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Accueil > Tous les forums > Neige & avalanches > Méthode MUNTER

Méthode MUNTER


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Phil'Ô
[1651 posts] - Le 12/12/2007 11:11

C'est simple, pour ce qui est du risque 4 ou plus (en suisse) tu n'appliques plus la méthode Munter 😮 , mais tu te contentes de skier des pentes < 30° (pour faire simple, des pentes qui ne nécessitent aucune conversions pour les gravir 🙁 ).

N
Nikojorj
[361 posts] - Le 12/12/2007 11:53

davidg a dit :
> Alors que veut dire Munter quand il parle de réguilèrement parcouru ?

Perso je pense tout les jours, au moins après chaque chute de neige, je crois qu'il faut avoir au minimum une dizaine des traces reparti sur la pente pour tassee la neige


Pareil voire plus, sachant que ce qui compte àmha c'est :

1 surtout la sous-couche, plus que la couche qu'on voit! L'intérêt essentiel de la surfréquentation, c'est de remanier les couches fragiles potentielles. C'est d'ailleurs un principe de sécurité utilisé dans certaines stations, faire skier au maximum toutes les pentes, eh oui...

2 il faut qu'il ne reste plus de fraiche pour que ce soit vraiment efficace, et pour moi c'est ce qui différencie le HP de 99.9% des randos : en HP, après 2j ouverts, plus moyen de trouver de la vraie neige.
Sinon, il reste toujours le danger de faire partir le coin là-bas à droite qui n'a pas été skié, et où on a naturellement tendance à aller.

Pour moi, c'est ce qui explique que malgré la fréquentation très très supérieure, il n'y ait pas plus de morts en HP qu'en rando.

Nicolas, qui sur le fond est très favorable à ce genre de méthode et utilise le NivoTest avec satisfaction

D
davidg
[1232 posts] - Le 12/12/2007 12:43

> Sinon, il reste toujours le danger de faire partir le coin là-bas à droite qui n'a pas été skié, et où on a naturellement tendance à aller.

le phénomène du grignotage, voir

club.ffme.fr/gum38/ski/neige2.htm

D
davidg
[1232 posts] - Le 12/12/2007 12:51

> C'est simple, pour ce qui est du risque 4 ou plus (en suisse) tu n'appliques plus la méthode Munter

en principe pareil en france - risque 4 == risque d'avalanche assez generalisé donc:

1: 2
2: 2 (au lieu de 4 pour les suisses)
3: 5 (au lieu de 8 pour les suisses)

pour une versionne francais de Munter au lieu d'une risque residuel de 1.5 ???

Phil'Ô
[1651 posts] - Le 12/12/2007 13:55

davidg a dit :> C'est simple, pour ce qui est du risque 4 ou plus (en suisse) tu n'appliques plus la méthode Munter

en principe pareil en france - risque 4 == risque d'avalanche assez generalisé donc:

1: 2
2: 2 (au lieu de 4 pour les suisses)
3: 5 (au lieu de 8 pour les suisses)

pour une versionne francais de Munter au lieu d'une risque residuel de 1.5 ???


Pour ce qui est du risque 4 (fort) c'est ce que j'ai dit plus haut, à savoir que par risque fort (risque 4/5) tu n'appliques plus la méthode MUNTER mais tu te contentes de skier des pentes < 30° (pour être clair, des pentes qui ne nécessitent pas de conversions à la montée).

Pour ce qui est de l'adaptation française de cette méthode 🤢 😯 😮 🤢
Il est vrai que sur ce point l'article de M/M n'était pas très clair 😯 ,

Je n'ai pas très bien compris si on appliquait la même méthode qu'en suisse (numérateur et dénominateur fixés de façon identique) mais que le résultat était acceptable si < à 1.5 (au lieu de 1 pour la suisse) 🙁

ou bien si le numérateur (fixé en fonction du risque d'avalanche publié par météo France) était différent, 🤭 😮

ou les deux ??? 🤨

Bref une précision serait utile sur ce point 😉

le fab
- Le 13/12/2007 12:13

kaiser : ce que veut dire munter c'est que dans une pente régulierement parcourue (chamechaude ...) l'evolution du manteau neigeux est differente que dans une pente moins parcourue
la pente y est regulierement (entre chaque chute) damée par les skieur, ce qui contibue a tasser (stabiliser) le manteau plus regulièrement
une telle pent est donc 2 * moins risqué (statistique de munter)

attention cependant, dans la methode de reduction, on ne peut prendre qu'un seul facteur de categorie 3 ... c'est donc soit le facteur "regulierement parcourue" = 2, soit "petit groupe avec distance de delestage" = 3, mais jamais "regulierement parcourue & petit groupe avec distance de delestage" = 6 !!

c'est de plus a relativiser, car si chamechaude est regulierement damée, le vent peut recouvrir les trace d'une plaque dans la nuit
et la methode de reduction se faisant apres la methode 3*3, si tu constate un recouvrement important, tu renonce à la sortie (chamechaude) AVANT de faire le calcul de reduction

sinon munter definit une pente regulierement parcourue comme une pente ou l'on devine les anciennes traces sous la nouvelles couche
si tu ne les devine pas, c'est que la quantité critique de neige fraiche a surement été depasse => methode 3*3

bref, lire le bouquin, c'est mieux 😄

le fab
- Le 13/12/2007 12:16

le fab a dit :
et la methode de reduction se faisant apres la methode 3*3, si tu constate un recouvrement important, tu renonce à la sortie (chamechaude) AVANT de faire le calcul de reduction

d'ailleurs la methode munter ne te dit pas dans ce cas de renoncer a la sortie (chamechaude) mais de contourner si c'est possible la zone sensible ... si ca ne l'est pas, tu fais demi tour

le fab
- Le 13/12/2007 14:09

Phil'Ô a dit :
Pour ce qui est de l'adaptation française de cette méthode 🤢 😯 😮 🤢
Il est vrai que sur ce point l'article de M/M n'était pas très clair 😯 ,

Je n'ai pas très bien compris si on appliquait la même méthode qu'en suisse (numérateur et dénominateur fixés de façon identique) mais que le résultat était acceptable si < à 1.5 (au lieu de 1 pour la suisse) 🙁

en fait la methode est faite pour les alpes (on a en theorie la même echelle de risque)
par contre Munter dans MM dit qu'on peut l'adapter un peu à la france du fait que cette echelle commune n'est pas appliquée de la même facon

le risque "socialement acceptable" fixé à 1 par munter a été evalué à une pariode un peu tendu en suisse (beaucoup d'accident et un volonté des politiques de legiferer en consequence), mais munter considere que 1.5 reste un risque socialement acceptable
par contre il deconseille d'aller trop loin : 2 est le risque le plus souvent pris par les gens qui se sont fait ensevellir

Phil'Ô
[1651 posts] - Le 13/12/2007 14:20

le fab a dit :Phil'Ô a dit :
Pour ce qui est de l'adaptation française de cette méthode 🤢 😯 😮 🤢
Il est vrai que sur ce point l'article de M/M n'était pas très clair 😯 ,

Je n'ai pas très bien compris si on appliquait la même méthode qu'en suisse (numérateur et dénominateur fixés de façon identique) mais que le résultat était acceptable si < à 1.5 (au lieu de 1 pour la suisse) 🙁

en fait la methode est faite pour les alpes (on a en theorie la même echelle de risque)
par contre Munter dans MM dit qu'on peut l'adapter un peu à la france du fait que cette echelle commune n'est pas appliquée de la même facon

le risque "socialement acceptable" fixé à 1 par munter a été evalué à une pariode un peu tendu en suisse (beaucoup d'accident et un volonté des politiques de legiferer en consequence), mais munter considere que 1.5 reste un risque socialement acceptable
par contre il deconseille d'aller trop loin : 2 est le risque le plus souvent pris par les gens qui se sont fait ensevellir


Je dis que l'adaptation n'est pas claire en france car le risque d'avalanche (qui est le numérateur de la formule) est apprécié de façon différente entre la France et la Suisse (voir plus haut dans ce forum).

MUNTER avait pris contact avec un responsable d'une fédération française (FFME ou FFCAF je ne sais plus) pour l'adapter à la France, mais suite au décés de ce responsable 🙁 , cette adaptation semble ne pas avoir encore abouti 😡 .

- Certains disent que c'est le résultat qui est acceptable à 1.5 (au lieu de 1 pour la suisse)
- D'autres disent que le numérateur change pour la france... (ex par risque marqué on prendrait 5 au lieu de 8)
- Bref c'est flou !

Ce serait bien que quelqu'un ayant participé aux discussions pour adapter la méthode à la France s'exprime sur ce forum (histoire d'éclairsir la méthode pour ceux qui skient en France)

le fab
- Le 17/12/2007 09:55

l'avantage de la methode munter, contrairement au nivotest, c'est qu'elle est relativement ouverte ... d'ou une impression de flou :
le risque "socialement acceptable" est fixé à 1 par munter, mais moi, si je veux faire plus de poudre et que j'accepte une dose de risque plus grande, je peux monter jusqu'à 1.5

sinon le numerateur à géometrie variable, bein non seulement ca revient un peu au même, mais en plus a part sur skitour, je n'en ai jamais entendu parlé

Phil'Ô
[1651 posts] - Le 17/12/2007 10:08

Ah, comme ça c'est plus clair 😎 , car moi aussi, à part dans ce post ...

davidg a dit :>

1: 2
2: 2 (au lieu de 4 pour les suisses)
3: 5 (au lieu de 8 pour les suisses)

pour une versionne francais de Munter au lieu d'une risque residuel de 1.5 ???


...je n'avais jamais endentu parlé du numérateur à la française 😮 .

Donc la méthode décrite ici est assez claire et le résultat est "socialement" acceptable lorsque le résultat est < ou égal à 1.5 😊

Merci pour ces informations 😊

tetof
- Le 17/12/2007 15:42

>>>>risque "socialement acceptable"

Vaste débat. Mais, je dénie à la société le droit de décider pour moi de ce qui est acceptable en terme de prise de risque.
Que la société s'occupe déjà des problèmes de société. Il y a l'embarras du choix.
C'est quoi le risque en dormant sous la tente à Paris ?

Phil'Ô
[1651 posts] - Le 17/12/2007 17:13

Je ne fais que reprendre mots pour mots les propos de M. MUNTER issus de l'article de M/M. 😜

En gros le risque est dit "socialement acceptable" lorsque la société (la majorité d'entre nous quoi 😉 ) le trouve acceptable 🤭 .

Après nul ne t'interdit de sortir par risque 5 et de descendre une combe nord à 45°, mais là, tu acceptes le risque là où la majorité d'entre nous ne l'aurait pas fait.

Donc si tu te prends une avalanche dans ces conditions "on" (la majorité d'ente nous) pensera que tu l'as bien cherché... 😡

D'où l'utilisation des termes "socialement acceptable". C'est cette frontière très floue jusqu'à aujourd'hui) que MUNTER cherche à définir.

En gros MUNTER a voulu rendre accessible à celui qui ne pratique pas la montagne, une méthode qui permette de définir si oui ou non le skieur qui s'est pris une avalanche sur les spatules a été imprudent 😊 .

Après ce que les autorités peuvent en faire, c'est un autre débat bien plus glissant et dangeureux pour le montagnard 🤢 🤣

tetof
- Le 17/12/2007 18:53

@Phil'Ô
Il ne s'agit pas pour moi de critiquer la méthode de Munter qui n'est qu'une méthode parmis tant d'autres permettant d'évaluer un risque.
Mais le terme "risque socialement acceptable" n'est pas acceptable. 😄 😄
L'opinion de la société en générale (la majorité) est plutôt au raz des paquerettes. Si nous devions suivre l'opinion de la société, ca fait longtemps que l'alpinisme aurait cessé d'exister.

Munter a fait un super boulot avec sa méthode de réduction permettant d'évaluer le risque mais c'est à chaqu'un de savoir qu'elle est son risque acceptable. Munter n'a pas à decider du niveau de risque qui est acceptable. Son "risque socialement acceptable" n'est que le reflet de sa propre vision de sa petite société.

Jeroen
[13053 posts] - Le 17/12/2007 19:05

Comment l'opinion de la société pourrait-elle avoir une quelconque importance si elle ne connait rien de la discipline ?
Sans n'avoir rien lu (ou presque) de cette méthode, je pense qu'il ne s'agit pas de la société entière, mais des pratiquants de la discipline, non ?

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