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quand on sort tout seul il me semble qu'un sac airbag pour eviter le pire serait plus efficace
tetof a dit :
Est ce que les personnes comptants sur les passants en cas de pépins (avalanche ou autres) n'auraient pas mieux à faire que d'aller en montagne?
Tabarly avait dit : "ceux qui tombent d'un bateau n'avaient rien à faire sur un bateau"
D'autres leçons de morale ? (au chaud derrière le clavier)
Sans vouloir recouper les forums je pose la question (et ça pourrait être un sondage) :
je sors sans ARVA et sans casque ?
je sors avec ARVA et sans casque ?
je sors avec casque et sans ARVA ?
je sors avec ARVA et avec casque ?
On peut aussi ajouter je sors ou je sors pas ? 🙁
tetof pose une vraie : si un mec a un accident, et que l'on arrive pas à le sauver ( avec ou sans arva d'ailleurs ! car pas evident non plus de sortir quelqu'un si on est seul avec son APS et mal entrainé)
doit on culpabiliser ? perso, même si théoriquement tetof a raison ( la montagne, on la pratique par choix, on accepte ses risques et on ne doit pas compter sur les autres) dans la pratique je ne pourrais pas m'empecher de culpabiliser si je rate un secours. Et je culpabiliserai encore plus si ce ratage est du à ma non-prise d'arva
J'ai une fois discuté avec des secouristes qui me racontaient le cas
de personnes s'étant trouvées dans la situation d'avoir un pote avec un Arva sous la neige et qui n'ont rien pu faire, soit parce que ils n'avaient pas d' Arva sur eux, ou parce qu'ils n'ont pas réussi à l'utiliser correctement pour le sortir de là: un cauchemar éveillé qui est lourd à supporter.
La façon dont on réagit à ça plus tard, je ne sais pas si on peut le savoir à l'avance? d'apres les secouristes, certaines personnes s'en remettent, d'autres arretent le ski, et d'autres se relevent toutes les nuits de leur vie et ont leur existence minée ou detruite.
Comme gro, je pense qu'on peux peut etre plus se raisonner sur sa "non culpabilité" si on est persuadé d'avoir fait tout ce qu'on pouvait faire à ce moment là (l'entrainement avec l'Arva en fait partie). Bon je sais c'est pas tres gai tout ça et pourvu que ça n'arrive jamais... mais faut y penser qd meme 🙂
On ne choisit pas de sortir ou non parce qu'on a ou non un ARVA, ce serait surestimer son importance, l'ARVA laisse une chance supplémentaire quand l'accident est arrivé, une chance réelle mais limitée, ce n'est même pas un élément de sécurité, juste un moyen de secours.
Si 90% des victimes s'en sortent si elles sont dégagées dans les 15mn il ne faut pas oublier que c'est à condition qu'elles soient vivantes au moment de l'arrêt de l'avalanche.
On ne dit pas plus "J'ai un ARVA donc je peux y aller" que "Je n'ai pas d'ARVA, je ne peux pas y aller", l'ARVA ne fait pas passer un risque inacceptable en risque acceptable. Sortir sans ARVA quand on en a un c'est con, ne pas sortir parce qu'on n'a pas d'ARVA c'est tout aussi con, quel que soit le niveau de risque.
nico a dit :En meme temps, ca revient au meme de skier sans arva que tout seul avec.....
Mieux vaut ne pas skier seul que skier sans ARVA, l'ARVA n'est pas le premier moyen de localiser une victime.
nico a dit :Faut prendre des pentes qui ne craignent pas trop et pas rentrer trop tard.
Tout comme avec un ARVA finalement.
Pour ce qui est de rentrer tard tout dépend de la météo, ce 20 avril sans doute, par temps froid en plein hiver l'activité avalancheuse ne va pas augmenter en cours de journée.
Et l' eau bénite alors, on s'y mets quand?
Je suis choqué d'un tel débas,
Je te conseil dans ton choix de course de faire les mêmes sorties que si tu en avais un, ou alors reste à la maison. Si tu fais de ton arva un critère de décision et d'engagement, tu te trompes de démarche à mon sens. Je comprends tra question dans le sens ou quand j'oublie mon arva, je suis pas bien, c'est très formateur mais ca ne devrait pas influer. L'arva cest une ceinture de sécurité, pas une assurance vie... Contrairement à ce que mêmes les marques tendent à vendre... Difficile pour une marque de communiquer sur un tel sujet!!!
FG a dit :L'arva cest une ceinture de sécurité
Même pas, ce serait plutôt à comparer à une pince à désincarcérer si tu veux comparer avec les accidents de la route.
Bon, on évite le glauquissime s'il vous plait, ce n'est pas le but (j'espère) de ce post! 😯
Je suggère à la ffme la mise en place d’un module de formation : « sortir sans arva »
Ce module trouverait sa place dans la rubrique : « sécurité et responsabilité en montagne »
On y apprendrait à éteindre son Arva et à progresser selon les critères de base de tout montagnard : observer, analyser, décider.
Et obtiendraient leur diplôme seuls ceux qui s’engagent, une ou deux fois par an et quand les conditions s’y prêtent, à laisser l’arva au fond du sac.
On mesure dans ce post les effets pervers du discours sécuritaire centré sur le triptyque arva-pelle-sonde avec la question ahurissante qui a été posée et la réponse tout aussi ahurissante apportée par l’intéressé: je reste à la maison.
Sortir avec ou sans arva est de la responsabilité de chacun, à condition d'avoir tous les éléments pour un jugement éclairé (avantages/inconvénients).
Sinon, l'arva est un matériel "de secours" et non "de sécurité". C'est à dire un matériel qu'on utilise quand le mal est fait. La sécurité consistant à se mettre en position de ne pas avoir à l'utiliser.
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