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Amateur de ski de rando nous avons projeté de faire le tour du Grand Pinier en dormant au Gite de Dormillouse.Les 27 et 28 février 2008.
Arrivé sur les lieux nous demandons au gardien s'il a de la place pour deux .
Oui il a de la place(seulement 5 Clients sont présents) ,mais ,si l'on veut dormir il faut aussi manger.
Impossible de payer sa nuit pour dormir au chaud.
IL FAUT MANGER!!!!MANGER!!!.....
Il a fallut dormir dehors.(Sans duvet,etc...)
Je me demande bien ce que signifie le mot Accueil pour cet homo sapiens...
Et alors, il est chez lui et impose les rêgles qu'il souhaite.
Tu n'acceptes pas ses rêgles et donc tu parts. C'est quoi le problème. Le gite de Dormillouse n'est pas très loin du parking.
De toute façon, il te suffisait d'appeler au préalable pour connaitre ses conditions et agir en conséquence.
La PREMIERE des necessité dans un refuge/gite est d'appeler avant de se pointer.
Bien d'accord avec Tetof !
Mais quelle utilité d'éditer un sujet sur ça et de dénigrer le gardien ? 😠
Euh, c'est autorisé de refuser la nuit à des gens sous prétexte qu'ils ne veulent pas manger ?
Et puis en tout état de cause, je comprends que Pierre Emmanuel soit pas très content, on a vu plus sympathique comme gardien !
Dormillouse est un gite privé qui applique les tarifs et les conditions qu'il souhaite. La nuit n'était pas refusée. Pierre n'était pas obligé de manger mais juste de s'acquiter du prix du repas. Qu'il mange ou non, c'est son problème.
Si le tarif ne lui convient pas, il va voir ailleurs.
Le parking étant à coté, il suffit de rejoindre sa voiture et de chercher une chambre ailleurs. Ce n'est pas ce qui manque dans la région. Si c'est tard, et ben tant pis. Il fallait prévoir d'appeler avant d'arriver ou de ramener son duvet.
Ca ressemble vaguement à un troll.
Je trouve des réponses beaucoup plus trollesques que le message d'origine ! Certes, le gite fait ce qu'il veut, mais ça ne l'empêche pas d'être sympa !
La question est sérieuse.
En fait on arrivait de Prapic et le lendemain on montait au Grd Pinier .
Le vrai probléme est que a 39 € SANS MANGER ,ce prix est prohibitif par rapport aux autres refuges du secteur. 😡
Non le probleme n'est pas la;le gardien nous a refusé de dormir sous prétexte que nous ne voulions pas manger.En 25 ANS de baroudage dans les montagnes c'est la première fois que je rencontre ce probléme qui met en cause l'esprit dans lequel on parcourt ces sommets.
BRUNO GRENET a soulevé la vraie question qui est de savoir si l'on peut refuser le gite a un alpiniste qui ne veut pas prendre le repas.(souvent pour des raisons financières).Merci a BRUNO. 😉
Oui je suis assez d'accord avec Bruno ... je ne comprends pas trop l'aggressivité des réponses faites ... 🤢
A moins que ces personnes veuillent répondre par la négative au titre du post ... avec la grâce rustre du cabri isérois ou savoyard ... 🤣
Mefiez vous. On signale des cas de rage dans nos contrées. Ca a apparemment déjà contaminé des skieurs. 😉
Il m'est arrivé plus ou moins la même chose et pas très loin au "refuge" du pré de la chaumette. Nous traversions les Ecrins à pieds l'été et au cours de la descente depuis la col du cheval de bois, l'un de nous se fait mal au genou (déchirure de ligament en cours) et on finit de nuit en le portant car en plus un malaise le prenait. Deux d'entre nous vont au refuge pour savoir s'il est possible qu'il y passe la nuit (on avait prévu de bivouaquer). On Comprend qu'en fait refuge signife hôtel et qu'il ne pourra jamais y passer la nuit puisse qu'on a pas le montant sur nous.
Bref, tout ça pour dire que le mot refuge (ou encore mieux cabane) est mal choisi et qu'il vaudrait mieux appeler ça "hôtel pour touristes de montagnes". Si nous avons qu'une attitude de consommateur de nuit en altitude, il ne faut pas s'attendre à autre chose qu'être considérer comme un touriste. 🤢
Cela dit, c'est toujours mieux de rencontrer des gens sympa et souvent le cadre privilégié de la montagne favorise la connivence avec les autres "montagnards". 😉 Le gardien aurait pu (dû ?) être plus sympa mais je vois pas de raison de lui en demander plus qu'au patron du bar du coin.
Qu'en j'étais petits (10 ans), un refuge c'était une vieille baraque en bois à laquelle on accède en marchant plusieurs heures dans la neige, en s'accrochant aux barbelés à la frontière suisse, dans laquelle il n'y a personne, où l'on y voit rien mais que l'on nettoie et remet en ordre avant de partir. 🙄
Bonne nuit en hôtel/refuge avant un lever bien avant le soleil. 😉
Si je comprends bien ne s'agirait-il pas de je cite:
"L'hôtelier peut-il vous imposer :
Le petit-déjeuner ou la demi-pension (nuit + 1 repas) ?
Non. Les tribunaux considèrent que cette pratique constitue une subordination de vente (art. L 122.1 du Code de la consommation) (cf. T P de Paris - 2 juillet 1993) sanctionnée par une contravention de 5ème classe (1500 €)."
Par contre je conçois que le gardien fasse un peu la gueule , pour ma part je prends toujours la demi-pension, moins de poids dans le sac mais je conçois que tout le monde ne soit pas d'accord 🤢
ps: même s'il est chez lui il doit respecter les règles
A question sérieuse ,réponse sérieuse et claire.
Merci à Jean Baptiste Mollard pour sa réponse.
Cette nuit (chez moi)je dormirais plus serein car cette situation ne me semblait pas" trés normale".
Merci aux skitouriens . 😊
Ben ouais mais les gars, vous avez tout simplement confondu les refuges CAF où tu peux te pointer pour dormir sans réserver (même si c'est conseillé de le faire) et sans obligatoirement payer le repas, avec les refuges privés qui eux n'ont pas l'utilité de service publique reconnue aux refuges CAF. Le gars était dans son plein droit en vous refusant une nuitée simple puisqu'il est chez lui. Je pense que s'il y avait eu une tempête à la tombée de la nuit, le bon sens lui aurait quand même dit de vous accueillir, mais il me semble que le premier des bon sens, lorsqu'on fait une boucle de ce style, est de se RENSEIGNER avant de partir, de s'informer des conditions d'hébergements et éventuellement de réserver si ça convient !!!
Qu'est ce qu'il s'en fout que tu n'ais pas les moyens ? Il n'est pas là pour assumer les charges inhérentes au fonctionnement d'un refuge, juste pour que quelques randonneurs puissent "loisirer" quasi gratos !!! C'est sur le repas qu'ils gagnent leur vie ces gens là, pas sur une nuitée misérable comme dans les refuges CAF (qui sont subventionnés à fond d'ailleurs...).
Parler de sens de l'hospitalité dans ces conditions me semble vraiment déplacé. Mieux vaudrait d'abord parler de bon sens. En espérant quand même que cette nuit "fraîche" vous ait servi de leçon, un bon conseil n'arrivant jamais trop tard, même après "25 années de baroudage dans les montagnes", une course en montagne...ça se PREPARE !!! 😉
il s'agit des règles d'hôtellerie , code de la consommation,voir plus haut ( Pour SEB )
Tant qu'on en est à rappeler la réglementation...
Décret n° 2007-407 du 23 mars 2007 relatif aux refuges et modifiant le code du tourisme (partie réglementaire)
NOR: INTR0700059D
Le Premier ministre,
Sur le rapport du ministre (...),
Vu le code du tourisme, notamment son article L. 326-1 ;
Vu la loi n° 85-30 du 9 janvier 1985 modifiée relative au développement et à la protection de la montagne,
Décrète :
Article 1
Au chapitre VI du titre II du livre III du code du tourisme (partie réglementaire), sont insérés les articles D. 326-1 à D. 326-3 ainsi rédigés :
« Art. D. 326-1. - Un refuge est un établissement d'hébergement recevant du public gardé ou non, situé en altitude dans un site isolé.
« Son isolement est caractérisé par l'absence d'accès tant par voie carrossable que par remontée mécanique de type téléporté ouvertes au public et par l'inaccessibilité pendant au moins une partie de l'année aux véhicules et engins de secours.
« Le refuge est situé en zone de montagne, au sens du chapitre Ier du titre Ier de la loi n° 85-30 du 9 janvier 1985 relative au développement et à la protection de la montagne.
« Art. D. 326-2. - Le refuge offre un hébergement à caractère collectif à des personnes de passage. La capacité d'hébergement d'un refuge est limitée à 150 personnes. Les mineurs peuvent y être hébergés.
« En complément des équipements nécessaires à l'hébergement, le refuge peut disposer des aménagements permettant de dispenser un service de restauration.
« Art. D. 326-3. - Au titre de sa fonction d'intérêt général d'abri, le refuge dispose en permanence, à l'intérieur, d'un espace ouvert au public.
« Lorsque le refuge est gardé, cet espace comprend au moins une salle permettant de consommer ses propres provisions.
« Lorsque le refuge n'est pas gardé, cet espace offre également un hébergement sommaire. »
Article 2
Le ministre d'Etat, ministre de l'intérieur et de l'aménagement du territoire, le ministre des transports, de l'équipement, du tourisme et de la mer, le ministre de l'outre-mer, le ministre délégué au tourisme et le ministre délégué à l'aménagement du territoire sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent décret, qui sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait à Paris, le 23 mars 2007.
En creux, si un hébergement
- est accessible par une voie carrossable
- ou est accessible par une remontée mécanique
- ou n'offre pas -hors périodes de gardiennage- un espace intérieur ouvert au public avec un hébergement sommaire
- ou n'est pas situé en "zone de montagne" au sens de la loi montagne
alors ce n'est PAS un "refuge"