Accident dans Belledone

sinceres condoleances et courage au survivants faites gaffe pour cet hiver la neige va etre la alors mefiance mieux vaut repoussé ou annule une sortie que de finir traumatise a vie et pire

mathieu91 > on parlait avant de ski de PRINTEMPS et pas de ski de rando... a ton avis pourquoi ?? (y'a pas de piege dans la question)
Le commentaire de "pti'gars" n'est pas"facile", c'est ridicule d'écrire cela, il y avait en effet du vent depuis quelques jours, en plus gros redoux, faut pas être sorcier pour imaginer que ca craint ...
Maintenant tout le monde veut faire du ski tous le temps, des qu'il y a une chute de neige et c'est la course sur les forums à celui qui aura chausser les skis de rando le plus tôt dans la saison... c'est évident que ca engendre et augmente les risques de carton ...
c'est juste un petit coup de gueule envers tous ces consommateurs bien trop impatient de pentes et de traces, qui s'étonnent dès que ca cartonne ... chaque chose en son temps, la montagne va pas partir !
condoléance quand meme

teo a dit :en plus gros redoux
Ce n'est pas la première fois que je lis ça ce WE.
Perso je n'ai pas vu de redoux au dessus de 2000m.
Regardez la nivose de l'Aigleton : la température n'a pas varié depuis le 26/11 !

Voilà le CR du Dauphiné :
www.ledauphine.com/avalanche-pere-de-trois-enfants-il-est-decede-dans-une-coulee-au-grand-sorbier-un-thononais-se-tue-en-montagne-@/index.jspz?article=77238
Ayant souvent critiqué les articles de la presse, je reconnais que celui-ci présente les faits, apparemment objectivement, et sans volonté de polémiquer ou de faire du sensationnel.
L'impact, pour nous, skieurs de randonnée, est de ce fait plus fort.

Sincères condoléances à tous les proches

C'est une nouvelle atterrante... ; mes pensées vont aux proches et au compagnon rescapé - ça doit être très dur.
Nous y étions samedi (3 + 2 randonneurs) ; et, malgré les coulées de surface, il ne nous semblait vraiment pas qu'une avalanche de grande ampleur pouvait se déclencher. L'effet du vent doit y être pour beaucoup, j'imagine. Mais j'avoue aussi ma grande perplexité quant à notre (ma) capacité à identifier les risques de plaque (zone concernée, type de neige,...). Au final, après plusieurs années de pratique, il me semble être régulièrement pris à contre-pied par rapport aux impressions ressenties en matière de nivologie...

Jeroen, tu étais dans le secteur et tu as vu la plaque partie dans la dernière pente du Sorbier. Peux-tu STP préciser si elle se situait en rive gauche (donc "sur la droite" vu de la Croix), ou bien en rive droite (donc "sur la gauche" vu de la Croix) ? Il y a en effet deux passages possibles, sur le final, séparés par un éperon rocheux.

Didier.

petit résumé des conditions de novembre pour le 05, département voisin.
Après les vacances de Toussaint, au début du mois les conditions étaient excellentes et merveilleuses en tous points à partir de l'enneigement vers 2000-2100 m.
Autour du 22 novembre (mais plus tôt proche de la frontière) le vent s'y est mis avec une très grande force pour détruire la surface du manteau. S'ensuit juste après, du 23 au 27 un très grand froid : -10 à -15 avec ciel bleu. Le 28, temps de neige et hausse brutale des températures.
Le 29, des éclaircies à la mi-journée avant la reprise du mauvais avec une douceur nette par rapport aux jours précédents et le vent soufflait fort sur les crêtes où les chasse neiges étaient très visibles.
Il y a donc eu un redoux combiné au vent. La neige fraîche avec celle, froide, des accumulations précédentes a formé une couche de neige liée posée sur les plaques durcies (ou cartonnées) du manteau décapé. Une avalanche s'était déclenchée en S-E vers Vars (le soleil avait sans doute aussi joué un rôle dans le durcissement de la surface). Le vent restera toujours l'ennemi numéro 1 du skieur.

Didyeti a dit :Jeroen, tu étais dans le secteur et tu as vu la plaque partie dans la dernière pente du Sorbier. Peux-tu STP préciser si elle se situait en rive gauche (donc "sur la droite" vu de la Croix), ou bien en rive droite (donc "sur la gauche" vu de la Croix) ? Il y a en effet deux passages possibles, sur le final, séparés par un éperon rocheux.
J'ai vu un beau départ de plaque en rive droite. Mais ça part partout là bas. Il y a deux ans un copain s'est fait prendre en rive gauche et a été enseveli jusqu'au torse.

teo a dit :mathieu91 > on parlait avant de ski de PRINTEMPS et pas de ski de rando... a ton avis pourquoi ?? (y'a pas de piege dans la question)
Le commentaire de "pti'gars" n'est pas"facile", c'est ridicule d'écrire cela, il y avait en effet du vent depuis quelques jours, en plus gros redoux, faut pas être sorcier pour imaginer que ca craint ...
Maintenant tout le monde veut faire du ski tous le temps, des qu'il y a une chute de neige et c'est la course sur les forums à celui qui aura chausser les skis de rando le plus tôt dans la saison... c'est évident que ca engendre et augmente les risques de carton ...
c'est juste un petit coup de gueule envers tous ces consommateurs bien trop impatient de pentes et de traces, qui s'étonnent dès que ca cartonne ... chaque chose en son temps, la montagne va pas partir !
condoléance quand meme
On parlait de ski de printemps car on skiait majoritairement au printemps, pour limiter les risques, mais il y a eu déjà pas mal de débat là dessus sur le site.
Même si je me suis certainement mal exprimé, je ne dis absolument pas qu'il n'y a pas eu d'erreur. C'est simplement que l'on ne connaît pas les victimes, ce qu'il s'est passé exactement... sous entendre des erreurs grossières (mais peut-être que j'ai mal compris la pensée de "pti'gars") sur un sujet qui sera probablement lu par les proches des victimes me paraît compliqué, surtout quelques heures après l'accident. De toute façon, je ne crois pas qu'il soit utile d'avoir un débat "à chaud" sur un accident comme celui ci, par respect pour les proches des victimes, n'hésitez donc pas à supprimer mes posts.

Le vent restera toujours l'ennemi numéro 1 du skieur.

Je dirai pas forcement l'ennemi numero 1. Un ennemi certes, mais pas forcement le plus sournois...

Ce que je veux dire, c'est qu'étant donné que sa direction est prévisible et facilement visible sur le terrain. On peut donc en déduire dans une certaines mesures les secteurs risqués et miné par des plaques avant, ou la neige a pu s'accumuler.

Pour moi l'ennemi numéro 1 du skieur, reste la plaques friable, qui elle, est vraiment difficilement décelable pour le skieur lambda et qui demande une sacré connaissance de la montagne pour être anticipée.

D'autant qu'en tant qu'amateur, on prépare nos courses depuis notre fauteuil et non sur le terrain. Les indicateurs sont alors très difficile à maitriser.
Il faudrait être toujours sur place, en montagne, pour arriver à mieux en déduire les risques...

miné par des plaques avant

plaque à vent...

vous aurez rectifié de vous même... les lundi matin sont parfois durs.

kaiser38 a dit :Ce que je veux dire, c'est qu'étant donné que sa direction est prévisible et facilement visible sur le terrain. On peut donc en déduire dans une certaines mesures les secteurs risqués et miné par des plaques à vent, ou la neige a pu s'accumuler.
Ce n'est pas mon avis, les micro-reliefs modifient localement la direction du vent et les zones où se forment les plaques. Impossible de dire que le vent souffle dans telle direction donc les plaques sont sur telle face et je ne parle pas du vent météo mais du vent à l'échelle d'une combe. Même si bien sur il peu exister une tendance générale.

PS: tu devrais éditer ton message précédent pour corriger 😉 🙂

Merci aux donneurs de leçons en tout genre des articles sus cités!!!!! 😡
Courage et condoléances;

condoléances a la famille. Dur pour le moral en début de saison

on parlait avant de ski de PRINTEMPS et pas de ski de rando... a ton avis pourquoi ?? (y'a pas de piege dans la question)

Comme le dr Payot qui est parti faire son premier Chamonix Zermatt en janvier 1903 ...

on parlait avant de ski de PRINTEMPS et pas de ski de rando... a ton avis pourquoi ?? (y'a pas de piege dans la question)

Comme le dr Payot qui est parti faire son premier Chamonix Zermatt en janvier 1903...

Ou Jean Sarenne, qui faisait 100.000 m de dénivelée par an ? (Réf. : Trois curés en montagne.)