers pour s'extirper de la ville. Très vite, je sens que ma séance de fractionné improvisée sur piste 3 jours avant n'était pas une bonne idée, j'ai les jambes qui grincent. Vers 1600m je peux enfin chausser, mais pas pour longtemps, la montée à la Roche Pourrie porte bien son nom, le chemin sur l'arête est souvent déneigé ou en glace. La première petite descente donne ceci dit tout de suite le ton de la journée, poudre vierge parfaite sur fond dur, mais parfois gelé. Je signe immédiatement le but pour le N de Cussambon envisagé, c'est trop joueur.
La montée au pas de l'Ane annonce aussi la suite de la journée, une bonne moitié à faire la trace. J'y ai laissé pas mal de plumes et d'énergie mentale, et j'arrive bien bien cuit au Grand Mont après une superbe montée par l'arête. Heureusement les Furious Papaz sont prêts à raconter vraiment n'importe quoi pour me motiver... Merci les potos, bières sur vous (c'est quand même vachement mieux que les coeurs, même à la St Valentin)!
Je continue donc tant bien que mal, l'impression de ramper comme une limace, la bave aux lèvres, mais finalement en m'alimentant un peu ça revien vaguement, et quand j'arrive au Crêt du Boeuf, je sais que c'est gagné! Les dernières montées sont bien chaudes, je n'ai plus d'eau (clairement 3l pour moi c'est pas assez) et pas le moindre bout de ruisseau pour refaire le plein. Final en apothéose au col de la Nova ou la moitié de la trace est à faire dans une grosse poudre, je finis comme je peux. La récompense est derrière avec une descente excellente et un final dans le beau couloir avec 20 cm de poudre alors que je m'attendais à de la neige pourrie jusqu'au sol. Je déchausse vers 1500 m et remets avec plaisir les baskets malgré mes pieds flétris. La descente sur Bourg est bucolique et passe plutôt bien, je rate le bus de 16h40 à 10mn, mais du coup j'ai le temps d'avaler 2 dwichs et un coca avant le train de 18h10. C'était sans compter l'annulation impromptue du dit train... Un coup de stop plus tard, me voilà en voiture avec un super sympathique vttiste qui va à Grenoble et m'a posé devant mon vélo à Albé, un immense merci à lui!
18h35, j'ai rechargé le barda, je suis gonflé à bloc après presque deux heure de repos et j'entame mon retour pour la maison. Ca passe très bien jusqu'au pied du col du Marais, et finalement la montée elle-même n'est pas si terrible. Bon ceci-dit, quand tu dégaines le 32 de la cassette dans du 5%, c'est que la lame est bien émoussée! 20h15, je suis au col, et 15mn plus tard à la maison. Je suis bien vidé, mais rempli de satisfaction. Un projet débile en moins... Merci Pauline !!
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