Comment réussir ses photos de montagne

Je me souviens il y a longtemps un stagiaire lors d'un stage photo qui me disait ne jamais faire de photos par manque de soleil (argentique) ce qui n'est pas ma façon de penser bien que.....
apn compact ou reflex: grosses différences: avec un reflex tout est possible surtout en fichiers bruts et post traitements, pour les autres c'est tout ou n'importe quoi pour la qualité finale et les test Fnac (téléchargeables sur leur site) ou Chasseur d'Images sont très parlants, il y a le pire et le meilleur sans pour autant que le prix soit en cause, quand au choix du cadrage, c'est le décor qui fait un peu, et le photographe le reste mais si l'appareil est dans le sac et non prêt tout de suite, pas d'images...... sans premier plan: c'est le vide, cadrages à ras du sol, soleil dans le viseur, bref en num, tout est permis, ça coute rien d'essayer, il en restera bien quelques pépites
sans oublier la possibilité des panos bien pratiques pour agrandir le champ sans avoir les problèmes liés aux grands angles

en photo il n'y a pas que le soleil, on peut faire de très belles photos même par temps nuageux, restituer une ambiance qui peut-être lourde, impressionnante par des nuages noirs, ou après un orage, ciel rougeoyant, ou même les prémices d'un orage qui s'avance, couleur jaunâtre, 🙂et ce même avec un APA, simplement en jouant avec vitesse et ouverture, temps de pose en mode manuel; et puis il y a aussi le test profondeur de champs bien souvent utile avant de déclencher. 😉
Maintenant il est vrai que si on a loupé la photo y a plus qu'à y retourné, et là bingo pour le mun, y a pas photos!! 🤣 🤣 j'ai osé la faire. 😄

pour info complémentaire voici une adresse utile sur la prise de photos en paysage 😉
www.pixelistes.com/portal/index.php?page=103

toulousain a dit :Pour éviter les couleurs de ciel trop fades, utilisez un filtre polarisant;
Pour les jours gris je mets un filtre légèrement orangé qui rechauffe les couleurs
En numérique, il est plus facile et souvent plus efficace de ne pas mettre de filtre et de corriger au traitement - LightRoom fait des ciels plus bleus qu'un pola, et surtout plus uniformes au grand-angle!
Idem pour la balance des blancs des jours gris-bleus, qui peut souvent se régler dès la prise de vue d'ailleurs.
Idem aussi pour les filtres UV : les capteurs y sont très peu sensibles, au contraire des films.

Intérêt de s'alléger : sans filtre, on n'a plus ces vilains reflets fantômes en prenant le soleil à contre-jour...

Times they are chaaanging... 😉

guignol a dit :Olivier Kairis a dit :Sur neige il est important d'augmenter manuellement l'exposition (si pas de programme spécifique neige) afin d'avoir une neige véritablement blanche et non pas grise.
En effet sur la neige, l'appareil reçoit beaucoup de lumière et a tendance à vouloir corriger en réduisant l'exposition.

Très juste. Et pour ceux qui ne savent ou ne peuvent pas corriger leur exposition manuellement il suffit de mesurer la lumière sur la paume de la main qui correspond au gris moyen

Inconvénient de la méthode : si on va trop loin, et que la neige est trop blanche, on y perd tout détail, elle devient blanc uni sans aucun relief, et tes personnages flottent dans un éther immatériel un peu comme dans Matrix. 🤢 .

Le numérique supporte bien la sous-exposition moyennant un peu de traitement, donc si on n'est pas sûr de soi, ou qu'on n'a pas le temps de vérifier l'histogramme sur l'écran AR et de reprendre une photo, mieux vaut une neige un peu grise que trop blanche.

D'où l'intérêt du bon choix de la zone d'exposition et ( pour qui sait l'utiliser ) de la mesure ponctuelle .

Inconvénient de la méthode : si on va trop loin, et que la neige est trop blanche, on y perd tout détail, elle devient blanc uni sans aucun relief, et tes personnages flottent dans un éther immatériel un peu comme dans Matrix. 🤢 .

c'est justement l'avantage de la méthode que je décris, en faisant la mesure du "gris moyen" tu garde tout le détail dans la neige 😉